Poème pour la Main

par **Shanigami** 25.05.19 5:42

Voici un poème, qui fut retrouvé un matin sur une table du Lépreux Chauve. On ne sait pas bien qui à pu écrire ce texte, bien que Shanigami soit soupçonné, peut-être lors d'une nuit où il n'arrivait pas à trouver le sommeil (ou n'arrivait pas à trouver la clef du tiroir où sont stocké les réserves de bières).

Quoi qu'il en soit, ce sont des paroles qui marque une affection sincère envers la communauté que forme la Main du Valet Noir. Une chance que ce papier est été récupéré par un des membres, et non par un simple client de passage.

J'ai vue dans les cartes, bien des cartastrophes
Et pris de mes mains, maintes vie et étoffes
Du pauvre fellah, au prince falacieux
J'ai cotoyer maintefois, à m'en brûler les yeux

Des roi sans dame, damné
Qu'on eu cru fou à lié
Des valets qu'il valais
Ma foi, mieux évité

Qu'un coeur de pique, ne pique mon coeur
Si d'aventures, j'en eu, sans respect ni rancoeur
J'ai bien souvent menti, m'en tirant sauf sans heurt
Et continue de jouer, de faux sourires moqueur

Etre un as à des risque, qui risque qu'on s'y lasse
Car au-delà des mots, au tréflons de mon âme
Qui comme une douleur sourde, avec le temps s'enflamme
Je convoite et jalouse, les cauchemar fugace

Il est si fascinant, qu'auprès des innocents
L'usage de tendresse, attire leur faiblesses
Qu'avec de simple mot, et de geste ténu
Leur coeur se dévoile, met leur secret à nue

Et quand autour d'un verre, où sous un drap froissé
Notre main se resserre, sur les infos trouvé
Une dague vient taire, leur bruits essouflé
Que ce n'soit par la bière, où les choses osés

Le silence n'est plus doux, que troublé par l'or
Qui glisse sur mes doigts, depuis leur bourses percé
Comme le fut leur corps, ou encore leur secret
Serviront un dessein, bien plus précieux encore

Ô lai des maraudeurs
Tu fus lait nourissier
Apporte moi l'honneur
Et moi félicité

PS : Le texte n'est sûrement pas parfait, des retouche sont possibles.