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[Quête mineure] Alliés de circonstances.

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Message par Kucci 25.06.24 1:50

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Cette première partie de quête a été réalisée via l'outil en ligne Minimal RP, la plateforme de jeu de rôle accsible via PC et mobile pour des parties asynchrones. Merci à Arlène pour la découverte. Cette partie a été l'occasion pour moi de tester les outils de MJ et de permettre à Arlène de participer activement malgré nos disponibilités peu compatibles. Merci beaucoup à vous, Arlène et Garnan, de vous être prêtés au jeu :)

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Alliés de circonstances





Camille, le sinistre tenancier fantomatique du Lépreux Chauve, avait fait part à deux membres du Carreau d'une nouvelle mission qui se présentait à eux.
Un « client discret » serait à l'origine de la requête : Rendez-vous derrière la bibliothèque pour une mission d'escorte.


La tête de la maison du carreau, Garnan, fit alors route en direction du lieu indiqué accompagné de la recrue de la même enseigne, Basilio XVII.
Dans un premier lieu, les deux combattants firent la rencontre d’un sram encapuchonné qui les questionna de manière détournée. Il apparut clair qu’il s’assurait d’avoir affaire à la Main du Valet Noir. Il les guida alors vers une maison à quelques minutes de marche vers le sud où les attendait une pandawa.
La commanditaire fu immédiatement reconnue à sa carrure dessinée, son air sévère et son visage marqué, une aura inquiétante magnifiée par la présence de deux sabres imposants dans son dos.


Ennemie jurée de l’organisation, la pandalienne expliqua sa surprenante sollicitation : Elle avait besoin d’une escorte, au travers du réseau d’égouts de la Cour d’Amakna. Elle soupçonnait de traîtrise certains de ses collaborateurs et alors que l’on lui conseillait de manière un peu trop appuyée de passer par le château lui-même, elle avait opté pour l’autre option.  
Désireuse de tromper ses hommes, elle avait menti aux siens sur le lieu de rendez-vous et avait convoqué nos deux compères à leur place. Consciente des qualités martiales des agents du carreau, ainsi que de la suffocation lente qu’avait expérimenté la Main dernièrement, elle avait décidé de faire appel à eux en tant qu’alliés de circonstances. Une récompense de vingt-cinq mille kamas chacun à la clef.


Après quelques questions avisées, Basilio apprit de son interlocutrice que la marchandise transportée était assez sensible pour qu’un contrôle dans l’enceinte du château ne soit pas envisageable. Il suggéra, pour un maximum de discrétion sur les pavés des souterrains, d’envelopper les roues pour en minimiser le bruit de roulement. Les deux compères acceptèrent alors le contrat.


Le jour J, à la lumière naissante des aurores du port de Madrestam, la cliente se présenta avec un le chariot. Un châssis d’un kamètre quatre-vingts recouvert d’une bâche et dont les roues avaient été enveloppées dans des feuilles.


Le plan : passer par l’Ouest du réseau pour éviter les plus grands axes et les culs de sac, en traversant sept galeries. Un chemin grandement rallongé, mais plus sûr compte tenu de l’opération menée. Seule une voie en particulier, la cinquième, passait par un croisement fréquenté, passage obligé dans le dédale des égouts.


L’escorte pouvait commencer. Après une première traversée dans le silence, les trois complices firent la rencontre de deux hommes embusqués derrière des canalisations en hauteur. La maîtrise du combat rapproché des deux Doigts mit au tapis les deux loubards, dont l’un prendra la fuite. L’autre n’eut pas cette chance car il fut achevé par le bolet.


Deux couloirs plus loin, un tireur mal planqué fut débusqué et vaincu sans effort. Vint alors la galerie la plus vaste, parcourue de nombreuses conduites verticales trônant deux à deux autour de deux grands canaux d’eaux usées, au milieu desquelles figurait une allée centrale en pierre, coupée au centre de la pièce par un carrefour d’où partaient quatre axes secondaires, desservis par des entrées latérales. Un plafond bien plus haut était cette-foi couronné de lumière car coiffé d’une grille imposante d’où s’échappait la lumière du jour et où l’on pouvait apercevoir les remparts du château de l’intérieur.


Autant d’éléments qui garantissent une évolution à découvert, et l’obligation des défendre plusieurs fronts. Garnan prit les devant et suggéra que les deux agents du carreau couvrent les flancs, tandis que la pandawa couvrirait l’avant du convoi. Le grand gaillard se porta aussi volontaire pour pousser la marchandise, assurant qu’il fallait perdre le moins de temps possible.


La dangerosité du lieu ne manqua pas cette occasion en or de se manifester. Bien vite, un vacarme fracassant survint sur le côté de l’allée centrale, laquelle se retrouva à mi-détruite, créant un goulot d’étranglement. Surgirent alors deux hommes armés de pistolets de deux entrées latérales. Ils firent feu sur le convoi sans hésiter.
Basilio, touché au tronc, fut rapidement mis à terre. L’autre homme fit mouche, touchant Deupesh en pleine poitrine. Tous deux s’effondrèrent lamentablement, pris au dépourvu et victime de la redoutable visée des deux assaillants. Il ne restait déjà qu’un homme debout pour sauver la mise.


Garnan, alors seul homme debout, n’hésita pas une seconde. Avec la forcé hyrkuléenne qu’il savait déployer, il empala un de ses adversaires avec l’aide précieuse de la lance Gungir, laquelle revenait à lui d’un simple geste de la main. L’homme, mortellement touché, chuta à l’eau et fit feu à nouveau. Perdant l’équilibre, il tira en l’air.  Son coup engendra une résonnance tonitruante dans la grande salle, comme un son de cloche qui annonçait la mort de l’indésirable.


Le zobal se cacha derrière la chariot, afin d’éviter un coup de feu dans sa direction avant le retour de son arme. L’intéressé beugla :


«Jette ton arme, t’as aucune chance ! »


Il était vrai que l’initiative était à celui qui avait le doigt sur la détente. Cet indéniable avantage ne fit pas reculer la Tête du carreau qui, avec son assurance implacable, lâcha :


« Toi jette ton arme, t’as vu ce que j’ai fait à ton collègue ? »


Dans un même élan, il se mit à découvert et projeta de toute sa force la redoutable lance dans la direction de l’adversaire. Ce denier fut si surpris que même s’il tirât, il rata lamentablement, alors que la pointe de la lance vint se loger dans ses entrailles. L’homme n’eut que quelques brèves secondes de conscience pour constater sa défaite et s’effondra, vaincu, tripes à l’air. Il enlaidit les lieux d’une mare de sang autour de sa dépouille.


Un instant plus tard, le vainqueur s’intéressa au sort de ses alliés. D’abord Basilio, qui était encore conscient. Celui-ci semblait miraculé, il n’avait presqu’aucune séquelle de la balle reçue, si ce n’est une cicatrice noirâtre dont s’échappa un liquide bleu. Deupesh n’eut pas cette chance. Elle baignait, elle aussi, déjà dans une mare de sang qui l’entourait. Pas de doute possible, la balle avait probablement touché le cœur, et celui de la terrible guerrière avait cessé de battre pour toujours.


Pas de temps pour s’en émouvoir. Basilio, prévoyant, sortit de son sac un matériel bien spécifique. Une gemme et un parchemin, avec lesquelles il s’adonna à la capture de l’âme encore environnante de la défunte. Les deux compères prirent la décision de mener tout de même la mission à bien et, le chariot s’étant alourdi d’un poids mort, ils reprirent la route. En soulevant la bâche qui recouvrait le chariot, ils purent découvrir ce qu’il contenait : quatre coffres cubiques, empilés deux à deux et cadenassés.


Une escarmouche avec trois rats imprudents plus tard, les deux hommes se retrouvèrent enfin sur la côte astrubienne. Ils firent la rencontre d’un roublard, posté là et attendant la livraison. Comme prévu, il ne reconnut pas les deux hommes et n’eut pas non plus l’occasion d’échanger avec celle qu’il attendait. Peu touché par sa mort mais soucieux du bien mené de ses affaires, il exigea d’abord que les Opalins se manifestent à lui pour leur remettre la somme due.


Les deux agents lui montrèrent le corps pour appuyer leurs propos alors que Basilio tenta même de proposer l’invocation de l’âme à l’individu. Celui-ci, inquiété par une telle proposition, finit, non sans crainte, par accepter de livrer la somme et de repartir avec le chariot, à condition qu’il soit débarrassé du cadavre.


Munis d’un immense sac lourd de quatre-vingt-quinze mille ronds et du corps à peine tiède de leur commanditaire, les deux carreaux se rendirent alors au Lépreux Chauve.


Dernière édition par Kucci le 25.06.24 1:55, édité 1 fois
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