Un bijou pour Shanigami

[Rp forum ouvert à Shanigami et Garnann suite à une affaire conclue avec la bijoutière]

Je marchais avec Garnan, revenant du centre ville d'Astrub où ce dernier avais accepter de m'accompagner voir un magasin alimentaire pour familier.
Au milieu de la foule qui s'amassait sur la place du Zaap, nous tentions de discuter malgré le bruit ambiant.

- ... Parce qu'avec des graines d'avoine, ça leur crée des problèmes de digestion. Alors j'essaie de leur donnée du sésame...

Je ne sais pas bien si mes mots intéressait l'homme au masque, en face de moi. Ne voyant pas l'expression de son visage, je pars du principe que tant qu'il est tourné dans ma direction, c'est bon signe.
La discussion allait bon train, nous quittons les imposants remparts de la ville pour nous diriger plus à l'est, en direction du Lépreux Chauve.

Accepter cette affaire avec Yenepha ne m'enchantait pas particulièrement. Mais je préférais cela à l'idée de devoir la voler où voler d'autres gens innocent pour le seul fait de mon idée d'offrir à Insty, un collier de valeur qui refléterais assez bien à mes yeux, la valeur que peut avoir la charmante Trèfle. Sim ne comprends pas tellement l'attention que je lui porte.
À vrai dire, je ne me comprends totalement moi même. Mais ... il y a ce sentiment ... celui-même qui ..

La voix de Garnan me sort de mes pensées. Nous sommes devant la porte de l'établissement. Je réajuste mon chapeau, donne quelques coups de main sur ma cape au niveau des épaules, et entre.

Comme je pouvais m'y attendre, la Crâ aux 1000 rubis se trouve attablé, buvant quelque chose. Ses yeux semblent se lever vers nous lorsque nous franchissons le pas de la porte. Je lui adresse un Hochement de tête.

- Yen. Comme convenu, nous voici.

Je passe à côté de l'archère et pars déposer une petite pièce sur le comptoir, en échange d'un thé qui me permettra au moins de m'occuper les doigts le temps d'obtenir plus d'information.
Nous avons un peu discuter avec Garnan. Je lui ai bien précisé, qu'en aucun cas, je ne me rabaisserais à tuer qui que ce soit. Je ne suis pas un tueur.

Je vais m'asseoir en face de Yenepha, pose mon thé chaud sur la table et attends que les choses sérieuses commencent. Voyons voir quelle est la valeur de l'or, aux yeux d'une bijoutière.

Après avoir montré sa bague à Garnan, Yenepha commence à nous expliquer le plan. Je l'écoute attentivement entre deux gorgées de thé. Je grimace. Il est un peu fade, mais ce serait sûrement impoli de chercher du sucre maintenant qu'elle est lancée dans sa description.

- [...] bien entendu, tu as une meilleure opportunité, libre à toi et à ton imagination de procéder autrement.

Oui merci ... je connais mon métier. C'est incroyable de se rendre compte à quel point, on me prend pour un demeuré à dire des évidences.

- [...] L'une de ces tombes est marquée d'une petite croix discrète en dessous du nom du macchabée [...]

Une tombe avec un x ... Cela aurait été plus rapide et simple de directement nous donner le nom de la tombe, mais bon. On est bon pour une fouille minutieuse une fois sur place. Enfin quoi que le plus rapide serait juste de ce caché et attendre qu'un de ces types se pointe et nous indique l'entrée.
Le côté positif, c'est que je suis content de partir pour Brakmar. J'aime bien la ville, et je commence à la connaître à force de m'y rendre.

- Mais admettons que vous puissiez attirer un roublard à l'extérieur, que Garnann le chope et le maîtrise. Que toi Shanigami tu lui [...]

Non mais je rêve où elle est en train de nous dire quoi faire... Je suis assez grand pour savoir qu'infiltrer un camp de bandit nécessite quelques préparations. Pour qui elle se prend cette Crâ, donner une leçon à un coeur sur les méthodes d'infiltrations. Qu'elle s'occupe de ces cailloux et qu'elle me donne ce que je lui ai demandé, ce sera déjà pas mal.

Je garde mes réflexions pour moi-même et lui fait un grand sourire, le visage légèrement penché sur le côté. Lorsqu'elle sort un second papier. Il s'agit d'un croquis de collier. Je ne m'y connais absolument pas, donc impossible de prédire s'il est effectivement magique. J'espère juste que si c'est le cas, il ne va pas nous exploser dans les mains. Dans le doute, je demanderais à Garnan de le prendre.

- Ce serait mieux que vous ne preniez pas vos cartes de la Main.

- Heu ... Désolé Yenicha, mais il est hors de question que je me sépare de ma carte. Elle m'a été donnée par mon roi. Et m'en séparer, ce serait un peu comme trahir la confiance qu'il a placé en moi. À ce compte-là .. j'imagine que tu dois la laisser dans ta table de nuit de peur de la perdre en ville.

Nous pensent t-elle si incapable que ça au point de crainte de notre capture ? J'ai même l'impression qu'elle considère ces bandits comme assez intelligents pour faire le lien entre une carte à jouer, et une organisation sensée être secrète. Si c'est le cas, c'est que ce Yer Fouyz en sais plus qu'elle ne nous le dit.

- Waaa, t'as super bien préparer ça. Hihi. J'ai une question : comment tu connais autant de choses sur eux ?

En rentrant dans le Lepreux Chauve Garnan adresse un signe de tête a Yenepha en guise de salutation

"Elle fait glisser le bijou vers le Zobal pour lui laisser le temps de l'admirer""
Le zobal observe attentivement l’anneau. Il était à son goût.

"On ne mentionne pas mon nom[...]"
Elle nous prend pour qui bien sûr qu’on ne va pas mentionner son nom. On ne va pas balancer un doigt à une bande de criminelles surtout qu'elle ne sait sûrement pas se défendre toute seule.

- Ce serait mieux que vous ne preniez pas vos cartes de la Main.

- Non désolé, mais je garde toujours ma carte sur moi.

Elle nous prend pour qui ? Comme si on allait se faire attraper. Enfin, je suis juste là pour renforcer ma cohésion avec Shani en vue de notre future mission. On va donc finir cette histoire de cailloux magique le plus vite possible.

-Bien, si vous avez des questions...
-Non pas de question.

Nous marchons depuis plusieurs dizaine de minute, par delà les murs de la cité rouge. Je peux de nouveau sentir les éfluves chaudes et souffrées de cette ville, emplissant mes poumons et mes yeux de ce que les rivière en fusion ont à offrir.

Le voyage avec Garnan fut agréable et calme. Gambader dans la nature est toujours un réel plaisir pour moi. Nous n'avons dû nous arrêter qu'à deux reprises, pour venir en aide à un scarafeuille immature coincé sur le dos et également pour que je puisse aider un chacha coincé dans un arbre. Garnan ne semblait pas ravie que nous venions ainsi en aide aux créature sous la bienveillance d'Osamodas. Il se contentait de me regarder de loin en frappant du pied sur le sol.

Une fois arrivé à Brakmar, l'envie de faire un tour dans les établissements auxquels je suis habitué me pris. Mais nous avions perdu assez de temps comme cela. Et nous aurons bien mérité de boire un verre une fois le collier en notre possession.
Nous nous dirigeons vers le lieux indiqué par la crâ aux diamands. La vérité me fit l'effet d'une trahison, une promesse qui s'envole.

- C'est ça ... son cimetière. MAIS y a que deux pauvres tombent qui se batte en duel dans un carré de jardin !

J'ai énormément de mal à comprendre comment des bandits pourraient choisir de se cacher dans un cimitière aussi petit. Alors qu'ils auraient surement eu plus rapide d'investir une des maisons à l'abandon. Enfin après tout, je ne suis pas un bandits, c'est peut-être une tradition de se terrer sous terre.
Je regarde mon complice masquer, prêt à avoir son avis sur la situation. Pour le moment, il n'y a pas chacha qui vivent à l'horizon. Mais cela ne durera peut-être pas.

Le voyage n'a pas été long, mais Shani a trouver le moyen de s’arrêter deux fois. Je ne comprends pas pourquoi il s’occupe autant des animaux qui ne lui appartienne pas, c’est complètement inutile. Enfin bref, nous voila arriver devant le cimetière.

- C'est ça ... son cimetière. MAIS y a que deux pauvres tombent qui se batte en duel dans un carré de jardin !


- Bon maintenant, on doit choper deux de ses mecs volés leurs fringues et on rentre la dedans

- Bon maintenant, on doit choper deux de ses mecs volés leurs fringues et on rentre la dedans

Le Zobal dit vrai. Nous n'aurons pas grande chance d'entrer sans nous déguiser.
J'analyse rapidement l'environnement qui nous entoure. Le cimetière est entouré d'un large chemin, il est impossible que quelqu'un puisse s'en approcher sans que l'on puisse le voir. Ce qui signifie à l'inverse que nous ne pourrions approcher discrètement de cette personne une fois celle-ci aux grilles du cimetière.

Je lève la tête et tourne mon regarde tout autour de moi. Par delà le masque de Garnan je distingue que toutes les maisons du coin semblent réellement abandonnées. Ce sera déjà un bon point que de commencer par là.

- Garnan. Tu penses pouvoir enfoncer une porte ? Histoire qu'on se mette à l'abri, et qu'on puisse investir une fenêtre présentant une ouverture entre deux planche de bois comme ...

Je cherche quelques secondes celle qui serait la mieux placé.

- Celle-ci.

Je désigne du doigt une maisons présente sur le côté du cimetière. Nous permettant de voir les tombe de profile. Elle nous permettra de voir sous laquelle d'entre elles la trappe se situe. Nous allons donc sûrement devoir laisser un premier bandit passer. Ne serais-ce que pour apprendre à les reconnaitre à leurs habits et savoir d'avance où et comment cette trappe s'ouvre. S'il s'avère qu'un mot de passe est requis, où qu'un mécanisme étrange est utiliser, cela nous évitera de griller notre couverture dessus.

Je me tourne vers la porte que j'ai désigné à Garnan, dans l'espoit que le Carreau accepte ma requête et qu'il nous permettent d'acquérir notre point d'observation.
Le temps qu'il prenne sa décision, je fait apparaitre Spike, mon tofu noir, dans la paume de ma main et marche un peu.

Je m'avance quelques kamètres plus loin jusqu'au pied d'un arbre qui pousse tout contre les grilles petit carré herbeux. Je lève alors le bras dans le but de faire sauté Spike sur une des branches. Suite à quoi je tente de lui expliquer :

- Si quelqu'un approche. Piou Piou. Hum ?

L'oiseau me regarde en penchant la tête sur le côté. Je soupire et revient voir mon compagnon masqué. J'espère qu'ils comprennent un peu quand je leur parle quand même. Surtout quand je leur dit que je les aimes.

- Ouais mais depuis le temps qu'on lui dit, hein ! Je reviens je vais pisser !

La voix d'un homme se fait de plus en plus nette sous la trappe, de toute évidence, quelqu'un est en train de remonter l'échelle.

- Hein ?! Ouais d'accord... Je ramènerai des bières au passage. Vivement qu'on change de planque demain ! Cette échelle commence à sévèrement me scier les pattes... On aurait au moins pu installer une bassine pour pouvoir tranquillement se vider la vess...

Il semble redescendre, peut-être juste le temps de récupérer ses kamas pour aller chercher les fameuses bières. Dans tous les cas, le temps presse et si une carte doit être jouée, c'est maintenant.

- Garnan. Tu penses pouvoir enfoncer une porte ? Histoire qu'on se mette à l'abri, et qu'on puisse investir une fenêtre présentant une ouverture entre deux planche de bois comme ...

- Bien sûr dit moi juste laquelle

- Celle-ci

Garnan s’avance vers la porte pointé du doigt par l’osamoda. Le zobal inspecte la porte puis recule et donne un grand coup de pied dans la porte qui vole en éclats
Garnan rentre dans la maison.

- Aller Shani dépêche toi de venir ou on va se faire repérer.

Je m'engouffre dans la maison, laissant le zobal avancer devant moi, juste au cas où. L'endroit est vide à l'exception de quelques rares meubles en piteux état. Ils sont tous, tout comme le plancher, recouvert d'une importante couche de poussière. Celle-ci se répand dans l'air et remplit tout l'espace des suites du mouvement d'air causé par la porte explosé.

J'aurais préféré qu'il parvienne à simplement l'ouvrir plutôt que de la désintégrer ... m'enfin on est à l'abri. Je jette un dernier coup d'œil à Spike, et me dirige vers ce qui me semble être un escalier. À chacun de mes pas, le sol sous mes pieds se met à grincer, il en est de même pour les escaliers.
J'avance prudemment, ayant l'impression que sous chaque pas, une des marches est sur le point de s'effondrer en m'emportant à l'étage inférieur.

Lorsque je parviens enfin au 1er et unique étage, j'aperçois des filins de lumière traversé les trou laissé dans les fenêtre baricadé. L'étage est encore plus vide que le rez de chausser. Aucun meuble. Il reste une sorte d'ancien lustre en bois encore miraculeusement suspendu au plafond.
Je pars m'installer devant une fenêtre et m'assure d'avoir une vue suffisante sur le cimetière.

- C'est bon je vois les tombes, ainsi qu'une grande partie du chemin qui entoure le cimetière.

Ma voix résonne dans la pièce vide, il va falloir parler doucement pour ne pas ébruiter tout le quartier. N'ayant aucune chaise à disposition, je suis obligé de m'arquer en avant pour pouvoir pleinement distingué quelque chose dans le trou de la fenêtre. Je place mon chapeau devant ma bouche pour tenter d'éviter de respirer de la poussière, et finir par éternuer.

Désormais, ce n'est qu'une question de temps. Mes yeux fixe tantôt les tombes, tantôt l'arbre où Spike reste sagement. De temps à autre, je crois distinguer un mouvement dans la rue, mais il ne s'agit à chaque fois que d'une ombre vacillante dû au lampadaire.

Maintenant que nous sommes un peu plus posé, comment procédera t-on lorsque quelqu'un approchera de la tombe. Et que faisons nous si un nombre insuffisant venait à entré. Nous laisserons le premier nous indiquer sous quelle tombe entrée, et comment. Mais ensuite ? S'il n'y avait qu'un seul déguisement... et si Yenepha se trompait et qu'il existait d'autres sortie.
Il est bien imprudent de croire sur parole une jeune novice du trèfle... mais cette affaire concernant les siennes, j'imagine qu'elle a été plus attentive que lorsqu'elle avait bu son verre à notre première rencontre.

Le chapeau que je tiens cache le petit sourire que j'esquisse en repensant à ce moment. C'était une rencontre amusante.

Alors que je portais mon attention sur les environs, un bruit suspect fit revenir mon regard en direction du cimetière. Deux roublards s'élèvent depuis le sol, refermant derrière eux une petite trappe.
Spike, qui ne s'attendait sûrement pas, tout comme moi, à ce que quelqu'un sorte et non ne rentre des trappes, s'envola sur un toit un peu plus loin en piaillant.

Très rapidement, les deux hommes se dirigèrent vers notre direction.
Je m'en doutais ... pourquoi le carreau ne peut-il pas agir avec un minimum de tact.
La bonne nouvelle, c'est que la trappe ne semble à première vue ne posséder aucun mécanisme où piège caché, au vu de la facilité avec laquelle ces deux individus en sont sortis.
La mauvaise, c'est que nous n'aurons peut-être jamais l'occasion d'en découvrir plus, si nos jours se finissent dans cette ruine.

- Garnan, je pense que c'est à toi de jouer ... ils arrivent.

À peine ai-je le temps de dire cela, que j'entends déjà le plancher de l'étage inférieur grincer, et voila que des pas s'amènent depuis l'escalier.
Je jette un œil à la pièce, mais celle-ci est toujours aussi vide. J'attrape mon fouet ... mais espère ne pas avoir à m'en servir. Je déteste la violence ... Garnan, il va falloir que tu me sortes de là. Après tout .... c'est toi qui à exploser cette porte et nous à fait repérer, il est normal que ce soit toi qui répares t'es erreurs.

Je me colle au mur duquel débouche l'escalier, afin d'être dans les dernières choses à être vue.
Je les entends grimper ... de plus en plus près ...

Je tente de contrôler ma respiration. Je suis d'avantage habitué à me contrôler dans des situations où ma vie n'est pas directement en jeu, où du moins une fois m'être présenté sous une fausse identité.
Je ferme les yeux, tentant de me concentrer sur les sons émis, de capter le moindre son qui pourrait m'informer de quoi que ce soit. Si seulement Insty était là elle aurait sûrement pu entendre autre chose que mes stupides oreilles de voyant ne le peuvent.

- ARGH !

- Crétin.. Grouille toi c'est pas le moment !

C'est le moment ! Quelque chose est arrivé, et quoi que ce soit, nous n'aurons peut-être pas d'autre occasion de prendre avantage. Je fixe alors la réaction de Garnan, mon poing toujours fermement serré sur le manche de mon fouet.

Garnan était en train de faire le tour de la pièce dans laquelle il était enfermé avec Shani a la recherche d’un autre sortie au cas où ses roublards viendrait à rentrer.

- Garnan, je pense que c'est à toi de jouer ... Ils arrivent.

Le zobal se retourne vers Shanigami

- Ils sont combien ?

L’osamoda lui répond en levant deux doigts.

OK, ils ne sont que deux, je devrais pouvoir les maîtriser. Il ne faut pas que tache ou déchire leurs vêtements cela risquerait de mettre en péril notre infiltration.

- ARGH !

- Crétin.. Grouille toi c'est pas le moment !

Ho une ouverture ?
Le disciple du carreau jette un coup d’œil à Shani pour voir si il est a l’abri, lui donne son sabre et murmure :

- Juste au cas où.


Garnan avance ensuite vers l’escalier et en voyant l’homme avec la jambe dans les planches, il décide de sauter l’autre roublard.

Garnan se relève sans trop de difficulté. Il frappe l'homme en dessous de lui à la tête pour l'assommer puis cherche du regard l'autre roublard. Une fois qu'il a trouvé ce dernier, le zobal cour vers lui tente de le tacler au niveau du genou.

Je peine à repérer si c'est bel et bien Garnan qui est debout, où s'il s'agit d'un de ses bandits. Je lève bien maladroitement le sabre que le zobal m'a donné.

- Garnan ?! C'est toi...

- Évidemment que c'est moi !

Je rabaisse l'arme, soulager de ne pas devoir faire usage de son arme. Mais aussi de savoir que Garnan à gérer la situation d'une main de ... enfin bref ... il a fait sa part du travail. Pas la peine d'en faire trop.

Je saute en bas et m'approche des deux roublards inconscient en toussotant un peu en rendant son arme à mon compagnon d'aventure. Rangeant au passage mon fouet.

- Pour la partie discrétion, ça se pose là. Allez ne perdons pas de temps, avant que d'autre rapplique.

Je commence à retirer mes habits, et les mets dans un coin de la pièce, puis je m'acharne à retirer les bottes et le reste des habits des deux scélérats. Garnan commence à m'imiter et nous sommes bientôt prêt.
Bon prêt si on oublie que je suis bleu... et que j'ai une queue et des cornes. Et que mon compagnon roublard va sûrement devoir retirer son masque pour être crédible.

hormi ces petits détails, nous ressemblons désormais à de véritable bandits tout droit sorties des plus gros livre d'histoire pour enfant. Nan, mais sérieusement, j'ai l'air ridicule. Ça sent la sueur et la poudre (à canon). J'ai un truc dans la poche, je n'ose même pas mettre la main dedans afin de ne pas me retrouver en face d'un vieux mouchoir périmé.

Je sors dehors, et tends la main pour faire revenir Spike. Celui-ci me fixe et commence à piailler, en continue.

- Mais rhoo ... c'est moi !! Tu m'as pas reconnu ?

Je retire le foulard qui me barde le visage et la capuche qui masquait mes cornes. L'oiseau hésite et finalement revient ce poser sur mon épaule, près de ma nuque. Je lui donne quelques petites tapes amicale sur la tête. C'est un brave tofu, je vais le garder un peu avec moi, il peut toujours servir. D'ordinaire Spike est de nature un peu aggressive, c'est le combatants des sept.
J'espère que l'effet du déguisement sera le même avec les bandits.

Je me dépêche de remettre ma capuche, masquant ainsi Spike sous elle, et mon foulard avant que quelqu'un ne vienne. J'avance d'un pas décidé avec Garnan vers la trappe. La saisie d'une main et l'ouvre d'un seul geste.
L'air qui s'en dégage me fait deviner que l'endroit ne doit pas être aéré bien souvent, je distingue au bout d'une longue échelle de cordes quelques lumières. Espérons qu'elles ne suffisent pas à ce que l'on remarque ma couleur de peau dans l'obscurité.

Je descends, laissant Garnan quelques instants de plus à la surface. Mon coeur bat fort à l'idée de me trouver nez à nez avec le roublard qui nous attends sûrement tout en bas.

Durant le temps que me prend cete descente en enfer, j'ai un peu de temps pour réfléchir à mon approche.
Etape 1 : repéré le chef.
Etape 2 : repéré le collier
Etape 3 : trouver un prétexte pour le prendre
Etape 4 : fuir

Le plan semble facile à faire, dit comme ça. Une fois en bas, même avec le zobal à mes côtés, une erreurs me couterais cher. Mais peut-être moins que si j'avais eu à acheter ce collier, qui sait.

Mon pied touche le sol, je me retourne et fait face à un Roublard. Cepedant la première chose qui me frappe c'est cet ENORME CROC GLAND enchaîné !!
Mais qu'est-ce que c'est que ce monstre ! Et ... et comment il à fait pour descendre l'echelle ?!

J'essaye d'agir avec naturel, je lève une main en direction de mon interlocuteur, et détourne le regard de la créature, dont j'aurais sûrement apprécié la présence si ce n'était au fond d'un tunnel bardé de roublard. Mes yeux croise sur ma droite, un peu au fond d'une grande pièce, deux autres roublard, affairé sur des table éclairer de lampes. La table semble parsemé de divers point brillant que je n'arrive pas à différencier d'ici.

J'attends un peu bêtement et avec anxiété que Garnan puisse me rejoindre, où que quelques chose m'aide à deviner quoi faire, si je me dirige vers le coin de la salle cela aura l'air suspect ? Il faut que j'évite de m'approcher du Croc Gland, où celui-ci reconnaitra qu'il ne s'agit pas de l'odeur habituel, sans compter Spike ... j'espère qu'il restera sage coller sous ma capuche.

Garnan regarda Shanigami descendre attendit quelques secondes puis descendit à son tour.

Une fois en bas le zobal jeta un rapide coup d'œil à la pièce. Il aperçut deux hommes en train de jouer aux cartes, un en train de compter des kamas et un autre a coter d'un énorme croc gland. Garnan regarde Shani en attendant que se dernier parle.

- Vous allez bien ? C'était quoi au fait ce boucan là-haut alors ? Z'avez collé une raclée à des fouineurs ? D'ailleurs Trévor faudrait que tu jettes un coup d’œil à mon flingue, j'ai l'impression qu'il recommence à déconner...

J'ignore la voix que pouvais avoir un de ces roublard. J'espère que le foulard masquera en partie la différence.

- Ca va, ca va. Juste un groupe de Kolérat qui se faisait coursé par des Chachas. Ils ont saccagé une maison avant de partir plus loin dans Brakmar.

J'ignore si c'est moi où Garnan qui est sensé être ce "Trévor", je décide de placé une phrase générique.

- T'as encore des soucis avec c'te flingue ? Décidément, faudra que tu pense à le changer.

Sur ces paroles, je fais quelques pas dans la pièce, histoire de prendre mes marques. Je m'éloigne progressivement du Croc gland et me dirige vers une porte, au fond de la pièce. Est-ce derrière que les bandits planques tout leur butins ? Si j'ouvre, je grille ma couverture, où est-ce que c'est "normale"...