Razaak, voleur de la première heure

Razaak est un disciple de Crâ, né le 8 joullier 623 à Bonta. Issu de l’union d’une serveuse et d’un homme de passage, l’enfant fut élevé par une mère seule. Il grandit dans la précarité, mais sa génitrice parvint toujours à subvenir à ses besoins et lui donna tout son amour... jusqu’à ce qu’elle ne décède brutalement emportée par une maladie dont elle n’avait pas les moyens de se soigner.

Agé alors de 13 ans, le jeune crâ se retrouva seul et sans le sous. D’un naturel intelligent et débrouillard, il parvint à survivre par ses propres moyens... par tous les moyens. Voilà quelle était sa seule arme : plus la faim lui creusait le ventre et plus il délaissait son sens moral, jusqu’à ce que la « moralité » devienne un concept stupide pour lui. Razaak se mit donc à voler, arnaquer et en de plus rares occasion, extorquer son prochain. Cependant, il semble avoir fini par développer un semblant de « code d’honneur » qui lui est propre. Ce dernier l’empêche de nuire aux honnêtes citoyens et à ceux qu’il considère comme ses amis.




Les années passèrent et le jeune homme devint homme. Il tira de ces années une grande expérience dans le domaine du cambriolage et dans les tours de passe-passe. Sa vision du monde changea également peu à peu, si bien qu’il finit par penser que ce dernier est totalement pourri et que tout se paye tôt ou tard.
Razaak poursuivit donc ses activités, vivant au jour le jour et aux dépends des riches qu’il estime responsable des malheurs de la plèbe.

Les problèmes commencèrent pour lui lorsqu’un travail dégénéra et qu’il fut contraint de tuer un riche commerçant pour sauver sa peau. Même si la vie de cet homme n’avait guère d’importance à ses yeux, la prendre était tout autre chose... Cet acte le tourmenta, lui revenant sans cesse, l’empêchant de fermer l’œil. Le crâ chercha longtemps à se convaincre qu’il n’avait pas eu le choix, mais il finit par réaliser qu’il ne pouvait juste pas tuer quelqu’un. C’était là sa limite et il ne pouvait rien y faire, comme consumé de l’intérieur. La douleur le fit tomber dans la bouteille qui semblait apaiser ses démons.




Quelques mois après cet évènement, Razaak fut pris la main dans le sac au cours d’un cambriolage, abandonné par son complice. N’ayant jamais été attrapé, il put bénéficier de la clémence du système et fut condamné à seulement quatre mois de détention.

À sa sortie, l’homme renoua rapidement avec l’alcoolisme et décida de reprendre ses activités loin de sa ville. Il prit donc la direction d’Astrub, réputée citée des mercenaires. Sans doute y trouverai-t-il du travail ? En tout cas, cela serai toujours plus facile qu’à Bonta, jusqu’à ce qu’il se fasse oublier. Et puis, il y a cette rumeur... La Main du Valet Noir !

Crâ dans le milieu de la vingtaine, de taille moyenne (1m78) et la silhouette athlétique (74kg).  Il a les cheveux bruns, mi-longs et des yeux noisettes, le regard généralement malicieux. Ses traits sont assez fins, comme tout les représentants de Crâ. Il est vêtu assez simplement d'une tunique et d'un pantalon marron légèrement ornés de doré. Une longue cape noire lui recouvre les épaules et lui retombe derrière les genoux. Razaak voyage avec un long et bel arc en bois qu'il transporte à la main, ainsi qu'un carquois bien garnit.

Première quête initiatique validée

Razaak semble présenter un profil contrasté et difficile à cerner. Une tendance pour la diplomatie, la discussion et la sécurité a cependant l'air de se marquer.

Te voici donc Trois de Cœur. Pour l'instant...