La Quête du Trésor (résumés des quêtes majeures)

INTRODUCTION : LE FLEUVE DES SOUVENIRS
(23 octolliard 646)

Ikol, un étrange zobal, rencontra plusieurs membres de la Main du Valet Noir auxquels il raconta à chacun un bout d'une histoire (à propos de la disparition d'un trésor) ainsi que quelques indications décousues.

Mettant tout ceci bout à bout, les membres de la Main du Valet Noir comprirent que le zobal leur indiquaient un endroit dans la rivière d'Astrub où ils devaient creuser. C'est ainsi que, à leur grande surprise, ils trouvèrent un bel anneau d'or.

Le lendemain, le Valet Noir reconnut en celui-ci une partie de son Trésor disparu.


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[Quête Majeure] Le Fleuve des souvenirs (introduction)

CHAPITRE I : LE CULTE DU CONSENSUS
(21 maisial 647)

Des racontars rapportés par Emyn Muil interpellent le Valet Noir. Il demande alors à sa Main d'enquêter sur un village d'Amakna particulièrement prospère, Silo, où l'on vouait une sorte de culte dans une grange.

Durant leur enquête, les agents de la Main du Valet Noir découvrent le journal d'un ex-membre du Carreau : Léon Rouget, qui s'était enfui avec  l'Arche du Covenant pendant l'extradition du Trésor vers le port de Madrestam en 624. Grâce aux pouvoirs pacificateurs de l'Arche, Léon parvint à assurer la prospérité de Silo — dont il était devenu le maire.

Sous la grange qui servait de lieu de culte, l'Arche est déterrée et ramenée au Valet Noir. Le soir-même, Léon est capturé pour être jugé par la Main du Valet Noir assemblée quelques jours plus tard. Son sort fut voté, et sa vie fut épargnée : le traître serait placé sous bonne garde dans une distillerie de la Main où il travaillerait.


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• L'Arche du Covenant •

L'objet dégage une aura qui le rend très désirable, il a tendance à fédérer les Hommes autour de lui plutôt qu’à les séparer dans la discorde.


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[Quête Majeure] Le culte du consensus ; [Quête Majeure] Le jugement

CHAPITRE II : LE DOUANIER DE LA ROUSSE-EAU
(22 octolliard-26 descendre 647)

En interrogeant Léon Rouget, l'on apprend qu'un objet avait été dérobé par un douanier de Madrestam lors de l'extradition du Trésor en 624.

Des documents trouvés dans les archives de la Main du Valet Noir permettent de remonter la piste d'Alma et d'Ata, qui étaient en charge du transport de l'objet disparu. Une enquête menée à Madrestam permet également de retrouver la fille du douanier de la Rousse-Eau qui avait pris l'objet. (et qui était décédé depuis)

L'on parvient à réunir trois tableaux de meules réalisés par le douanier lui-même, puis grâce à ceux-ci, à déjouer l'énigme qu'il avait donnée à sa fille, et que celle-ci avait ensuite communiqué aux enquêteurs. C'est ainsi que les membres de la Main du Valet Noir parviennent à déterrer le Brun Mominotor, ainsi qu'une lettre du feu douanier.


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• Le Brun Mominotor •

Il s'agit d'un pigment mythique obtenu en écrasant une vieille mominotor inanimée, comme on a pu en trouver sur l'île du Minotoror. Objet de bien des fantasmes, et outre sa teinte particulière, on lui prête des vertus miraculeuses. Il est cependant certain qu'il possède des qualités délirantes, et qu'être à son contact trop longtemps peut atteindre gravement à sa propre santé.


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[Quête majeure] Le douanier de la Rousse-eau

CHAPITRE III : LA BÊTE D'ASTRUB
(26 maisial 648 et 3 et 4 martalo 649)

Près d'un an et demi après sa première rencontre, l'enseigne du Cœur parvient à remettre la main sur le zobal Ikol. Capturé et interrogé, celui-ci indique avant de s'enfuir que l'on trouverait de quoi plaire au Valet Noir s'ils s'intéressaient aux rumeurs qui circulent parmi les bûcherons d'Astrub, et à une charpentière qui travaille dans la forêt...

Plusieurs mois plus tard, des bruits courent évoquant des attaques dans la forêt d'Astrub par une bête sauvage. Une enquête aux archives de la cité apprend que des attaques de ce type sont mentionnées régulièrement depuis l'an 624 — c'est-à-dire depuis l'année de la disparition du Trésor du Valet Noir. Une charpentière du nom de Moro décide d'organiser une expédition punitive avec les bûcherons contre la bête. Les membres de la Main du Valet Noir se joignent à eux.

Dans la soirée du 4 martalo 649, la traque aboutit à la capture d'un mulou blanc qui vivait dans une tanière dans la forêt. L'on apprend qu'il s'agissait en fait de la sœur de Moro, du nom de San, qui utilisait une peau ensorcelée pour se métamorphoser en bête. Moro et San avaient trouvé cette peau sur Le Méduze, certainement lorsque le navire disparu exfiltrait le Trésor en 624. Surprises par la magie de la peau, les deux sœurs avaient dû quitter le navire pour échouer à Astrub... Plusieurs différends avaient séparé Moro et San avec le temps, la première s'investissant dans son travail et la seconde s'étant abandonnée à la vie sauvage avec la peau...

Finalement, Moro tue sa sœur. Les membres de la Main du Valet Noir récupèrent la peau qu'ils montrent aux Têtes : il s'agissait bien de la peau de Seignosse, une pièce du Trésor...


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• La peau de Seignosse •

L'on racontait autrefois que le baron de Seignosse, dans les Landes de Sidimote, avait conclu un pacte avec les démons et que ceux-ci lui avaient confié une peau de bête ensorcelée : depuis, le baron arpentait la nature tous les soirs sous la forme d'une bête sauvage en quête de proies — humaines ou non — à dévorer... Jusqu'au jour où le Valet Noir fit une visite discrète dans son château.

La peau de Seignosse transforme celui qui la porte en une sorte de gros mulou blanc doté d'une force exceptionnelle. Cependant, la métamorphose demande beaucoup d'énergie (qui donne un appétit que le régime humain habituel ne suffit pas à assouvir), et tend à ensauvager progressivement le porteur trop assidu, jusqu'à le couper définitivement de la civilisation humaine...

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[Quête Majeure] La bête d'Astrub

CHAPITRE IV : LA RELIQUE DE SACRIEUR
(5 maisial 649)

La nouvelle circule que Percecolline, chevalier Iop, a retrouvé après une longue quête le calice de Ji Rofl, vénérable relique ayant été dérobée au temple sacrieur de Comme-à-L'Autre il y a fort longtemps. La relique allant retrouver sa place auprès des disciples de la Dame Écarlate, la Main du Valet Noir se devait d'agir au plus vite pour récupérer le calice disparu avec le trésor en 623.

Tout porte à croire que Percecolline, grand habitué de la taverne du village, n'a pas vraiment retrouvé le calice après une longue quête, comme les disciples sacrieurs voulaient le vendre. C'est en fait Keven, un roublard toujours fourré dans quelque affaire louche, qui avait retrouvé la relique dans le coffret abandonné par Léon Rouget lors de sa fugue en 623. D'une façon ou d'une autre, Keven l'a refourgué au Iop qui ne s'est aperçu que récemment qu'il détenait la relique du temple.

Mais le roublard s'était arrangé pour reprendre la relique et l'avait revendue à un autre temple sacrieur, concurrent de celui de Comme-à-L'Autre et qui revendiquait légitime la possession du calice. Les agents de la Main ont dû s'introduire dans le trésor du temple au prix d'un lourd sacrifice...


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• Le calice de Ji Rofl •

Ji Rofl était l'un des premiers disciples de la déesse Sacrieur et l'un des plus engagés pour sa cause. Avec son ami Té Thanos, alors qu'ils étaient fils de marchands fort aisés, ils décidèrent d'abandonner tous leurs biens pour embrasser la foi de Sacrieur et répandre son culte. La déesse Sacrieur leur est un jour apparue après une bataille qui avait eu lieu près de Comme-à-L'Autre. La déesse versa quelques larmes, en signe de compassion, sur le champ de bataille encore jonché de cadavres... Ji Rofl put recueillir quelques larmes avec son calice : celui-ci réalisa depuis de nombreux miracles...

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[Quête Majeure] La relique de Sacrieur

CHAPITRE V : LA FLÛTE D'AMELIN
(7 fraouctor 649)

Keven a accepté d'aider la Main du Valet Noir à retrouver les autres objets du coffret abandonné par Léon, qu'il avait lui-même revendu après l'avoir « découvert ». Concernant la flûte d'Amelin, il a pu remonter la piste d'un vieil ermite osamodas qui vit en haut du Crâne de Pierre. Malgré des nouvelles préoccupantes de Brâkmar, les Têtes ont décidé d'engager tous les agents disponibles dans cette quête.

Après une rude ascension, accompagnée d'une envoûtante mélodie de flûte venant d'on-ne-sait-où et d'avertissements prononcés par une grave voix grondant dans les escaliers, les membres de la Main du Valet Noir firent la rencontre de l'ermite qui, disait-il, les attendaient : la flûte allait les mettre à l'épreuve.

L'ermite leur donna à boire une mixture nauséabonde qui engourdit leurs membres. Pourtant, ils durent redescendre de la montagne au pied de laquelle ils s'endormirent...

Dans ce qui semble plus ou moins un rêve, un prêtre osamodas les intima de réaliser une offrande au Dompteur Céleste dans un feu rituel afin d'apprendre à invoquer une créature de leur choix, tandis qu'un rythme soutenu de tambour battait frénétiquement. Quand Kalirr demanda au dieu Osamodas de lui enseigner l'invocation du rat, le rêve se dissipa dans une explosion de flammes alors que le dieu lui-même rejoignait la cérémonie...

Les compagnons s'éveillèrent pieds et poings liés, allongés dans l'herbe. Keven voulait récupérer la flûte pour lui-même et la revendre à bon prix. Mais Scriabine et Arlène Kwinzel, qui redoutaient une ruse du roublard, le firent déguerpir et lui reprirent la relique. La Dame de Cœur annonça également que le messager qui avait été envoyé chez les Kha'tri, pour tenter d'en savoir plus sur les problèmes de livraison à Brâkmar, était porté disparu...


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• La flûte d'Amelin •

À l’aube des temps, le monde n’était que sauvagerie et cruauté. La loi du plus fort régnait au grand dam des Douziens sans défense. Il était un village – dont l’histoire a oublié jusqu’au nom – qui résistait aux assauts derrière ses palissades de bois. Dans les montagnes voisines prospéraient des tribus de rats qui dormaient dans les profondeurs de la terre. Mais les nuits sans lune, les crocs et les griffes des bêtes refaisaient surface. On ne comptait plus les victimes et un soir, c’est bien tout le village qui faillit disparaître.

Sortant d’une caverne oubliée, un rongeur à la carrure titanesque foula l’herbe de la plaine de ses pattes velues et puissantes, son armé à ses côtés. Il était trop tard pour fuir, le monstre était rapide. C’est à cet instant, qu’aux portes du village, un disciple d’Osamodas apparut. Faisant face à l’ennemi, fouet à la main, on raconte que ce soir-là, le Dompteur Céleste avait placé sa force dans son jeune apprenti. Il se défit de son adversaire et tailla, dans son tibia, une flûte enchantée. Envoûtés par la mélodie qu’il jouait, les sous-fifres du roi des rats le suivirent. Il les conduisit jusqu’à un fleuve et noya les créatures.

On ne revit plus jamais le disciple du dieu des Bêtes mais, le lendemain, on retrouva la flûte sur la place du village. Sur son côté, il était gravé un mot : Amelin. C’est ainsi qu’on baptisa le sauveur et c’est sous ce nom qu’on chanta ses louanges.

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[Quête Majeure] La flûte d'Amelin