[Quête mineure – Forum] L'art délétère

Cette quête mineure est destinée à l'intégralité des membres de la Main. Elle se déroulera uniquement sur le forum. Vous pouvez participer à tout instant, et vous y êtes fortement encouragés. J'espère que cette aventure vous plaira, et bon jeu!

Cette quête fait suite à un message destiné aux disciples du Valet Noir :







Un mystérieux attelage attira un matin de Juinsidor l'attention de quelques amaknéens curieux. Pour cause, le véhicule entièrement métallique d’un jaune or profond, orné de rouages et de décorations en tous genres et tiré par des dragodindes qui semblaient vêtues de fer était loin de ce que l’on pourrait appeler un modèle de discrétion. Les quelques jours qui suivirent le départ de l’engin, toutes sortes de ragots à propos de son contenu se mirent à circuler dans les habitations bordant la route qui reliait Astrub et Madrestam, où d’aucun dirent que la charrette embarqua sur un bateau en direction de Saharach.

Après quelques heures de trajet depuis le village côtier, le véhicule s’arrêta. Les membres de l’expédition en descendirent, et certains remarquèrent que les roues du véhicule avaient laissé place à une sorte de traîneau métallique, plus pratique pour avancer dans le sable. L’endroit semblait désert, et il l'était de fait. Du sable s’étendait à perte de vue, et il n’y avait aucune trace de leur client. Le conducteur du fourgon demeurait silencieux alors que la pensée d’une mauvaise plaisanterie commençait à se développer dans certains esprits. Soudain, un grondement sourd retentit, et le sol se mit à trembler. Sous les pieds de la troupe, le sable semblait s’effondrer sur lui-même, et un trou commençait à se former.

Alors que les protagonistes reculaient pour éviter d’être entraînés par le sol qui se dérobait devant eux, ils purent observer qu’un immense fossé s’était formé, un puits de pierre taillée semblant sombrer jusqu’aux entrailles de la terre. Lorsque tout le sable fût déversé, le grondement s’arrêta, laissant sa place à une multitude de cliquetis résonnant semblant provenir d’un complexe mécanisme à l’œuvre. Les membres de la Main observèrent une des parois du gouffre se mouvoir pour former des escaliers de pierre, plongeant sous les étendues désertiques.

Le groupe descendit les hautes marches, qui débouchaient dans ce qui semblait être un long corridor obscur. Un autre mécanisme se déclencha, et la descente de pierre forma à nouveau un épais mur dans le dos des agents du Valet Noir. Le couloir résonna lorsque le mécanisme s’arrêta, et en un instant, une longue rangée de torches éclaira le couloir.

Au centre de celui-ci se tenait un homme, impassible, regardant les visiteurs. Il semblait être disciple d’Oktapodas, et portait un accoutrement faisant penser à la calèche qui les avait transportés jusqu’ici : Une tenue Jaune-orangée à motifs de roues crantées, un monocle et un haut-de forme sur le sommet duquel semblaient être représentés quelques automates miniatures. Ces derniers se mirent en mouvement lorsque l'individu ôta son chapeau dans une gracieuse révérence.

« Bienvenue, chers invités, dans mon humble demeure. Avez-vous fait bon voyage ? »

Le véhicule avait beaucoup attisé la curiosité d'Emyn Muil, qui l'avait examiné avec une attention silencieuse et discrète durant tout le voyage. Il se demandait bien quel type de personnage pouvait être leur potentiel futur client, M. Fielgar Dachir, maître de la compagnie « TOWC » (acronyme, si c'en est un, qui ne lui disait rien). En tout cas, ce n'est pas l'arrivée déroutante au logis du personnage qui avait amoindri la curiosité de cette affaire. Aussi, le petit Xélor s'avança en premier vers l'hôte et, d'une courbette polie, rabattant son large chapeau circulaire, répondit à ses salutations :

« Cher Monsieur, bonjour à vous ! Grâce à votre attelage, nous avons fait excellent voyage, merci ! Je n'ai pas souvent eu l'occasion de mettre les pieds à Saharach, et c'est un endroit qui me suscitera, je crois, toujours une part d'émerveillement. Enfin, j'en oublierai presque de me présenter : je suis Emyn Muil, à votre service ! »

La Dame de Cœur n'avait — pour une fois — pas un emploi du temps très chargé, et elle avait donc décidé de prendre part à cette rencontre avec ce potentiel nouveau client. De plus, plusieurs personnalités de la Main avait également pris part au voyage, et Scriabine ne pouvait se résoudre à manquer un tel rassemblement.

Le voyage n'avait pas été particulièrement pénible, hormis la chaleur étouffante de l'île, qui contraignait petit à petit la Dame de Cœur à s'effeuiller au gré de sa conception déclinante de la bienséance. Changer d'air était néanmoins nécessaire après les divers événements de ces derniers jours, et la perspective de nouvelles rencontres est toujours une opportunité pour un respecté membre de l'enseigne de Karolus. 


« Bienvenue, chers invités, dans mon humble demeure. Avez-vous fait bon voyage ? »


Scriabine s'inclina respectueusement devant son hôte original. Après la salutation d'Emyn, elle fit de même :


« Scriabine, enchantée... » 

Si il y avait bien quelque chose qui avait attiré l'attention d'Orvys dans le message adressé aux membres de la Main, c'était la promesse d'une récompense digne des efforts fournis. Le message n'en disait pas beaucoup plus par ailleurs, il n'était pas même fait mention de la nature du service qui était attendu. Il n'en avait cependant pas fallu plus à l'avide brigand pour décider de se joindre au voyage. Le moyen de locomotion qui leur avait été dispensé, bien que trop peu discret au goût du roublard, parachevait la promesse du morceau de parchemin : chaque goutte de sueur versée pour ce maître de la compagnie du TWOC vaudrait son pesant de kamas.

Allant de surprise en surprise, à l'arrière de la troupe, Orvys avait considéré chacune d'elles comme un gage de qualité de la part de leur potentiel employeur. Pour lui, un homme qui pouvait lui en mettre plein la vue pouvait tout aussi bien lui en mettre plein les poches, et c'est ce qui comptait après tout.
La dernière en date était l'apparence du commanditaire qui pouvait être qualifiée de singulière. Celui-ci gratifia les arrivants d'une question convenue sur leur voyage, que le roublard éluda lorsque vint son tour pour se présenter.

« Je suis Orvys, enchanté. ­»

N'aient rien à faire pour le moment, elle chercha quelque chose d'amusant à faire ou du moins qui tuerait le temps, et la réponse est tombée du ciel si on peut dire. Après le message, elle guetta le transport dit dans le message. Elle n'aimait pas trop de partir en mission et monter dans un transport quelconque sans prendre ça dragodinde. Mais voyaient les personnes qui montaient dans le véhicule, elle ne se dit pourquoi pas et monta-t-elle aussi dedans.


Arrivé au lieu de la rencontre, elle regarda dehors par la porte du transport. Aphrodiane alors sortie de son havre-sac une paire de lunettes de couleur noire anti-soleil pour ne pas abîmer ses yeux de lumière omniprésente dû dit lieu. Elle suivit les autres tout en regardant tout autour d'elle n'étant pas habitué à architecture steamer. Puits le maître des lieux commença à parler.


« Bienvenue, chers invités, dans mon humble demeure. Avez-vous fait bon voyage ? »


Ne regardant pas trop dans la direction même de l'interlocuteur, elle répondit :


« Aphrodiane, pareillement. »

Voulant absolument se changer les idées après le 'jugement' de Léon, Aurore décida d'accompagner les membres dans cette mission. Et puis c'était son rôle en tant que Carreau, bien que l'idée de défendre des imprudents la répugnait légèrement. Et puis le véhicules fait d'engrenages, de dorure et de mécanismes l'intriguait au plus haut point. De la fascination même. Durant tout le voyage et même depuis la fin du jugement, Aurore n'avait prononcé mot et surveillait même avec la plus grande attention chaque membre de la Main. Le trajet ne fut pas exempt de son regard acéré. D'Orvys à Scriabine en passant par Emyn, le trio fut l'objet de toute son attention. Seuls Aphrodiane et Kalirr furent épargné par son regard inquisiteur. Est-ce que les deux têtes présentes étaient encore digne d'être de bons chefs ? Cela s'éloignait de plus en plus de son esprit.

Arrivé sur les lieux, Aurore ne dérogea pas à son silence, ne faisant que saluer le maître des lieux. Elle posa sa main gauche sur le haut de son pommeau de manière non agressive et se contentait de surveiller, portant sa veste aux couleurs de sa famille et bien sûr son blason héraldique.

Le steamer laissa ses interlocuteurs se présenter dans l’immobilité la plus totale, avant de se redresser subitement lorsque le silence – relatif, étant donné le bruit continu des machines résonnant dans le couloir – s’installa.

« Pour ma part, je suis Fielgar, mais j’imagine que vous vous en doutiez. Je suis le créateur et directeur de la TOWC, qui exporte ses produits partout dans le monde des Douze. »

Il joignait à ses mots des gestes grandiloquents, et on pouvait voir pétiller son œil non recouvert.

« Mais trêve de présentations, je suppose que vous n’êtes pas venus dans le seul but d’admirer mon génie. Venez vous installer dans mon salon, où nous pourrons parler de choses sérieuses. »

Sur ce, il tourna le dos à ses invités pour leur emboîter le pas. Le couloir bifurquait une vingtaine de kamètres plus loin et l’hôte s’enfonça dans la voie de gauche, un autre corridor deux fois plus long que le précédent. Le bruit de fond s’intensifiait alors que le groupe traversait l’allée au pas de course pour suivre l’allure de Fielgar, qui avait gardé toute sa vigueur malgré son âge apparent. Ce dernier s’arrêta net à l’endroit ou deux autres tunnels, plus petits, étaient forés de part et d’autre du passage principal, écoutant attentivement les cliquetis métalliques et bruits de vapeur qui résonnaient, provenant manifestement de ces directions. Il esquissa un sourire satisfait sous son épaisse moustache avant de reprendre sa route.

Le couloir débouchait sur une large pièce circulaire en pierre, affublée en son centre d’une immense table hexagonale en bois verni, entourée de six bancs recouverts de velours. Les visiteurs notèrent les deux autres issues donnant à la salle de réception, à droite et à gauche de cette dernière. Un tapis large de deux kamètres reliait diamétralement les deux issues en passant sous la table, soulignant la parfaite géométrie de la pièce. Derrière celui-ci étaient disposés symétriquement deux énormes octaèdres en pierre, chacun enlacé par un serpent sculpté. Une étagère murale remplie de trophées de toutes sortes ornait le fond de la salle.

« Je vous en prie, installez vous. »

L’homme prit place sur un banc et attendit que ses hôtes s’installent. Il ôta son couvre-chef et recoiffa sa chevelure grisonnante, et sortit deux dés en or de la poche de sa veste avant de s’adresser à la troupe.

« Parlons affaires, donc, et allons droit au but. La TOWC est une compagnie prospère dans le marché ludique, et beaucoup m’envient mon succès. Récemment, nous avons même étés confrontés à une tentative de sabotage dans nos propres locaux qui sont pourtant, vous l’avez constatés, difficilement accessibles. Généralement, nous arrivons à régler ce genre de problèmes tous seuls. Mais toute notre attention est actuellement tournée sur le prochain concours de création de jeux, qui aura lieu dans le village amaknéen d’Épinel. Nous sommes les tenants du titre depuis des années, dit-il en pointant du doigt quelques récompenses sur l'étagère, mais un de nos concurrents, Cyclone, convoite le trophée cette année. Qui sait ce qu’ils projettent de faire pour nous évincer de la compétition !

C’est pourquoi je préfère prévenir que guérir et faire appel à vos services, si vous le voulez bien. L’événement approche à grand pas, et j’aimerais pouvoir compter sur vous sur place pour veiller à ce que tout se déroule bien. Évidemment, je ne vous demande pas de travailler gratuitement, et vous serez récompensés à la hauteur de vos efforts. »

L’individu plongea la main dans son haut-de-forme et en sortit une bourse en tissu brodée bien remplie.

« Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser. Laissez-moi vous inviter à prendre un repas, après quoi vous serez reconduis en terra amakna. »

Fielgar se déplaça promptement vers une des issues et marmonna quelques mots dans ce qui ressemblait à un entonnoir fixé sur le mur, puis reprit sa place. Des spécialités culinaires des quatre coins du monde des douze parvinrent à la table sur des chariots mécanisés, et les invités purent s’adonner à un véritable festin.

Le steamer croqua un steak de tofu au quisnoa en écoutant Kalirr.

Tout d'abord, cher monsieur, précisons un peu les termes de ce futur contrat. Je ne suis pas certain d'en avoir saisit toutes les subtilités. Vous désirez que nous assurions la sécurité et celle de votre compagnie sur place, est-ce bien cela ? Ou désirez-vous que nous allions... plus loin dans le travail ?

Á ces mots, Fielgar ne pût retenir un sourire. Il n’en attendait pas moins de ses hôtes.

« Eh bien, je n’ai pour l’instant aucune idée de ce que l’ennem… pardon, le concurrent, prévoit. Si des mesures supplémentaires sont nécessaires pour le bien de la TOWC, il serait cependant profitable que vous soyez en mesure de les prendre. »


Ensuite, sachez que nous aimons fixer nos prix en fonction de nos actions et de nos dépenses. Votre bourse est belle, je le reconnais, mais il faudra sûrement augmenter notre salaire en fonction de nos besoins.

« Évidemment, il n’était pas question de vous régler la totalité du dû maintenant, mais simplement de vous témoigner ma confiance. Donnez moi votre prix et je vous récompenserai, dans la mesure du raisonnable bien entendu. Et si des frais supplémentaires se manifestaient, soyez assurés qu’ils seront à ma charge. »

Il brassa l'air de sa main pour indiquer que l'argent n'était ni une préoccupation, ni un centre d'intérêt pour lui.


Oh, et pure curiosité personnelle mais comment nous avez vous connu ? Vous comprenez aisément qu'un marchand tel que moi aime connaître l'efficacité de sa publicité et du bouche-à-oreille.

L’homme parut moins enclin à répondre à cette question.

« Voyez-vous, je me tiens au courant de l’actualité, cela m’aide à trouver de l’inspiration pour mes créations. Il y a quelques temps, on m’a rapporté des troubles lors de l’exposition d’un jeu de cartes du fameux Zsamrat. Un détail peut-être insignifiant était la présence d’une pierre marquée d'un as de pique sur les lieux. Cela m’a rappelé une histoire qui m’avait été relatée quand j’étais plus jeune, à l’époque ou je n’était encore qu’un saltimbanque, il me semble. Elle parlant d’un valet vengeur et d’une organisation clandestine, mais mes souvenirs sont vagues, car le sujet ne m'intéressait pas. J’ai pensé que si une telle organisation était toujours en activité, alors il valait mieux qu’elle soit de mon côté que de celui de mes détracteurs. À partir de là, j’ai mis mon réseau en branle, et quelque mois plus tard, j’obtenais des renseignements plus précis, grâce au bouche-à-oreille, comme vous dites. Maintenant, si vous me le permettez, je ne voudrais pas dévoiler mes petits secrets à une organisation dont j’ignore encore tout. »

Emyn Muil avait écouté ces quelques échanges avec intérêt.

« Hé bien, je suppose qu'une mission de protection devrait être dans nos cordes. Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, il faudrait que nous en discutions entre nous. Quand aura lieu ce concours, au fait ? »

Fielgar répondit à Emyn avec large sourire.

«Bien sûr, vous êtes libres d'accéder ou non à ma requête, et d'en discuter comme vous l'entendez. L'évènement se déroulera dans un peu plus de sept mois, mais je vous recontacterai d'ici là. Si vous avez d'autres questions entre temps, adressez les notre représentant amaknéen.»

L'hôte sortit d'une poche de sa veste un bout de papier et y griffonna un nom: Jacques Selkingtonne, ainsi qu'une adresse. Il le tendit au petit homme avant de raccompagner ses invités vers la sortie.

Quelques semaines plus tard, les agents du Cœur avaient rendez-vous avec un organisateur du concours d'Epinel qu'avait dégoté Scriabine :

« Donc, comme ma collègue vous l'avait écrit, nous nous sommes lancés il y a peu dans la fabrication de jouets, et nous serions intéressés par votre concours... Pourriez-vous nous donner plus d'informations sur celui-ci ? »

Le détachement de la Main s’était rendu sur les lieux pour s’entretenir avec Gustave, un organisateur de l’évènement.

Epinel était un petit village de province, bordé de champs et de prairies ou paissaient plusieurs troupeaux de bouftous. Quelques habitants étaient affairés à cultiver la terre ou transporter diverses denrées, mais le grand chemin qui séparait les cultures des habitations était mal entretenu, trahissant le peu de fréquentation du lieu.

« Vous êtes sûrs que c’est ici ? Ça a pas l’air très touristique. »

Alors que la compagnie vérifiait les informations données par leur correspondant, ils s’aperçurent qu’un jeune saltimbanque s’approchait. Ou plutôt, ils l’entendirent s’approcher : celui-ci agitait une crécelle en bois dans les airs, dans un vacarme atroce. Il vint se ficher devant eux et arrêta de remuer son bras, prenant un air ahuri.

« Bonjour ! Je vous attendais ! Z’avez bien voyagé ? Je suis Gustave, mais vous pouvez m’appeler Gus ! »

Il gigotait alors qu’il parlait, couvrant à moitié les paroles d’Emyn avec bruit de son jouet.

« Donc, comme ma collègue vous l'avait écrit, nous nous sommes lancés il y a peu dans la fabrication de jouets, et nous serions intéressés par votre concours... Pourriez-vous nous donner plus d'informations sur celui-ci ? »

l’hôte fit un bond en l’air.

« Vous voulez participer ? Super ! Super ! Je vous mets un stand pour la semaine alors ! Vous avez de la chance, il y a encore de la place. Suivez-moi ! »

Il leur tourna le dos et s’engagea sur un chemin de pierre qui, quelques maisons plus loin, débouchait sur une grande prairie. Plusieurs piquets et ficelles délimitaient les emplacements réservés pour les futurs participants bien qu’aucun stand n’ait encore été installé, et une scène circulaire trônait au centre du champ. Il se lança dans des explications en pointant les deux grandes parcelles devant l’entrée.

« Bon, les  deux emplacements phares sont déjà réservés par les deux gros numéros de la foire, la TOWC et Cyclone, mais on a quelques places plus petites derrière. Là-bas, au fond, c’est pas un stand, c’est la buvette. Pour les tarifs, c’est dans les 2000 kamas le kamètre carré pour la semaine. Pour les emplacements, hein, pas pour la buvette. »

disposition des exposants:

« Très bien, très bien... Mais avant de nous décider nous aimerions en savoir plus sur votre concours. Que pouvez-vous nous en dire ? Tenez, qui y participe, par exemple ? »