Nighthawks(Lowering)

J’ai appris par Camille qu’une membre de leur organisation dame Shaelamuche ou un truc comme ça était morte il y a peu et selon les infos que j’ai pu chopper c’était une bourge bien blindée : tout ce que je recherchais. Elle avait une maison dans les cartiers ouest, je me suis dis que j’y trouverai mon bonheur. ‘Pis de toute façon, c’est pas comme si elle allait avoir besoin de quoi que ce soit maintenant. J’ai pris avec moi le p’tit sram de la taverne, histoire d’avoir moyen de faire diversion au cas où. Peut importe s’il se faisait serrer, de toute façon je n’ai jamais vraiment aimé ces types, jamais je n’éprouverait d’affection pour cette bande de meurtriers. Et puis dans c’ métier c’est toi ou les autres, je ne fais qu’appliquer ce principe.

Ne commencez pas à m’parler d’honneur ou d’autres merdes dans le genre, tout ce que je fais c’est saisir les occasions qui se présentent à moi, j’vois pas en quoi c’est mauvais. Contrairement à eux, j’ai mes raisons pour être dans le crime. J’ai cruellement besoin de thune, et vite. Au point où j’en suis, les autres peuvent tous crever la bouche ouverte, j’en ai rien à foutre ; tout ce qui m’importe c’est ma gueule et celle de mes proches.

Au final, retourner la baraque m’aura permis de mettre la main sur quelques bijoux un testament mais aussi deux pains d’opium dont un que j’ai pu écouler à prix d’or à l’un de mes contacts.

Pour ce qui est du testament, j’avoue que cette lettre était chiante à mourrir : des regrets, des déclarations, une bouteille à verser sur une tombe à Pandala, une pipe à un lenald, des plantes à remettre, des livres de recherches a céder, le tout à des noms qui m’étaient étrangers. Ma patience à été récompensée alors que les lignes se sont mises à mentionner une X et une S qui devaient toutes deux hériter d’une partie de sa fortune, dissimulée dans une cache.


La trouver m’aura bien pris deux semaines, mais franchement j’ai pas été déçu. Dans cette espèce de cache crasseuse j’ai pu mettre la main sur un coffre qui contenait un carnet où était résumées une dizaine d’années de recherche sur l’opium et quelques centaines de milliers de kamas sous forme de coupures de banque. Il ne manquait plus qu’à trouver un acheteur pour ce carnet, et vu le contenu, les enchères s’annoncent prometteuses.

Maintenant q’ j’avais mis la main sur ce que je voulais, il fallait que j’efface toute trace, ou du moins toute concurrence possible. La baraque ne m’était plus d’aucune utilité, il restait bien cette porte scellée par de la magie mais peut importe, j’avais ce qu’il m’ fallait et puis la magie plus j’en suis loin, mieux je m’sens. J’ai donc placé des explosifs récupérés auprès de La-mèche, dans la baraque. Quelques heures après il n’en restait que des débris calcinés, brûlants sous des flammes qui s’étaient étendues jusqu’aux bicoques voisines. Tout était à présent sous mon contrôle. Il ne restait plus qu’à m’assurer que le petit sram ne parle pas, autrement j’allais devoir engager quelqu’un.