Candidature de Kalirr

Ma situation est délicate et j’ai besoin d’une aide que seule votre confrérie peut m’offrir. Afin que vous puissiez comprendre pourquoi, il me faut vous expliquer en détail ma situation.  

Notre combine était parfaite. Pendant que j’occupais les voyageurs qui s’arrêtaient à la taverne en leur proposant de miser de l’argent dans une partie de carte évidemment truquée, mon frère vidait leurs bagages de tous les biens de valeur qu’il pouvait trouver. En cas de soucis le plan était bien défini. Je prenais l’argent et courrais aussi vite que possible jusqu’à la maison de notre défunt père. Mon frère retardait la course de nos poursuivants et me rejoignait une à deux heures après. Tout était splendide et surtout très lucratif.

Mais un soir de Juinssidor 646, un Enutrof vint s’assoir à ma table. Un petit maigrichon mais richement habillé et possédant un tatouage étrange dans le cou. Il était entouré par deux grand Iop enveloppés dans des manteaux noirs qui cachaient sans aucun doute des armes. On fit plusieurs parties et cette fois-ci j’utilisais tous mes trucages en sa faveur pour ne pas m’attirer d’ennuis. Mon frère lui déroba quand même quelques affaires, dont cette étrange amulette. Elle possédait en son centre le même symbole que celui gravé dans le coup de l’Enutrof.
Le soir alors que nous comptions la recette de la journée à la Taverne de la Tabasse de Bonta, l’Enutrof revint toujours avec les deux Iop et également avec un Sram et un Ecaflip. A présent, leurs armes n’étaient plus cachées sous leurs manteaux mais bien visibles. Notre technique étant définie à l’avance, je pris le butin et partis en direction du quartier des Bijoutiers. Mon frère les retint un certain temps et partit à son tour. Arrivé à la maison, il ne me restait plus qu’à l’attendre.

Le jour arriva et mon frère n’était pas là. Je partis à sa recherche en ville, les rues commençaient à se remplir de monde en particulier sur la place du marché. C’est là que j’entendis la rumeur qui circulait. Un jeune Osamodas avait été retrouvé pendu à une étale dans le quartier des Bouchers. Les rues n’étaient plus sûres pour moi.

Depuis deux mois maintenant je vis en vagabond, je voyage de nuit et ne dors jamais au même endroit. Je dois bien vous l’avouez, j’ai peur qu’ils me retrouvent. Voilà pourquoi je sollicite votre aide et j’espère que vous pourrez m’apporter une certaine protection et peut-être des réponses. En échange, si mes compétences peuvent vous satisfaire, je vous offre mes services.

Kalirr

***