Armand Dupain & Morfale

Agé de 28 ans, Armand est un douzien athlétique possédant un physique entretenu et une taille un peu en dessous de la moyenne (1m76).
On aurait plutôt tendance à le qualifier de bel homme, malgré son physique pouvant sortir des critères de beauté classique.

Il est doté d'un visage aux traits plutôt fins, de petits yeux noisettes et un regard espiègle comme un kitsoune. Un sourire parfait, si l’on met de côté les deux dents en or remplaçant ses pré-molaires inférieures; le tout est encadré par une barbe de deux semaines, taillée en impériale ainsi qu’une fine moustache retroussée. Autrement, des cheveux châtains jusqu’aux épaules attachés à la va-vite en chignon et un anneau à l’hélix.

Le bonhomme passerait presque inaperçu, si ce n’était  pour les nombreux tatouages qui recouvrent ses mains. Bien qu’il en possède bien d’autres, monsieur n’étant pas du genre exhibitionniste, la plupart restent dissimulés sous ses vêtements.

D’ailleurs parlons-en, pour un voleur, le bougre s’habille sacrément bien: bottes de cuir sombre cirées (du moins, en général), pantalon carrot noir, chemise de lin blanc cassée et long pardessus ouvert. Mais ce n’est pas tout ! Notre cambrioleur possède plus d’un tour dans son sac, mais aussi plus d’une tenue dans sa garde robe. Il possède aussi une tenue de ‘’travail’’. Plus ample et confortable elle lui offre plus de liberté de mouvement et son teint sombre lui permet de se fondre dans la nuit. Celle-ci ne serait complète sans son masque au sourire démoniaque.





Comment le résumer rapidement ?
Armand est un poil opportuniste, plutôt extraverti et assez posé, c’est aussi un grand amoureux d’adrénaline.

Comme il le dit après quelques bières : « Moi de toute façon, les gens trop sérieux ça m’fait chier. ». Observez le dialecte, sa verve, la délicatesse de son verbe; ça fait rêver n’est-ce-pas?
Cependant, il serait sot de le limiter à son accent issu de la crème des bourgades d’Amakna. Premièrement car il ne dispose de celui-ci qu’après quelques verres mais aussi car le bougre cache bien son jeu, et n’hésitera pas à user d’un vocabulaire distingué dans le but de séduire ou de se tirer d’un potentiel conflit.

D’ailleurs, attardons nous sur ces derniers points. Tout d’abord, monsieur aime beaucoup se prêter au jeu de la séduction et ce qui en découle et comme Morfale vous l’dira avec son rire gras : « Ah bah l’ pépère c’est un vrai Don Juan ! ». Ensuite, il évitera la plupart du temps les conflits qu’il n’est pas sûr de gagner. Pour lui son corps est son outil de travail et subir des blessures et donc l’endommager n’est pas une possibilité. Enfin c’est surtout ce qu’il dit afin de justifier (plus ou moins bien d’ailleurs) sa nature pleutre. Cette peur du conflit est aussi liée au fait qu’il est pris de vertiges voir de vomissements à la vue d’effusions de sang; ironique pour un type au look si affirmé, n’est-ce pas?

Enfin un dernier point assez intéressant le concernant est son rapport à la musique. C’est un grand amateur de Jazz, il en possède d’ailleurs une impressionnante collection de vinyle qu’il n’hésitera pas à utiliser comme outil de séduction.

Fun facts:
- il dispose d’une mémoire assez sélective et a souvent du mal avec les prénoms/noms. Il préfère donc utiliser des surnoms.
- C’est un très bon baryton, bien qu’il le garde assez secret, il adore pousser la chansonnette.
- Il s’agît d’un plutôt bon danseur




Né dans un petit village près d’Amakna, Armand a vu le jour dans une famille de serruriers: les Lupin. Son père lui enseignera la profession dès son jeune âge. Le jugeant doué de ses doigts, il lui apprit tout ce qu’il fallait savoir sur le métier: les serrures, les mécanismes, le crochetage. Sa vie était dans l’ensemble assez calme et banale. Lorsqu’il n’était pas occupé dans l’atelier ou à la boutique, le jeune s’amusait à escalader les greniers des champs voisins et à se balader sur les toits, au grand désespoir de son paternel.
Sa vie prit cependant une tournure incongrue le jour où il déroba chez un certain monsieur Melo, les bijoux de son récente ex-femme: qui s’était faite la malle avec son amant. La sensation qu’il ressentit en glissant un à un les bijoux dans sa besace fût si intense qu’il en tomba éperdument amoureux.

« J’voulais vivre la vraie vie, une vie différente. J’avais pas envie d’aller au même endroit tous les jours pour y voir les mêmes gens et y faire le même travail. J’avais envie de mouvement, d’adrénaline, de risque. »

C’est peu après cet événement qu’il quitta le domicile familial et effectua plusieurs « travails » auprès d’individus plus ou moins douteux. C’est après quelques années qu’il commença à se faire un nom au sein des groupes de bandits locaux, et qu’il accumula les tatouages qui ornent de son torse à ses mains. Il gagna le pseudonyme de Carouble, car comme ce dernier, il ouvrait toutes portes.

Le temps passa et il fit la rencontre d’une personne nommée Saphir, avec qu’il effectua parmi les plus gros coups de sa carrière. Les deux entretenaient une liaison assez incongrue: complices le jour, amants la nuit. Le manège dura quelques années, mais prit fin à cause d’une embuscade tendue par la milice. C’est alors qu’il hérita de Morfale.




- Et pourquoi il est pas comme les autres sacs Morfale ?
Il vous répondrait surement quelque chose du style : « Quoi t’en à d’j’à vu beaucoup des sacs qui parlent ? Tocard va. »  En bref, un vrai chic type.

Si vous ne l’aviez pas déjà deviné : Morfale est un shushu mineur ayant élu domicile dans un sac. Il possède une capacité de stockage deux fois supérieure à sa taille et personne ne peut faire entrer ou sortir quoi que ce soit de ses entrailles sans son accord ( bonne chance pour l’en convaincre, il a un vrai caractère de chienchien ).

Shushu mineur certes, mais à l’appétit majeur ! Morfale est un vrai glouton. Or ce dernier ne se bâfre pas avec tout est n’importe quoi, et bien au contraire, il s’avère qu’il possède des goûts de luxe, littéralement : bijoux, pierres précieuses, or, gemmes, perles, tout y passe ! Autant vous dire que c’est une véritable ruine de satisfaire son appétit de trooll.
Or ce n’est pas tout ! En plus d’avoir constamment une dent creuse, le shushu n’a pas la langue dans sa poche : dans tout les cas c’est une grande gueule. Il s’exprime dans un language très familier avec une voix bien rauque, le tout en mâchant la plupart des ses mots. Il n’hésitera pas à glisser des pics à son interlocuteur, au grand désespoir d’Armand qu’il met souvent dans des situations délicates.

Le démon semble s’être prit d’une grande affection pour Armand d’ailleurs ( qu’il surnomme très souvent Pépère ). C’est l’une des très rares personne qui arrive à le mener à la baguette d’ailleurs. A eux deux ils forment un duo particulièrement efficace, bien que le shushu à tendance à ne pas bien comprendre le concept de discrétion.

Mais qu'allait-il faire dans cette galère ? Morfale aurait bien une réponse, mais elle risque de vous déplaire...