Re: [Quête Majeure] Affaire brûlante à Brâkmar — Chez Kino

par **Le Valet Noir** 21.08.19 15:31

« Très bien, maintenant que cette entrevue est terminée, que diriez-vous de vous détendre autour d'un verre et d'un jeu de cartes ? J'en ai justement un sur moi ! Ça sera l'occasion de mieux se connaître et d'apprendre quelques anecdotes amusantes sur cette taverne et ses habitués ! »

Le ton badin du gai Varjo était en rupture avec la gravité des enjeux qui somnelaient dans la taverne de Kino. C'est probablement ce qui arracha un rictus à Grobut, qui se mit rapidement à rire à gorge déployée.

« Ah bha ça alors... vous en avez de la ressources vous dis-donc... ahah... Ouuuhh. Allez, qu'est-ce que tu proposes blondin ? »

Jules était bien trop tendu pour se laisser prendre dans ce jeu.

Kino, quant à lui, semblait ravi, et de pouvoir jouer aux cartes, et de faire du chiffre. Il traduisit cela par une marmelade de « Oiiink Oiiink » joyeux.

Afin d'appuyer l'idée de Varjo, les têtes se joignirent également à la partie.

par **Kucci** 21.08.19 18:48

Voyant les distances prises par Jules Pilère, Kucci sauta sur l'occasion. Il profita du fait que l'attention venait d'être monopolisée par son collègue du Coeur pour le prendre à part. Il s'approcha de lui avec un faux air compatissant. Il prit la peine de poser sa voix et de se faire aussi convaincant que possible.

« Hé, vous avez l'air bien préoccupé. J'ai vu à votre réaction tout à l'heure que quelque chose vous tracassait. Ça avait l'air d'être bien plus que de problèmes de logistique et de profit. » Il soupira, l'air embarrassé. « C'est ma toute première venue à Brâkmar, j'étais plutôt heureux de participer à des négociations mais voilà que je trouve à la place un homme chagriné. J'ai connu ce genre d'état d'esprit, et ça trahit un grand malêtre. Il y a quelque chose en particulier qui vous pèse, je me trompe ? »

Kucci planta son regard dans celui de son interlocuteur. Il s'étonnait d'avoir réussi à improviser un discours relativement crédible, et se surprenait à croire brièvement à ce qu'il venait de dire.

par **Le Valet Noir** 22.08.19 17:39

« Hé, vous avez l'air bien préoccupé. J'ai vu à votre réaction tout à l'heure que quelque chose vous tracassait. Ça avait l'air d'être bien plus que de problèmes de logistique et de profit. » Il soupira, l'air embarrassé. « C'est ma toute première venue à Brâkmar, j'étais plutôt heureux de participer à des négociations mais voilà que je trouve à la place un homme chagriné. J'ai connu ce genre d'état d'esprit, et ça trahit un grand malêtre. Il y a quelque chose en particulier qui vous pèse, je me trompe ? »

Jules Pilère se senti acculé, comme dans une pièce dont les murs se rapprocheraient les uns des autres.

« Qui me pèse ? Oui, devoir vous annoncer tout cela alors que... Enfin. Cela me chagrine comme vous dites, de mettre au pas de la porte une organisation aussi "amicale" que la vôtre, et je n'ai pas le choix. Du malêtre, oui sûrement... »

Le patron demeurait sceptique vis-à-vis de Kucci, mais ses paroles avaient tout de même le don de le rassurer un peu.

par **Kucci** 25.08.19 21:35

[...] et je n'ai pas le choix. Du malêtre, oui sûrement... »

Cette dernière réplique fit tiquer Kucci. Il avait trouvé un angle d'attaque.

« Pas le choix ? dit le félidé, faussement étonné. Mais c'est bien vous qui prenez la décision, non ? Je comprends qu'il y ait des difficultés, mais vous les exposez là, une fois que les imports sont coupés. Vous avez bien songé à des solutions pour garder cet accord qui vous semblait cher, non ? Pourquoi ne pas avoir demandé à renégocier, dans le pire des cas ? L'écaflip savait que renégocier les prix pouvait irriter son supérieur. Il voulu chercher le regard de Kalirr, mais s'en retint. Vous nous annoncez ça de manière si abrupte, n'y a-t-il pas d'alternative ? »

Sur cette dernière question, Kucci s'était fait plus doux, la voix plus basse. Il regarda Jules Pilère droit dans les yeux, espérant qu'il crache le morceau.

par **Varjo** 25.08.19 22:53

« Ah bha ça alors... vous en avez de la ressources vous dis-donc... ahah... Ouuuhh. Allez, qu'est-ce que tu proposes blondin ? »

Varjo déposa son jeu de cartes sur la table puis déclara :

« Oh comme vous voulez, il y a de nombreuses possibilités ! On pourrait faire une simple bataille, une partie de poker, ou encore un jeu que Kalirr connaît bien ! »

L'agent du Cœur tourna alors la tête vers le Valet Bleu, pensant que ce dernier pourrait en profiter pour faire quelques gains à l'aide de son jeu de cartes truqué auquel Varjo avait déjà pu assister dans la taverne de Tek. Le blondinet s'adressa ensuite à Kino :

« Et sinon, pourriez-vous me parler un peu de votre taverne ? Je la découvre pour la première fois et je dois dire que je la trouve assez sympathique ! »

par **Kalirr** 26.08.19 16:41

« Faisons donc un Pouilleux. Je crois savoir qu’il est apprécié à Brâkmar. », compléta l’homme en bleu.

Il s’installa sur un tabouret et se saisit du paquet de cartes pour en ôter le valet de trèfle qu’il laissa sur la table. Il fit ensuite subir aux cartes un manège à faire pâlir un habitué de la foire du Trool : mélange à l’amaknéenne, mélange brâkmarien, mélange de Faro et double coupe de dessus-dessous pour finir.

Les cartes furent distribuées trois par trois aux participants et la partie commença.

par **Le Valet Noir** 26.08.19 17:25

Le porkass se plaça à la droite de Varjo et se saisit de ses cartes qu’il commença à ordonner avec peine entre les doigts boudinés de sa main gauche. Une fois fait, il se saisit d’un vieux mégot qui trônait sur son oreille et lui fit reprendre vit en lui plongeant la tête dans la flamme d’une bougie voisine. Crachant sa fumée sur son invité, il répondit.

« Y a ben qu’les locaux euqu’viennent ici. C’eud’taverne eud’famille. Forcément j’sers d’la bière mais ce qu’on m’demande eul’ plus c’est l’Vinaigre. Avant c’était mon eau-de-vie, J’la faisais moi-mêm’ avec eud’pommes. Mais j’ai arrêté d’puis. »

Il défaussa ensuite quelques paires – huit rouges, sept et as noirs – au milieu de la table.

• • •

« Vous nous annoncez ça de manière si abrupte, n'y a-t-il pas d'alternative ? »

Pilère se perdit quelques secondes dans ses pensées, fixant l’abjecte portrait du porcin propriétaire qui présidait au-dessus du comptoir. Ses traits fatigués et son regard de plomb revinrent vers Kucci.

« Les Bras-Sœurs sont un vaste réseau, sollicités par de nombreux acteurs en plus de ça. Il y a parfois des choses qu’on ne peut pas refuser, que même moi ne peux pas refuser. »

Sa vision tomba lourdement sur la table avant de s’arrêter sur une bouteille à peine entamée sur laquelle était collée une étiquette brune. Jules repartit silencieusement dans ses songes.

[Quête Majeure] Affaire brûlante à Brâkmar — Chez Kino - Page 2 Alcool10

par **Varjo** 28.08.19 23:43

« Y a ben qu’les locaux euqu’viennent ici. C’eud’taverne eud’famille. Forcément j’sers d’la bière mais ce qu’on m’demande eul’ plus c’est l’Vinaigre. Avant c’était mon eau-de-vie, J’la faisais moi-mêm’ avec eud’pommes. Mais j’ai arrêté d’puis. »

Après avoir écouté attentivement les dires de son interlocuteur, Varjo regarda brièvement son jeu de cartes puis demanda :

« Je vois ! C'est dommage, je suis sûr que certains aimeraient encore bien goûter votre alcool fait maison ! Pourquoi avez-vous arrêté d'en faire ? Et d'ailleurs, quel est ce Vinaigre dont vous parlez ? Il s'agit de votre spécialité locale ? »

par **Kucci** 29.08.19 0:02

« Les Bras-Sœurs sont un vaste réseau, sollicités par de nombreux acteurs en plus de ça. Il y a parfois des choses qu’on ne peut pas refuser, que même moi ne peux pas refuser. »

Kucci suivit le regard de son interlocuteur et plissa les yeux. Il lui fallait se faire un peu plus insistant s'il voulait obtenir d'éventuelles réponses.

« Vous avez accepté une autre offre ? En quoi celle-ci empêche nos accords de se poursuivre ? Il désigna la bouteille. C'est ça, notre remplaçant ? Il avait du mal à garder sa posture compatissante. Il soupira puis reprit : Bien, j'ai l'impression que vous tournez autour du pot et qu'il y a quelque chose que vous évitez de me dire clairement. On vous a menacé ? Vous voulez qu'on s'en occupe ? » Cette fois-ci, Kucci n'osa même pas envisager de chercher le regard de Kalirr. Celui-ci était sans doute, par chance, assez occupé avec ses cartes pour entendre ce que disait le félin. Du moins, c'est ce qu'il espérait.

par **Le Valet Noir** 30.08.19 12:44

Kino continuait à mâchouiller son mégot tout en suivant attentivement la partie. Les questions du neuf de Cœur lui faisait l’effet d’une moumouche que l’on chasse de son visage mais qui y revient aussitôt. Elles l’empêchaient de se concentrer sur les cartes.

« Eud’Vinaigre ? J’croyais qu’vous bossiez avec toute la clique ? C’est eud’Vinaigre des Quatre Voleurs, bin sûr. Et si j’fais p’us d’c’eud’alcool eud’pommes, c’est parce qu’y a d’eud Vinaigre maintenant. Les gens préfèrent. Mais z’y vont goûter à l’Alcool Blanc maintenant qu’eul’Viniagre vient p'us jusqu’là. »

Il piocha une carte dans le jeu de Varjo et lança une paire de rois rouges sur la table.

• • •

« Écoutez-moi bien, plus personne ne peut rien pour moi. Vous n’avez pas les épaules, vous êtes juste bon à vendre votre Vinaigre et à jouer aux cartes le reste du temps. Là, ça ne rigole plus et je ne peux plus me permettre de m’encombrer de vous. »

Il avait parlé plus bas mais d’un débit plus rapide, trahissant son anxiété. Il récupéra une mallette de cuir dont le ventre bombé suggérait qu’elle était en pleine indigestion de documents. D’ailleurs, l’un d’entre eux, rangé à la hâte dans une petite poche à l’avant du sac et dont le dernier tiers dépassait, attira l’œil de Kucci. Très certainement à cause du symbole qui avait été imprimé à l’encre noir.

Spoiler:

« Je vous dis au revoir, monsieur. »

Pilère se retourna, laissant l’adepte du Roi de la Fortune derrière lui. Il regarda les joueurs rassemblés autour de la table. Kino, Varjo et son acolyte aux cheveux de cendre leurs tournaient le dos alors que Scriabine, Lessa, Ambre et Kalirr faisaient face à Jules et Kucci. Thomas, qui n’avait pas bougé, se retrouvait de trois-quart.

« Finis ton tour et on y va. On a encore du travail. »

par **Varjo** 30.08.19 21:04

« Eud’Vinaigre ? J’croyais qu’vous bossiez avec toute la clique ? C’est eud’Vinaigre des Quatre Voleurs, bin sûr. Et si j’fais p’us d’c’eud’alcool eud’pommes, c’est parce qu’y a d’eud Vinaigre maintenant. Les gens préfèrent. Mais z’y vont goûter à l’Alcool Blanc maintenant qu’eul’Viniagre vient p'us jusqu’là. »

Varjo mélangea ses cartes tout en écoutant Kino, puis, après un moment de réflexion, il sortit de ses pensées et lui posa de nouvelles questions, intrigué :

« De l'Alcool Blanc, vous dites ? Intéressant, j'aimerais bien goûter ça ! Pourriez-vous m'en servir un verre, s'il-vous-plaît ? Je suis sûr que c'est un alcool de qualité ! D'ailleurs, d'où vient-il ? C'est une nouveauté, je suppose ? J'ai des amis qui pourraient peut-être apprécier ce genre de boisson ! »

par **Le Valet Noir** 01.09.19 5:17

« De l'Alcool Blanc, vous dites ? Intéressant, j'aimerais bien goûter ça ! Pourriez-vous m'en servir un verre, s'il-vous-plaît ? Je suis sûr que c'est un alcool de qualité ! D'ailleurs, d'où vient-il ? C'est une nouveauté, je suppose ? J'ai des amis qui pourraient peut-être apprécier ce genre de boisson ! »

Tandis que Kino savourait de vendre une autre consommation pour une matinée qui s'annonçait bien morne, Grobut prit le relais.

« On ne sait pas trop d'où il vient, Sufokia peut-être, ailleurs probablement. Enfin, tant qu'il y en a à vendre, cela nous va. Ça fait quelques années que l'Col Blanc circule, mais il semblerait que les capacités de production augmentent. La nature a horreur du vide, non ? »

L'Alcool blanc avait un goût... d'alcool pur, comme la plupart des spiritueux, mais il dégageait aussi des arômes minéraux, un peu tourbés. Un arrière goût de pomme aussi, non ?

par **Scriabine** 01.09.19 5:41

La dame de cœur avait gardé un œil sur Kucci et ses tentatives d'isoler Jules. Elle avait surtout remarqué son intérêt pour la sacoche de documents que le patron des Bras-Sœurs tenait.

« Attendez. »

La voix de Scriabine était empreinte de hauteur et d'autorité. D'ailleurs, elle se leva promptement et se dirigea en face de Jules, entre lui et la sortie.

« Vous ne pensez tout de même pas que vous allez vous en tirer ainsi, n'est-ce pas ? »

Scriabine venait d'enfoncer son index impérial dans le torse de Jules. Le forçant à reculer.

« Vous ne pensez pas que nous allons nous satisfaire de... cela ? La route est longue jusqu'à votre cité suffocante. Et je n'aime pas les déplacements inutiles. »

La dame de cœur continuait de faire pression sur Jules avec son doigt, et celui-ci allait bientôt rencontrer le mur adjacent au comptoir.

« Je ne sais pas ce qui vous est passé par la tête, Jules. Je ne sais pas quel moskito vous a piqué. »

Ça y est, le dos de Jules venait d'épouser la pierre et le salpêtre dans un frottis désagréable. Le pauvre homme tentait de conserver une certaine contenance, mais s'était laissé surprendre par la situation soudaine.

« Vos mains Jules, montrez vos mains. »

L'intéressé mit trop de temps à comprendre, alors Scriabine lui pris la main gauche de manière à ce que la paume regarde le plafond. Sa main droite tenait fermement la sacoche.

« L'autre main aussi. »

« Mais... »

« Ne parlez pas, cela vous épuise. Contentez-vous de me donner votre main. »

Jules lâcha sa sacoche à terre, et tendit sa deuxième main devant Scriabine. Celle-ci, apparemment satisfaite, opéra un quart de tour, de manière à se placer entre Jules et la sacoche qu'il venait de poser.

La dame de cœur inspecta ses paumes avec attention.

« Ce ne sont pas des mains d'ouvrier que vous avez là. Ce sont des mains de traître ! »

Alors qu'elle lui serrait les poignet, elle ponctua sa phrase par un coup de pied arrière dans le sac. Néanmoins, celui-ci était plus lourd que prévu, aussi il ne fit que quelques roulés-boulés, pour se stationner sous le comptoir de Kino.

« Mais enfin... »

« Assez ! Nous avons assez entendu de vos sottises Jules. Il est temps de prendre vos responsabilités. »

Scriabine essayait manifestement de gagner du temps, espérant qu'un des membres de la Main présent cherche à récupérer quelques informations dans la sacoche.

par **Varjo** 04.09.19 9:17

Alors que tous les regards des personnes attablées étaient dirigés vers Scriabine et Jules, Varjo en profita pour se lever discrètement de sa chaise et se diriger lentement vers le comptoir. Là, il se pencha pour fouiller la mallette et examiner son contenu, en jetant un oeil derrière-lui pour s'assurer que personne ne le regardait.

par **Le Valet Noir** 04.09.19 22:29

L’œil de Kucci avait très certainement vu juste. Ces pupilles félines s’étaient rétractées comme celle d’un chacha percevant sa proie et le document, de nature officielle, était maintenant la cible de l’ami du Grand Taquin. Mais comment attraper une telle sousouris ?

De son côté, la Dame de Cœur analysait tout. Chaque mimique, chaque regard, rien n’échappait à sa vigilance. Elle devina sans mal l’attirance de sa jeune recrue pour la mallette du grand Jules. Aussi, décida-t-elle d’utiliser ses dons pour distraire l’assemblée et permettre à ses agents d’agir. Se levant d’un bond, elle coupa court la retraite des Bras-Sœurs pour réprimander leur chef comme on l’aurait fait pour un gamin récalcitrant.

Voyant le temps tourner à l’orage, Thomas se raidit sur sa chaise. Attrapant sa canne en main gauche, il se releva avec peine et extirpa un pistolet de son baudrier. Il se tenait ainsi devant la porte, prêt à intimider – ou plus si besoin – quiconque oserait s’en prendre à ceux dont il avait la garde.

Varjo profita du spectacle pour s’éclipser de la table de jeu et s’approcher de la sacoche, finement mise de côté. Il en fouilla rapidement le contenu et s’arrêta sur le fameux document tamponné d’un des insignes de la cité Pourpre. Il le plaça à la hâte sous sa tunique, espérant avoir échappé à la vue de tous.

Spoiler:

Tous, non. Quelques-uns avaient remarqué le manège du neuf de Cœur. C’était le cas de Kino qui ouvrit grands yeux lorsqu’il prit le voleur en flagrant délit. Alors qu’il desserrait les dents pour faire remarquer ce larcin, il fut arrêté par une main gracile se posant sur son poignet. Du regard, il la suivit et tomba sur le visage d’Ambre qui lui fit un large sourire. Le tavernier se tut.

Lessa, de son côté, avait compris que la situation se tendait et que le Cœur pourrait avoir besoin d’elle sous peu. Pour reprendre des forces, elle avala rapidement la dernière part de gâteau et s’approcha de la table des joueurs.

Scriabine termina son discours quelques secondes avant que Varjo ne récupère le document. Quand ce fut fait, le Valet de Trèfle se leva lentement.

« J’en ai assez entendu. Partez ! Partez monsieur Pilère et craignez le jour où vous reverrez une bouteille de Vinaigre à Brâkmar, car ce jour-là sera votre dernier. Dégagez d’ici, maintenant ! »

Ne demandant pas leur reste, les deux Bras-Sœurs quittèrent la taverne à la hâte. Une dizaine de minutes plus tard, tous les Doigts firent de même et seul resta Kino. Ils arrivèrent au Lépreux Chauve en bons derniers pour retrouver une Tête et deux Compagnons sirotant une bière. Derrière eux, un groupe de héros arachnomachistes pansait leurs blessures dans une odeur nauséabonde.

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