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[Quête Majeure] La relique de Sacrieur

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Message par Le Valet Noir 09.04.19 22:49

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LA RELIQUE DE SACRIEUR


Lorsqu'on est roi de l'Enseigne du Cœur, il est important de se tenir au courant de l'actualité. Il faut donc éplucher régulièrement la presse...

« Crise du navet dans l'ouest-amaknéen : les habitants du Trou-du-Coude et des villages voisins protestent contre la baisse des taxes à l'importation »

... Même si ce n'est pas toujours très intéressant. Mais il ne faut jamais désespérer : des fois, un petit détail, une information apparemment sans importance, peut trouver une grande utilité. N'est-ce pas grâce à quelques rumeurs de taverne que l'on a pu retrouver l'Arche du Covenant et Léon Rouget, quelques années plus tôt ?

« LE CALICE DE JI ROFL VA REJOINDRE SON TEMPLE TRENTE ANS APRÈS SA DISPARITION. La relique du Temple Sacrieur de Comme-À-L'autre qui avait été dérobée il y a près de trente-trois ans, en 616, vient d'être retrouvé par le chevalier Percecolline. Celui-ci, en effet, était en quête du précieux calice depuis l'instant-même où il avait disparu. Ses efforts sont enfin récompensés : il a annoncé solennellement rendre le calice au Temple conformément au serment qu'il avait prêté plus de trente ans plus tôt. L'acte de donation a déjà été signé auprès du notaire du village : une importante cérémonie sera réalisée pour le retour du calice dans deux semaines, qui sera poursuivie d'une semaine de festivités. Le village attend des milliers de voyageurs, venus de tout le royaume ! Rappelons que ce calice avait appartenu à Ji Rofl, martyre de la déesse Sacrieur ayant vécu au premier siècle de notre ère, au moment où la Vierge de Fer allait rejoindre le panthéon divin. Cette relique avait fait la gloire du temple de Comme-À-L'autre et sa disparition avait beaucoup ému les habitants à l'époque. »

Voici, précisément, le genre de nouvelles à-même d'intéresser Emyn Muil ! Immédiatement, le Roi de Cœur enfila son manteau et sella sa dragodinde : il allait rejoindre le Valet Noir dans son manoir...


***


— Le calice de Ji Rofl ? Vous n'êtes pas les premiers à venir me voir pour en apprendre plus, ces derniers temps. Le maître du temple m'a justement chargé de rédiger un livre sur le calice, sa disparition et la quête de Percecolline. Que voulez-vous savoir, exactement ? Je n'ai malheureusement pas beaucoup de temps à vous accorder...

— Oh, je ne sais pas trop exactement ! Disons, son histoire, de manière générale ? Quand nous avons appris que le calice avait été retrouvé, mon épouse et moi-même avons tout de suite été très émus. Nous vivons dans la région, voyez-vous ; on nous avait tant parlé de cette relique incroyable... !

Emyn Muil avait, pour une fois, troqué son antique robe bleue et son inséparable solomonk pour une livrée un peu plus élégante — contrairement à lui, Scriabine n'avait guère besoin de changer ses habitudes vestimentaires pour afficher le bon goût luxueux des classes dominantes...

— Ce que, par pudeur, ne dit pas mon mari, c'est que nous envisageons en fait de faire une donation au Temple pour aider aux frais d'entretien de cette merveilleuse relique...

La Dame de Cœur, il est certain, savait s'y prendre : avec un ton de la voix et une gestuelle impeccablement maîtrisés, elle arrivait toujours à susciter... disons, l'intérêt de son interlocuteur. Son « mari » hocha vivement la tête, pour appuyer son propos. Le père Blasé, scribe du Temple de Comme-À-L'autre, affichait tout-à-coup une mine intéressée.

— Oh, je vois ! Pour des fidèles si vertueux, je peux bien prendre un peu de temps. L'histoire du calice, donc ? Hé bien, il appartenait au saint protecteur de notre temple : Ji Rofl. C'était un des premiers disciples de la déesse Sacrieur, et un des plus engagés pour sa cause. Il a vécu au premier siècle, lorsque le culte de la déesse commençait à se répandre. Avec son ami Té Thanos, alors qu'ils étaient fils de marchands fort aisés, ils décidèrent d'abandonner tous leurs biens pour embrasser la foi de Sacrieur et répandre son culte. Ils voyageaient de ville en ville, se nourrissant de racines et de baies sauvages, et mendiaient pour donner aux pauvres. À cette époque, la première guerre entre Bonta et Brâkmar avait causé beaucoup de malheur ; ils œuvraient donc à alléger les peines des plus faibles... Appliquant à la lettre les commandements de la déesse, ils versaient leur sang en utilisant des clous pour racheter les souffrances du monde — nous avons d'ailleurs quelques authentiques clous de Ji Rofl ici-même. La déesse Sacrieur leur est un jour apparue après une bataille qui avait eu lieu près d'ici. La déesse versa quelques larmes, en signe de compassion, sur le champ de bataille encore jonché de cadavres... Ji Rofl put recueillir quelques larmes avec son calice : celui-ci réalise depuis de nombreux miracles. Lorsque Sacrieur fut admise au panthéon divin, Ji Rofl décida de fonder son temple — c'est-à-dire celui-ci — avec ses disciples. Té Thanos, lui, construisit le sien quelques collines plus loin : c'est entre ces deux endroits que s'était déroulée cette fameuse bataille où est apparue Sacrieur. Ji Rofl vécut longtemps et eut beaucoup de disciples ; Té Thanos, lui, est mort assez jeune d'une maladie causée par la rouille de ses clous...

— Quelle histoire incroyable ! commenta Emyn.

— Et tellement touchante... ! fit Scriabine, mimant une vive émotion.

— Et donc, ce calice a disparu ?... continua Emyn qui venait de prendre son « épouse » par le bras, comme pour communier avec elle dans cette sainte émotion.

— Oui, hélas ! Un beau matin, il y a trente-trois ans environ, les disciples de Sacrieur avaient trouvé le reliquaire vide. On ne sait comment, un voleur avait réussi à s'en emparer sans même éveiller l'attention des gardiens. Le peuple fut très ému de cette disparition, lui qui était d'une si grande dévotion pour cette relique qui faisait de nombreux miracles...

— Mais, fort heureusement, messire Percecolline se mit en quête de le retrouver... Qui est-il, d'ailleurs ? questionna le Xélor.

— Messire Percecolline est un chevalier Iop, héritier des comtes de Percecolline qui doivent leur nom au château qu'ils ont sur la colline là-bas (le Sacrieur montra une antique bâtisse sur les hauteurs, de l'autre côté de la vallée de Comme-À-L'autre), qui, dit-on, a été percée de nombreux souterrains au cours des guerres seigneuriales avant l'unification du royaume. Quoi qu'il en soit, ce noble chevalier très aimé du peuple fut lui aussi profondément touché par la disparition du calice. Alors que l'émotion populaire était à son comble et que tant de larmes coulaient sur les joues des fidèles hébétés, réunis devant le Temple, il annonça haut et fort qu'il partirait en quête du calice disparu et n'aurait de repos tant que celui-ci n'aurait retrouvé sa place légitime auprès des disciples de Sacrieur.

— Quel noble chevalier il doit être ! commenta, toujours « très » émue, Scriabine. C'était donc le début d'une quête légendaire...

— Exactement. Pendant trente-trois ans, Percecolline n'a pas cessé de parcourir le monde en quête d'indices sur le calice. Il voyageait beaucoup, seul, déterminé, même s'il devait troquer le confort de son château pour les bois obscurs et les plaines désertes des contrées sauvages. Et sa détermination devait porter ses fruits : sa longue et minutieuse enquête lui a finalement permis de retrouver le calice, comme vous le savez !

— C'est tout simplement incroyable ! Quel courage ! Mais comment a-t-il fait ? Où était le calice, finalement ?

— C'est une bien longue histoire ! Pour faire simple, Percecolline s'est fié à la réputation de sainteté de la relique : à l'écoute de toutes les rumeurs, il nota tous les bruits qu'il entendit sur les miracles ayant eu lieu depuis la disparition du calice. En enquêtant sur chacun d'eux, il parvint finalement à reconstituer le parcours de l'objet. Finalement, sa quête le guida jusqu'à un village abandonné, au bord d'un lac. Les lieux étaient déserts, les maisons pour la plupart détruites. Soudain, un vieil homme apparut d'entre les masures en cendres : il donna à Percecolline son ultime indice. Le chevalier comprit en effet que le dragon qui avait détruit le village détenait le calice dans sa tanière : il partit donc à sa rencontre et, après un combat féroce, terrassa la créature. Il trouva dans grotte un grand trésor : il n'en garda que le calice et donna le reste aux habitants du village encore en vie pour qu'ils puissent le reconstruire...

— Par tous les dieux, cette histoire est passionnante ! s'exclama Emyn.

— Si vous voulez la connaître dans son entièreté, sachez que sa version imprimée sera disponible en vente pour la cérémonie pour la modique somme de 200 kamas... Pour 400 kamas, vous pourrez même vous procurer une version illustrée par les soins du maître enlumineur du temple !

— Oh ! Nous ne manquerons pas d'acheter notre exemplaire ! fit Scriabine, toute appuyée contre son petit « mari » qu'elle regardait d'un air entendu. Hé bien, dans ce cas, nous vous ferons parvenir prochainement la donation dont nous vous avons parlé plus tôt... Merci pour ce précieux temps que vous nous avez si gentiment accordé, père Blasé.

— Tout le plaisir est pour moi ! C'est toujours un bonheur de discuter avec nos fidèles dévots...


***

Emyn Muil et Scriabine Castrellan retournaient à bride abattue au manoir du Valet Noir. Il ne faisait aucun doute : ce calice est bien celui qu'avait dérobé le chef des Maraudeurs il y a précisément trente-trois ans...


Illustration : Mit wehenden bannern (détail) de Pechswinge
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Message par Kalirr 09.06.19 12:28

Le Zaap les avait conduits jusqu’en Amakna. De là, ils avaient emprunté une diligence qui cahotait à flanc de montagne en direction du sud. La lueur de l’astre céleste faiblissait à vue d’œil, mais les quelques rayons encore présents éclairaient les pierres opalescentes d’une citadelle perchée dans les hauteurs, sortant de la montagne comme une excroissance de celle-ci. Fière demeure des Percecolline depuis de nombreuses générations, le massif bastion toisait le petit village de Comme-à-l’Autre situé en contrebas. C’est dans ce dernier que la voiture laissa descendre trois de ses passagers avant de poursuivre sur la route, dans une épaisse forêt qui jouxtait le hameau.
 
Le trio de voyageurs poursuivit à pied et arriva bientôt face à la porte ronde du seul débit de boisson des environs. Derrière eux, sur une colline surplombant la vallée, la déesse Sacrieur observait leur déplacement par le truchement de son temple. Un petit homme bedonnant, aux ailes noires et membraneuses, séparait le groupe de l’huis. C’était le propriétaire de la taverne qui les invita à entrer et les plaça dans la salle principale.
 
Le tenancier les introduisit auprès d’Oscar Radoc, fidèle ami de Percecolline et ayant partagé toutes les aventures de ce dernier. C’est ainsi que la Main resserrait trois de ses Doigts autour du malheureux
 
« On est venu entendre vos histoires, et celles de monsieur Percecolline, commença Olgah en s’installant sur un tabouret.
– Ah ! Vous, vous avez entendu parler de nos techniques de combat à base de bananagrumes, pas vrai ? répondit Oscar.
– Vous avez utilisé des bananagrumes contre un dragon ? »
 
Épargnons-nous toute la conversation qui suivit et qui eut pour substance l’explication technique du combat à la bananagrume, fruit d’une « réflexivité agronomique ». Toujours est-il qu’à force d’engloutir saucissons, fromages et pâtés – sans oublier de les arroser abondamment de cidre – le seigneur Radoc fut contraint de se diriger aux toilettes.
 
Ce fut l’occasion pour Varjo et Tesmort de discuter avec un groupe de paysans du cru, passablement alcoolisés. On entendit tout – mais surtout n’importe quoi – sur le seigneur de ces terres. Était-ce un grand guerrier, un ivrogne notoire ou un fabuliste inventif ? Nous ne le saurons jamais vraiment. De cette discussion houleuse, les agents du Valet Noir n’apprirent que peu de choses. Cependant, le temps avait continué sa course lors de la conversation et avait permis au fameux Percecolline de faire une entrée discrète dans l’établissement, rapidement rejoint par son fidèle ami, Oscar Radoc.
 
Le maître du domaine ne se fit pas prier lorsqu’on lui demanda de conter sa célèbre histoire. Un récit que les Doigts regrettèrent amèrement, Tesmort plus que les autres, tant il fut abracadabrantesque, changeant et, au final, incompréhensible. Comble de tout cela, Percecolline n’était plus en possession du Calice recherché puisqu’il l’avait confié à un ami – Keven – pour un lavage rituel de l’objet. Le trio se mit alors en route, en compagnie de Percecolline, pour la maison du plongeur et de son eau de vaisselle sacrée. 
 
Dans une cave mal éclairée, Keven écoulait sa camelote à quelques héros à la recherche d’outils de torture. Il fut interrompu par les agents du Valet Noir en quête des Trésors de leur chef. Et, lorsqu’on demanda où se trouvait le Calice, la surprise fut générale face à sa réponse inattendue : « Vendu à un temple Sacrieur. Le meilleur endroit pour entreposer un Calice. »
 
Les Doigts apprirent, néanmoins, que la relique se trouvait dans le temple des Écorchés de Sacrieur non loin du village. Heureuse coïncidence ou signe du destin, les prêtres de la déesse étaient tous partis en pèlerinage et ne devaient pas remettre les pieds à Comme-à-l’Autre avant la tombée de la nuit.

L’équipe se dirigea donc vers le temple. Ses membres se retrouvèrent dans une salle unique dédiée au culte, mais Olgah eut tôt fait de découvrir un mur dont les talents cachés se révélèrent être ceux d’une porte. Il fallait maintenant trouver comment l’ouvrir. En la matière, les Doigts se laissèrent aller à la plus grande des folies ! Après avoir lu des livres, déplacé le mobilier, mouillé des bouquins, attaché Percecolline à un chevalet, trempé des grimoires dans du sang et détaché le pauvre Percecolline, ils trouvèrent enfin la solution. 
 
L’inscription « c.2 » gravée sur le mur-porte renvoyait au deuxième commandement de Sacrieur : « Tu feras preuve d’un bon sens du sacrifice près de chez toi. » Cela leur remit en mémoire une information lue dans un ouvrage qui disait en substance que le sang d’un Sacrieur ou la vie d’un Douzien pouvaient ouvrir les passages fermés par un charme sanguin.
 
La décision ne fut pas des plus simples, mais les échos de rires en provenance des bois alentours laissèrent penser que les prêtres du lieu étaient de retour. Avec le consentement de ses acolytes, Olgah plongea la lame d’un poignard dans la poitrine du seigneur Percecolline qui s’effondra sur le sol dans un cri lugubre. Il rendit son dernier souffle sur les dalles en pierre froide tandis qu'un liquide rougeâtre et chaud s’écoulait de ses veines sur le sol. La porte s’ouvrit.
 
Ainsi, les complices du Valet Noir s’enfuirent dans la nuit avec la précieuse relique de leur maître laissant derrière eux le souvenir d’un innocent frappé par la main de la forfaiture et de l’avarice.
 
 
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Gestionnaire III
Le maître-gestionnaire est un marionnettiste habile. Il est en mesure de gérer plusieurs réseaux aux quatre coins de Terra Amakna en même temps et, parfois même, de les voir s'entremêler.
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Le négociateur expert maîtrise son art autant que son discours. Il n'aura pas peur de traiter avec des marchands, des commerçants ou tout autre personne rompue à l'exercice.
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Escroc
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Message par Arlène Kwinzel 09.06.19 12:39

« Chatooooon, c’que c’est drôle ! Et c’est vrai ?
- Aussi vrai que j’ai vendu ma mère pour acheter mon premier bateau !
- Oh ? Un deux-mâts ?
- Même si je l’estimais beaucoup, elle ne m’a rapporté qu’une barcasse… Mais, hé…
- …il faut bien commencer quelque part ? Huhuhu !
- Hahaha ! »

*
* *
* * *


« De c’que le gars Keven m’a raconté, le calisson lui viendrait d’une transaction passée il y a belle lurette. Un type qui n’pouvait pas rembourser c’qu’il lui devait, une histoire de compensation… L'a prétendu pouvoir trouver la somme due, après quelques claques sur le museau, c’qui a mis la pupuce à l’oreille du Keven.
- Nous brûlons d’entendre ce que tu as appris…
- Si fait, Mamatriarche ! Voyant qu’le corniaud était prêt à passer à la caisse, l’créancier l’a… laissé prendre les devants ? Ouais, laissé. Il l’a suivi discrètement jusqu'à l'orée d'un bois, entre Madrestam et un village du coin… Là-bas, il l'a zieuté pendant qu'il déterrait c'qui s'avéra être un coffret. Ni une, ni deuze, l'Keven lui surine toute envie de la jouer solo et s'rend compte qu'il peut pas tout emporter 'vec lui. 'l'est rev'nu avec des gars à lui pour transporter le magot et l'ramener dans leur planque de Madrestam. C'est là-bas qu'il aurait « qui-quitte-la-table-ment » partagé le cont'nu du coffret.
- Ce qui, en articulant, signifie… ?
- Cela signifie que le calice venait d’un type qui le tenait sans doute d’un autre et que le serviable Keven l'a ramassé entouré d'un tas d’ordures…
- La légende en prend un sacré coup !
- Et encore, 'savez pas l'plus fin...
- Mais cela ne saurait tarder, je suppose ?
- T'es trop forte ! Figurez-vous que l'Keven a refourgué le calice au valet du Percecolline, à cause d'une histoire de vaisselle cassée à remplacer. Et c'est qu'une fois que l'bidule a été r'connu par l'un des prêtres de Sacrieur que Percoco a confié son bien à Keven – sans s'douter qu'il v'nait d'chez lui – pour qu'il bénéficie d'un « nettoyage rituel » en vue d'la cérémonie religieuse qui d'vait avoir lieu au temple de la Mère des Douleurs.
- Sommes-nous certains qu’il s’agit « du » calice ?
- Voui, la description et les détails donnés par l’ancêt…
- Ahem.
- … notre très vénérable hôte, pardon. La description et les détails concordent, disais-je. Il s’agit bien du calice dans lequel le très dévot Eurysthée Thanos récupéra le sang de Saint Ji Rofl lors de l’ultime crucifixion de ce dernier. Soi-disant que le jus d’boudin avait des pouvoirs particuliers d’puis qu’la Dame Écarlate avait – paraît-il – béni le gars Rofl. 'fin, y aurait matière à débattre sur c'point : certains r'ligieux parleraient d'une larme de Sacrieur plutôt qu'du sang d'un d'ses prophètes...
- As-tu glané quelques informations supplémentaires ? Y a-t-il des nouvelles du reste du contenu du coffret?
- Aucune trace du reste, mais j’ai d’mandé au bon Keven de s’mettre sur le coup.
- Bien, dans ce cas, très chers, il ne nous reste plus qu’à remettre « sa » précieuse relique à notre bon maître.
- …
- Oui.
- Faisons comme ça ! »
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Crocheteur
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Furtivité II
Bah dis donc... On t'voit plus aux soirées ! Le deuxième niveau de furtivité permet au membre de se placer dans l'angle-mort de sa cible, en exploitant son environnement, les tiers présents, et les failles dans la vigilance des personnes suscept
Style de combat III
Le dernier niveau du style de combat permet de déceler le point faible chez l'adversaire, mais
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