[Quête mineure] La Fanfon !

Après la réception d’un tofu envoyé par Olgah, vous êtes convié(e) au Lépreux Chauve. En y entrant, vous tombez sur la violoniste, bien mieux vêtue que d’habitude, attablée devant un verre d’eau. À peine entré(e), elle ne vous laisse pas le temps de parler et vous invite à monter.

À l’étage, vous vous retrouvez seul(e) devant le lit parfaitement fait. Est ce qu’il a déjà servi ? Seul Camille le sait ! Mais en tout cas, sur ce plumard, se trouve un havre sac ouvert. Devant l’absence d’informations, vous décidez de rentrer.

Vous arrivez dans une salle lumineuse, du type amaknéenne. Elle est grande comme le Lépreux chauve, et remplie de divan et de coussins. Tout semblait être fait pour que chacun soit à son aise. Vous retrouvez quelques compagnons confortablement installés, un verre à la main, en train de discuter, et en se demandant ce qu’ils faisaient tous là. Dans le coin de la pièce, un majordome semble être embêté devant tous les questions qui fusent et auquel il ne peut répondre. Au centre, un gigantesque piano à queue trône. Ses touches ivoire brillent grâce aux faisceaux qui sont émis par les lustres grandioses et elles contrastent avec la couleur ébène de l’instrument. Tout au fond de la salle, une porte en bois de chêne démesurée semble fermée.

En vous voyant arriver, le majordome vint à votre rencontre. Il vous proposa une collation et vous invita à rejoindre les autres invités déjà arrivés. Il vous demanda de ne pas ouvrir la porte. Parmi eux, vous pouvez reconnaitre bon nombre d’habitués du Lépreux Chauve, et même si tout le monde ne le savait pas, chacun des invités avait en sa possession une carte de jeu.

[…]

Une bonne douzaine de minutes plus tard, Olgah arriva enfin avec un grand sourire. Elle esquiva les remarques de ses camarades et fit semblant de ne pas entendre les plaintes du boiteux. Elle se dirigea vers le centre de la salle, devant le piano.
« Mesdames, messieurs, je vous remercie d’avoir répondu à mon appel. Je sais que cela vous intrigue, mais ne vous en faites pas ! Vous allez rapidement savoir pourquoi vous êtes là. Je ne peux pour le moment pas répondre à vos interrogations. Je vous laisse encore quelques minutes avec Oscar, mais je vois qu’il a déjà bien pris soin de vous. »
La violoniste tourna rapidement les talons et se dirigea vers une grande porte qui se trouvait au fond de la salle. Elle changea de pièce, vous laissant encore patienter.
Oscar —le majordome— lorgnait tous les verres de la salle pour ne jamais en laisser un vide.


Alors que les impatients commençaient à faire savoir leurs mécontentements, la grande porte s‘ouvrit de volet. L’énergumène qui en sortit était vêtue de vert, avec un long chapeau pointu, il cavala jusqu’au piano, devant les divans et invita tout le monde à prendre place. Quelques pas après lui, Olgah arriva à côté d’un disciple de sacrieur colossal, vêtu comme un riche bourgeois amaknéen.
Le disciple de roublard en vert se racla la gorge et prit la parole avec une voix incroyablement douce : « Mesdames, messieurs, amis d’Olgah, je vous remercie d’avoir répondu à notre appel. Je m’appelle Korb Aille ! Je suis le barde qui peut, quand il le veut, obtenir n’importe quelle boisson gratuitement ! Vous ne me croyez pas ? REGARDEZ ! »
Le barde se jeta vers Oscar et lui vola une coupe de vin rouge.

Le colosse soupira et prit ensuite la parole. « Bienvenue dans la pièce d’entrainement des Guillats. Je me présente, je suis Lucius Guillat, chef de la troupe du même nom. Peut être que les plus bourgeois d’entre vous on déjà entendu parler de nous. Madame Zih et monsieur Aille étaient deux anciens membres…talentueux. »
L’homme en vert qui s’était rapproché d’Olgah et lui avait passé le bras autour des épaules ne put s’empêcher de dire : « Ah, ils ont souffert quand on les a quitté. »

Olgah fit un petit sourire gêné. Le tas de muscle reprit : « Vous n’êtes pas sans savoir que la fête de la fanfon approche à grand pas, et c’est un moment crucial pour tous les musiciens et encore plus pour nous. À cette époque nous avons l’habitude de jouer, pendant toute une semaine, sur l’île d’Otomaï, auprès de riches clients. C’est la période de l’année durant laquelle nous gagnons le plus. Bon je vais maintenant vous expliquer pourquoi vous êtes réunis. »
Il prit une coupe de champagne tendue par ce cher Oscar et en avala une gorgée.
« Il y a deux mois, notre pianiste est décédée d’une mystérieuse maladie. Malheureusement, nous n’étions pas préparés et nous dûmes trouver rapidement une solution. Nous réussîmes à la remplacer à temps. Mais c’était elle qui s’occupait de l’écriture de nos chansons. Nous en avions quelques unes d’avance, mais pas assez pour assurer un concert. C’est là qu’ils interviennent. ».
Le disciple de sacrieur montra Olgah et Korb —qui en était déjà à sa troisième coupe—.
« C’est bien à contre-coeur que je fais appel à eux, mais ce sont les seules personnes que je connais qui peuvent nous sortir de ce pétrin. Si je vous ai convoqué, c’est parce qu’Olgah pense que vous êtes apte à proposer un texte digne des Guillats, qui pourrait nous permettre de nous en sortir pendant la semaine de concerts à Otomaï »
Le disciple de sacrieur s’arrêta de nouveau.

« La récompense ! La récompense ! La récompense ! commençait à scander Korb dont le nez rougissait à vu d’oeil.

« Oui, oui, bien sûr. Pour moi, le simple fait d’avoir votre chanson joué par les Guillats et déjà amplement suffisant, mais Korb et Olgah m’ont conseillé de vous proposer ceci : Ceux qui feront les meilleures chansons auront le droit de venir à chaque concert avec nous. Et de profiter de chacun de nos avantages : rencontre des hommes politiques, de riches marchands—comme le grand Kubloth—, pourboires démesurés, nourriture en abondance. Enfin, de quoi faire démarrer une belle carrière. »
Le jeune homme s’arrêta pour observer les regards dans la salle.

L’énergumène se dit qu’il était bon rajouter un « TADAMMMMM » pour encourager la salle, ce qu’il fît.

« Je vous laisse le temps de réfléchir. Si vous avez déjà des créations que vous souhaitez nous proposer maintenant, vous le pouvez. Sinon envoyez moi un tofu, nous nous rencontrerons dans les jour à venir. Libérez votre éprit créatif, et soyez digne de la confiance des Guillats. »
Il prît place dans un divan, Olgah et le barde le suivirent. Il commanda deux coupes de champagne et commença à observer chacun des invités pour voir lequel prendrait la parole en premier.


Libérez votre créativité et proposez des chansons/poèmes sans hontes ! J'attends vos prestations. Je me suis auto-proclamé "juge" de ce test, mais je ne serais pas méchant promis-juré;
Pour ce qui est de la date de cette scène, elle s'est passée avant la date actuelle, histoire d'avoir un petit peu de temps IRP (une chanson ça ne s'écrit pas souvent très rapidement).
Si vous souhaitez partager votre création par tofu, envoyez les moi par Discord. Sinon, mettez les directement à la suite de ce post.
Et surtout bonne fête de la Fanfon !

Korb fixait le héros avec des yeux pétillants. Le charisme du héros l'avait visiblement touché en plein coeur. Il avait écouté la musique avec attention et lorsque Tesmort eu finit, il applaudit franchement. C'est presque la larme à l'oeil qu'il félicita héros.

Olgah et Lucius étaient restés sur la retenu, impassibles. Ils applaudissent tout de même le disciple de steamer. Lucius prit la parole : « C'est une belle oeuvre proposant l'apologie d'un personnage haut en couleur, cependant, elle reste très généraliste. Je reste sur ma faim car j'aimerais entendre le récit d'une de vos histoire précise et c'est ce que j'aurais préféré entendre dans votre chanson. Elle reste néanmoins de très bonne qualité. Je vous félicite. »

La violoniste rétorqua :« Ce n'est qu'une mise en bouche Lucius, Tesmort sait raconter ses histoires et c'est sa soucis qu'il comblera ta faim d'histoires si tu le souhaites. Pour en revenir sur la musique, c'est intéressant, même si très très prétentieuse, ce sont généralement les bardes qui écrivent les chansons de gestes et pas les héros eux même. Mais bon les habitants d'Otomaï ne le sauront pas qu'elle vient de toi et comme Lucius et Korb, ils voudront en savoir plus sur toi. »

Korb qui venait tout juste de se remettre de ses émotions lança : « Quelqu'un d'autre veut passer ? Même si c'est difficile de passer après une telle oeuvre. »

Quelques jours plus tard

« Et bien Olgah, je suis bien déçu, tu nous avait vendu du rêve avec tes "amis" mais seul un d'entre eux a été capable de nous pondre quelque chose. Attention ! C'est un texte de bonne qualité et je suis ravi de l'interpréter, mais tout de même... »
Lucius, qui venait de parler était assis en face d'Olgah, au coté de Korb.
« Enfin... Je suppose que nous allons devoir nous débrouiller ! »
Le vieillard vert qui, jusqu'ic,i ne faisait qu'observer les coupes de Lucius et d'Olgah ajouta : « T'inquiètes pas Ol', tu nous as dégoté un bon gars. J'suis sûr qu'il saura re-pondre une belle chanson comme celle là.»

[...]

Lucius et Korb étaient sortit par la grande porte et Olgah s'apprêtait à les rejoindre lorsqu'Oscar, qui était resté silencieux jusqu'ici, s'approcha de la violoniste.
« Ne vous faites pas de bile madame ! Votre ami saura, j'en suis sûr profiter du voyage. Et vous aussi, cela va vous changer les idées !»

Olgah acquiesça aux dires du majordome et le remercia. Tesmort avait proposé un texte interessant et peut être que cela avait effrayé les autres participants... Enfin...
Peut être que l'année prochaine sera plus prolifique...