[Compte-rendu] La boisson de Nowel

Au soir du 20 descendre, quelques curieux se rendirent dans la taverne du Lépreux Chauve afin de tenter leur chance au concours de mixologie dont ils avaient vu l’annonce, placardée ici et là. Une fois tous les participants arrivés, le groupe d’expérimentateurs se lança à la recherche des ingrédients nécessaires à la conception de leurs boissons respectives.



La fleuriste voisine du Lépreux Chauve fut la première à recevoir leur visite. Certains s’approvisionnèrent en pétales et autres végétaux destinés pour l’un, à aromatiser son breuvage et, pour l’autre, à l’habiller originalement. Le large choix de produits permit à certains de sélectionner des roses au parfum aphrodisiaque — à défaut d’être démoniaque tandis que d’autres optaient pour des plantes tropicales dont ils n’avaient que peu entendu parler.



Ce fut, par la suite, au tour de l’épicerie astrubienne d’être dévalisée — au sens figuré — par les mixologues du soir. Les arrivages journaliers de différentes variété de fruits et légumes exotiques, allant de l’orange à la noix de kokoko, permit de donner un zeste d’ailleurs et de peps aux concoctions. Quelques gourmands ou innovateurs — l’un n’empêche pas l’autre — jetèrent leur dévolu sur les friandises présentées sur le comptoir et s’empressèrent de les ajouter à leur recette… Lorsqu’elles ne finissaient pas simplement dans leur estomac.



Ses ingrédients réunis, la troupe gastronome acheva son périple par un crochet du côté de l’atelier des alchimistes où il lui fut possible de se procurer la verrerie qui recueillerait les nectars en préparation. Certains concurrents, familiers des ustensiles du lieu, allèrent même jusqu’à utiliser les alambics libres afin de transformer leur eau plate en boisson gazeuse ! L’effervescence n’aurait donc pas uniquement lieu sous le crâne des mixologues : elle se retrouverait également dans certaines de leurs créations !



Arriva l’heure fatidique du retour à la taverne du Lépreux Chauve, où chacun réalisa son Grand Oeuvre. De la composition des mélanges à l’habillage de leurs contenants, rien ne fut laissé au hasard et, lorsque tout le monde eut terminé, chaque boisson eut à subir l’ultime épreuve de la dégustation.



Ainsi, Nilacina proposa une limonade aussi pétillante que sucrée aux arômes de pomme et au parfum de violette. Olgah, quant à elle, présenta un mélange fruité mariant la tomate à l’orange et servi dans une métaria. Varjo, pour sa part, servit à ses pairs un onctueux coquetel à base de noix de kokoko, de bananagrumes et de friandises enfantines. Enfin, Soute fit goûter à tout le monde son tumultueux extrait d’orange dans lequel se mêlaient la douceur de la rose à l’iode de l’eau sufokienne.


Voici ci-dessus une représentation de la limonade de Nilacina, dessinée par elle-même.

Les boissons savourées et dûment étudiées, les goûteurs désignèrent chacun leur coup de cœur. Les préparations de Nilacina et Varjo finirent à égalité et, comme il était difficile de les départager, il fut décidé qu’elles occuperaient toutes les deux la première place..
Deux nouvelles boissons — au lieu d’une seule — rejoignirent donc la carte du Lépreux Chauve.
Sachez donc que, en plus des boissons habituelles, il vous est désormais possible d’y commander une « Nilamonade » et un « Varjoquetel » !




La Main du Valet Noir remercie tous ceux qui ont participé à ce concours de mixologie, en prenant plaisir à proposer des breuvages aussi variés qu’originaux et aux multiples saveurs !

Si vous avez aimé prendre part à cette compétition, n’hésitez pas à nous suivre pour être au courant de nos événements à venir.