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L'Osa osant l'osé

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Message par Shanigami 07.03.21 16:20

L'Osa osant l'osé XNS5MbP

AVANT PROPOS

Vous allez assister à certaines aventures entreprises par Shanigami dans le cadre d'une affaire le concernant personnellement, loin des yeux de ces camarades.
Au cours de ces péripéties, l'Osamodas sera amener à prendre des décisions et effectuer des actions dont l'issue pourrait être incertaine. Ce sont des instants pivots, qui marqueront le récit par leurs conséquences.
À ces moments-là, et par amour du Rp, il ne serait pas juste d'accorder la réussite qu'il mérite selon ma seule décision. Ainsi, vous verrez afficher des résultats de jet (D100), selon cette légende :

1 - 10 : Réussite critique (conséquence positive supplémentaire.)

11 - 30 : Réussite

31 - 70 : Le succès ne dépend plus de Shani mais de la personne face à lui ou de la situation. Un second jet est fait.
S'il est supérieur au premier, c'est échouer, les personnes sont meilleures que Shani, ou la situation lui échappe. S'il est inférieur, alors c'est réussit, Shani à été plus fort et à contrôlé la situation. (les critiques ne sont pas comptés dans ce cas-ci).

71 - 90 : Échec

91 - 100 : Échec critique (conséquence négative supplémentaire.)

Je m'engage à être fair-play. Et inscrire les scores obtenus dès le premier jet. Bien-sûre, vous ne saurez jamais si j'ai triché ou non. Mais dites-vous que si j'avais voulu manipuler les résultats, je n'aurais simplement pas proposé ce système de jet de dés.
Shanigami
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Le dernier niveau de comédie permet au membre de manipuler son interlocuteur, pour lui tirer des renseignements, orienter ses décisions, etc.
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Cette compétence fait état de la constitution d’un réseau d’information et/ou d'influence au sein d’une certaine communauté, faction, cité, caste, guilde, etc. Le membre pourra ainsi en tirer des renseignements ou des services utiles, de temps à autr
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Où la Main se pique de noblesse.
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Si elles apprenaient que vous avez détruit la Main du Valet Noir, toutes les milices du Monde des Douze vous féliciteraient autant qu'elles vous jalouseraient.
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Message par Shanigami 09.03.21 17:25

PARTIE I – Une étable pour s'établir.




- C'est ici ?

- Cé bin ça mon p'tit. Comme J'te l'avait dit tantôt.

J'acquiesce d'un geste de la tête, ne lâchant pas mon regard de l'établissement qui semble jaillir des champs de céréales l'entourant, comme s'il y avait poussé également. Un léger sourire naît sur mon visage, jusqu'alors rester impassible.
Il ne m'avait pas menti, l'endroit est une ruine, dans une partie aujourd'hui peu fréquenter d'Amakna. Une zone trop éloignée de la ville pour que quiconque ne ce risque à relancer une activité agricole ici. Elle est à la fois trop éloignée de la mer pour servir d'habitation de plaisance. Et pourtant... Pourtant, c'est l'endroit rêvé.

***

Ma rencontre avec le vieil homme qui se tient en ce moment à mes côtés, et qui répond au nom d'Edgard, remonte, il y a de cela plus d'un mois. J'étais alors dans une boutique du village d'Amakna, en quête de provision pour moi et mon Gobgob. L'homme s'était alors approché et avait commencé à me parler avec curiosité au sujet de mon familier. Au départ agacé, comme je le suis lorsqu'il s'agit de ce genre d'attention ou des éternelles remarques sur mon pigment azuré; je me radoucis au fur et à mesure que n'avançait la discution, et que le sujet changeait.

Edgard était un vieux paysan, ayant également, en ma jeunesse, côtoyer ce milieu et ses aléas, je pouvais à peu près suivre de quoi il était question. Le vieux Edgard possédait jadis un élevage de boutou. Mais les coûts d'entretiens et la concurrence des gros producteur de Bonta, l'avait pousser à se rabattre sur la culture céréalière.
Cela étant, les sacs de grains ne se déplaçant pas aussi rapidement par eux-mêmes que ne le font les troupeaux, il avait dû abandonner sa vieille étable et en avait fait construire une plus proche du village et de son marché, mais aussi plus confortable afin d'y acueillir la famille qu'il était en train de former avec son épouse.

Il espérait pouvoir, par la suite, en faire profiter ces enfants, lorsque ceux-ci seraient en âge de prendre sa suite. Malheureusement il n'en eu pas autant qu'il l'eu désirer. Et c'est aujourd'hui avec une fille unique qu'il vit et doit désormais réfléchir à l'évolution de son affaire.

- Cé'ti pas une mauvaise bougresse. M'avait-il dit. Mais c'te phénomène là, elle est pas du genre à aimer la terre et ramasser les récoltes. Elle tient d'sa mère, pour sûr, toujours le nez dans les nuages, à regarder les gens de la ville comme on pourrait r'garder une bonne tarte tout juste sortie du four.

Le vieil homme soupirait beaucoup lorsqu'il parlait de sa fille. Il avait dû misé beaucoup d'espoir sur le fait qu'elle pourrait un jour prendre sa relève et prendre en main l'affaire familiale.Le vieil homme soupirait beaucoup lorsqu'il parlait de sa fille. Et aujourd'hui, tandis qu'il avait besoin d'elle, il se rendait compte que cette vie ne l'intéressait pas.
Intéressé par son histoire, et attirer par la personnalité simple et bienveillante du vieillard, je lui proposa de poursuivre cette conversation dans un cadre plus agréable.

Je me retrouvai ainsi dans sa ferme. L'endroit manquait d'entretiens certes, mais accusait une présence régulière et le travail passionné du vieux paysan. Une bâtisse toute blanche, entourer par des champs, alors en période de pousse, et donc recouvert par des tige verte montant à mi-jambe.
Il s'assied à derrière une table en bois faite maison, posée contre le mur peint de sa ferme céréalière. Il m'invita à prendre place à ces côtés. Ce que je fis. Et nous continuâmes à discuter sous un soleil tranquille et une brise des plus douce.

- 30 ans d'labeur dans la terre, c'pas rien. Et j'ai bien peur de d'voir vendre ma ferme si Eloïse n'est pas capable de prendre la suite.

Je lisais au fond de son regard, la peine que peuvent éprouver ceux qui perdent ce qui leur tient à cœur. Chez n'importe qui d'autres, j'aurais parié apercevoir des larmes se former au creux de leurs yeux, mais l'agriculteur avec la peau sèche et dur, marquer par des années d'exposition au soleil et à d'intense activités physique. Une ancienne force de la nature qui était aujourd'hui incapable de verser la moindre larme. Non par orgueil, où par manque d'empathie, mais parce qu'il s'agissait d'un homme fier, et digne. Il n'avait sûrement jamais eu à compter que sur lui-même et cette force était aujourd'hui ancrée en lui, comme la bière l'est dans les cuisines de Pandala.
Je me risquai toutefois à m'engager sur un terrain sensible, en lui posant cette question.

- Et qu'est devenu votre ancienne ferme, celle où vous éleviez vos bouftou ?
- Oh ... elle. C'tune vieille bicoque ronger par les lierres. Elle est tout aussi abîmé qu'moi. Je l'ai laissé là où elle était. T'façon c'pa l'genre de cahute qui aurait intéresser qui que ce soit. Loin de la ville, pas d'jardin, pas de route pavé et surtout, pas aménager pour y vivre confortablement.

Il secouait la tête de gauche à droite en énumérant les défauts évidents de son ancien lieu de vie. Mais à défaut de passer sur un autre sujet et de me désintéresser de ce vestige du passé. Une idée germa dans mon esprit.
C'était une idée un peu folle, qui était enfouie depuis un certain temps au fond de ma mémoire. Datant d'avant que je ne perde mes tofus, tandis que j'étais encore un jeune membre du Coeur fougueux et presser de faire ces preuves. Cette idée était impossible, et c'est la raison qui me poussait à chaque fois l'enfouir sous le cache de la raison. Mais elle semblait me revenir à l'esprit, de temps à autres, au grès ds situation. Par exemple, lorsque que je fréquentais les bar, un peu trop tard le soir et que mon esprit, embrumé par l'alcool que je buvais alors, s'égarait dans les futurs incongrus et prometteurs que le Coeur pouvait m'ouvrir. Le grand frein à cette idée était le suivant : Il m'aurait fallu un logement. Un grand logement. Une grange aurait été l'idéale.
Et si c'était ça, l'occasion rêvée, cette mystérieuse étable à l'abandon.

- Pourrais-je la voir ? Demandais-je.
- Qué cé donc qu'tu va bien pouvoir gagné à faire la route pour croiser c'te tas de bois-là. Elle est à l'abandon d'puis des années que j'te dis.
- J'ai mes raisons, dis-je simplement. La curiosité d'un ancien éleveur de tofu, envers un ancien éleveur de bouftou.

Jet de Charisme : 12 = Réussite

Le vieil homme sourit, nostalgique, et je le pense, heureux de mon intérêt. Ma phrase à eu l'effet escompter. J'avais déjà lâcher brièvement cette information au sujet de mon passé. À quoi bon mentir à un homme qui n'en aurait certainement plus que pour 10 ans, et qui de plus, à bien d'autres choses à penser que de tenter d'en apprendre plus à mon sujet.

- C'est d'accord Gamin. Acquiesça t-il. J'vais te montrer mon vieux garde-troupeau.

C'est ainsi que nous nous fixâmes un second rendez-vous, quelques semaines plus tard. Lors de la période creuse des moisson. Celle qui espace l'entretien permanent des pousses encore verte, la préparation des silos en vue de la moisson, et le début des jours chaud. Là où il n'y à plus qu'à attendre de voir le blé blondir, et de laisser la nature faire son œuvre.

Ainsi donc, ayant profité de cette occasion pour rendre visite à quelques amis installés dans la région du nord du continent d'Amakna, je remontais jusqu'à sa ferme. Je fus invité à manger, et pu par la même occasion rencontrer sa fille : Eloïse.
Une grande brune, d'une allure qui me rappelais ceux des « gens du bon peuple » de Bonta, comme ils le disent là-bas. Elle semblait faire tâche dans ce tableau simple et pittoresque qu'était la maison du vieux Edgard. Elle passa une bonne partie du repas à dévisager mon Gobgob, et à passer sa main dans ses cheveux, comme pour recoiffer un épi qui ne semblait pourtant pas exister.
L'homme avait préparé sa charrette pour notre voyage, il s'agissait de celui utilisé pour transporter les ballots de paille. Avant de partir, il rappela quelques règles à sa fille, qu'il avait chargé de quelques tâches simple, en vue de son retour. Celle-ci acquieca sans sembler avoir grand intérêt à la chose.
Il fouetta d'un petit geste sec le bouftou, qui commença à avancer sur le chemin terreux, nous menant en direction de la fameuse étable.

***

Je contemple désormais l'a-dite ferme en ruine. Le voyage aura bien duré plus de 4 heures, et m'aura fait découvrir quelques coins que je n'aurais jamais pensé emprunter à pied.
Des épaisses traces vertes serpentaient sur une partie du mur, d'une couleur rouge décrépie. Les barrières qui entouraient l'endroit ont aujourd'hui disparu, si ce ne sont quelques poteaux encore debout, au milieu de la végétation sauvage.
Nous nous approchons, laissant le chariot derrière nous. Le vieux Edgard avance d'un pas hésitant et s'arrête à 50 mètres de l'édifice.

- Ben ça. Sa fait une paye que j'lavais pas vue. Mais pour sûr qu'elle ne s'est pas amélioré.

Je me trouve au pied de ce qui semble être une immense double porte au dimension impressionnante, dans laquelle est installer une seconde porte, de taille classique. Les premières servant à faire entrer le bétail et les chariots, la seconde à ne laisse entrer que des Douziens.

-Puis-je ? Demandais-je en posant une main sur le battant de la petite porte.
- Fais c'que tu veux petit. Y a rien qu'des arakne et des poutres humide la d'dan.

Je saisi la poignée en fer, ronger par la rouille et commence à tirer dessus.

Jet d'ouverture (estime l'état global de l'endroit, plus que la capacité de Shani à ouvrir une porte) : 43 (2e = 67) = Échec de situation.


J'ai beau tiré, rien ne semble bouger. On dirait que le bois à continuer de travailler durant des années et qu'elle empêche désormais la porte de s'ouvrir. Il m'est donc impossible d'entrer afin de jeter un œil à l'intérieur. Le vieux Edgard rigole en me voyant abandonner devant une simple porte.
Je peux donc imaginer qu'aucunes portes ni fenêtres n'est encore en état de fonctionner correctement.
Je me pince les lèvres. C'est plus embêtant que ce que je ne le pensais.

Je fais le tour de la construction qui semble n'attendre qu'un coup de vent suffisamment fort pour tomber sous son propre poids. De profil, je peux distinguer un toit criblé de trou.
Je ne peux qu'imaginer ce que devait être ce lieu en son temps, quand le vieux Edgard était un vaillant et jeune paysan dans la force de l'âge. Quel dommage de l'avoir laissé à l'abandon.

Tout en continuant mon inspection, je me remémore un peu la ferme dans laquelle j'ai grandis. Elle était moins grande que cela, et nous n'avions pas tant d'espace autour de la ferme. Mais cela sentait bon la campagne et j'entendais bêler les bouftou et gazouillée les tofus depuis ma chambre.
Une fois le tour fait, j'aborde une mine déçu. Elle est bien plus mal en point que ce que j'imaginais. Je croyais avoir simplement à faire à une étable nécessitant un bon coup de peinture et quelques fenêtres à changer. Mais c'est presque comme si Sadida lui-même avait convoiter cet endroit.

Une main se pose sur mon épaule. C'est le vieux Edgard.

- Qu'est-c'qui t'chargine autant ptit gars.
- C'est juste que ... ce devait être un superbe endroit en son temps.
- Pardi c'bien vrai ça. Mais j'comprends toujours pas c'pourquoi qu'ta voulu venir ici.

Je remue ma queue fourchue tout en réfléchissant. Mon familier part sautiller derrière un papillon de passage, et après un certain temps, afin de bien choisir mes mots, je me tourne vers l'homme.

- J'aimerais racheter votre étable. Et la rénover.
- La rénover ? Mais bon diou, c'est à plusieurs heures de la ville la plus proche. Monter une affaire ici, ce s'rait se tirer une flèche dans le pied. Même un énutrof refuserait d'investir ici.
- Il se trouve que l'isolement est une des qualités qui me plaît le plus pour ce que j'envisage.

Après quelques grommellement dans sa barbe, le vieux Edgard jette plusieurs coups d'œils rapides entre moi et son étable délavé.

- Mais vous allez dépenser trois fois plus en réparation que je n'ai moi même dépenser pour la bâtir.
- Je me débrouillerais. Je veux pour l'heure simplement savoir si vous accepteriez de vendre votre étable. Et combien. Je ne suis pas de la noblesse Brakmarienne, mais consent à accepter une offre raisonnable.

Jet de Commerce : 80 = Échec


Le vieux Edgard soupire.

- C'est pas contre toi, ptit gars. Même en l'état, cet endroit me rappelle trop de bon souvenir. Je souhaiterais qu'il repose ici tranquillement. Je n'ai pas le cœur à m'en séparer, et ne suis pas prêt à le voir changer en ... Quel genre d'affaire dite-vous vouloir établir ?


Je manque de grimacer en entendant le refus d'Edgard. Il ne fait plus rien de ce lieu, et pourtant, il se refuse tout de même à me le céder.
De toutes les réponses possibles, je ne m'attendais pas à celles-ci. Il m'a fallu des années pour trouver un tel endroit, et il correspond à nombre de critères que je ne retrouverais nul part ailleurs. Je n'ai pas le droit de renoncer si prêt du but. Je n'ai pas envie d'user de ce qui m'a fait entrer au Coeur. Mais ... redoute d'y avir recourt, si Edgard se montre si borné. Mais peut-être qu'il a simplement besoin d'être rassuré.
Il aimerait connaître le but exact de ce projet. Je n'en ai jamais parlé à personne, pas même à Simettra ou encore Maître Varjo. Dois-je être sincère où dois-je jouer la carte de la prudence.

Jet de Mensonge : 70 (2e jet 100) = Échec


- Un ... Établissement de loisir. Dis-je en détournant le regard.
- Un quoi ?
- Oui, disons ... Un endroit où les gens pourraient venir, s'amuser. Comme un genre de taverne, avec plus d'activité.

Le vieux Edgard ne semble pas des plus ravit.

- Vous voulez changer ma ferme en club de danse ?
- Pas de danse... Même si des danseuses pourraient y être.
- Je vous prenais pour un honnête homme. Pas un amuseur des villes. Désoler, mais je crois que vous et moi, n'avons pas la même vision des choses concernant cet endroit. Encore désoler. Mais je ne vous céderais pas cette ferme.

Il se retourne et marche vers son chariot, l'air renfermé et vexé.
Je serre les poings. Désormais, je n'ai plus le choix. Si je n'ai pu le convaincre avec des mots sincères. Je vais devoir dévier mon angle d'attaque et usé de techniques que Sram ne me refuserait pas. Je connais justement une jeune fille qui serait certainement ravie de me vendre une étable à bon prix.
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Message par Shanigami 06.09.21 21:29

PARTIE 2 – LE DIABLE S'HABILLE EN PREDA








Parcourant la courte distance qui sépare un vieux noisetier et un buisson épineux, puis revenant en sens inverse une fois la distance parcourue. Je tourne encore et encore à la périphérie d'une jeune forêt, où j'ai trouvé refuge le temps que Xélor me permette de faire germer les graines de mon plan.

Maudit soi ce vieux Edgard, son entêtement et sa stupide nostalgie.


J'étais partie bien vite, lorsqu'il m'avait ramené chez lui. J'avais encore tenté de me montrer aimable, mais ne pouvais alors cacher ma déception.

Ma queue fouette l'air, et je manque de taper la tête de mon Gobgob, alors assoupis au pied du noisetier.


« Nan, mais c'est vrai. Qu'est-ce qu'il va en faire de son tas de bois. Il y retourne même plus. Et je suis sûre que les murs s’effondreront au sol avant qu'il ne rejoigne Féca dans ses champs éternelles.»


C'est sans réponse aucune de mon animal endormie que je poursuis mon monologue.


« Il faut que je prenne les choses en main dès maintenant. Et comme il ne m'est pas possible de faire entendre raison à ce vieux des campagnes. Je n'ai plus qu'une chance, c'est celle de sa fille ... Alo ... et Emy ... mince comment elle s'appelle.»


Un petit ronflement passe dans le silence de ma réflexion.

« Éloise, oui voilà Répondis-je après avoir retrouvé en ma mémoire, celle sur laquelle je devais jouer mes dernières cartes.

Je lève les yeux vers le ciel nuageux, et inspecte la lumière du soleil, passant derrière un gros panache blanc.

« Il doit être l'heure. Aujourd'hui, c'est jour de marché, il a dû ouvrir. Le vieux ne doit plus être chez lui. Mais je mise sur le fait que le tofu soit resté dans son nid. Allez !».

Ayant crié mon dernier mot, je fis sursauter mon Gobgob, qui se frappa la tête contre le tronc et en fit tremblé les feuilles. Je pris mon havre sac et le jetai par terre, avant de me jeter moi-même dedans.
Je me retrouve dans ce qu'on pourrait apparenter à une remise, où un grenier mal aéré. Je me dirige à droite vers une grosse malle en cuir usé, dont le recouvrement se détache par petit lambeau. Je l'ouvre et en retire un morceau de linge d'un gris-bleu assez clair. Je souffle dessus et déplie le tissu.
Il s'agit là d'une tenue de belle allure, que je réserve habituellement pour mes missions d'approche en ville. Les coutures et les dentelles ne sont plus tout à fait neuve, et çà et là, on peut deviner les plis d'un habit trop peu porter, et trop souvent laissé ranger. Je m'en revêts, et vais me regarder au travers d'une moitié de miroir à pied brisé, que j'avais sûrement dû récupéré je ne sais où.

Je tourne un peu sur moi-même, afin d’inspecter qu'aucun insecte n'a fait de trou à l'intérieur, et que l'allure soit suffisante pour attirer l'attention d'une fille des campagnes.

À ma sortie du sac, je me déplace vers une rivière proche, plonge mes mains dans l'eau et mouille mes cheveux afin de les coiffer. Je cueille quelques feuilles de menthe que je mâche sur la route qui me sépare jusqu'à la ferme d'Edgard. Cette marche me remet en mémoire l'inconfort que j'éprouve à avancer avec un habits si peu pratique. Le dos de la veste n'arrête pas de venir cogner mes jambes à chacun de mes pas, ces manches longues me donnent chaud, et j'ai le col qui me gratte la nuque.

« Vraiment, je ne comprends pas les gens de la ville. Comment arrivent-ils à traverser les forêts avec ce genre d'accoutrement ? »

J'arrive en vue de l'habitation, non sans être heureux de pouvoir craché ma feuille de menthe, maintenant que mon haleine est plus fraîche. Je me tourne vers Gobgob et demande un dernier avis.

Un petit piaillement de sa part me fait penser qu'il me trouve correcte. Je me dirige vers la porte d'entrée, le soleil dans le dos, et frappe. J'entends des pas approché.

Jet d'Impression : 46 (2e 38) = réussite de situation.



- Papa qu'est-ce que t'as encore oub...

La porte s'ouvre sur les traits d'une jeune fille encore en chemise de nuit. Ses cheveux sont dépeignés, et sa peau frissonne au contact de l'air frais de la matinée. Ses yeux s'élargissent à mon regard, me parcourant avec une certaine intimidation. Mon ombre s'étend, s'allongeant sur son corps jusqu'à ce que la silhouette de ma tête s'arrête à sa nuque. Je lui souris, de ce sourire que j'ai l'habitude de prendre avec les inconnues du Lépreux Chauve.
Du coin des yeux, je ne peux manquer que le soleil découpe sa silhouette à travers son mince vêtement de nuit. Je tâche d'y faire abstraction.

- Mademoiselle Éloïse, dis-je d'un ton doux. Je suis si navré de vous déranger à une si bonne heure. Mais j'avais à vous parler.

Elle passe une main fébrile dans ses cheveux, son visage s'empourpre. Et la lueur du soleil qui brille en mon dos la fait plissé les yeux. J'ai de la chance qu'elle soit du genre impressionnable.

- Je… oui. Heu … Papa n'est pas là.

- Je sais.

Ces mots ont l'effet d'un électrochoc sur ses yeux, qui immédiatement se redresse sur mon visage.

- Puis-je vous parler quelques instants ?

- Je … Entrée. Je reviens d'ici quelques instants.

Une fois le pallié franchis, Éloïse remonte les escalier à la hâte, m'indiquant de la main un canapé dans lequel m'installer. Je ne m'y assois pas, mais tourne mon regard en chaque endroit, détaillant les cadres, les photos, les objets qui composent cette maison. Au-dessus du plafond, j'entends des pas précipiter, des porte d'étagère s'ouvrir, et des bruit de petit objet en verre qui s'entrechoque. Le temps de son absence, je tente d'en apprendre le maximum à l'aide de mes simples sens.

Jet de perception : 1 (réussite critique)



Les photos de la famille d'Éloïse sont plus que révélateur. Le vieux à perdu sa femme alors que la jeune fille était encore petite. On ne la revoit plus sur aucune image qui ne montre Éloïse plus âgée que 5 à 6 ans. Elle a tendance a arboré de belles tenues, sûrement faites et non acheter. C'est une fille qui rêve des belles gens de la ville, et non des grand hectares de la campagne. Cela, je l'avais deviné facilement, mais maintenant je suis également assuré que c'est de mode dont la jeune demoiselle est la plus passionnée. Il y a quelques livres, dans les rares présents, qui en témoignent. De plus, je distingue des aiguilles et des fils coloré, posé sur le coin d'un rebord de fenêtre. Son passe-temps, certainement.

Gobgob sautille sur le canapé. Je lui jette un petit regard et lui fait un signe d'apaisement avec la main.

- Essayons d'être un peu moins, nous-même. Lui murmurais-je.

Alors qu'elle redescendait les marches, et que l'écho du bois craquant se répandais dans toute la maison, je pus faire une dernière découverte. Sur le côté de la porte d'entrée, sur le mur intérieur, que je ne pouvais donc pas apercevoir de dehors, se trouve une petite décoration en forme d'épi de blé, laquelle sert de porte-clés. L'une de ces clés à un aspect qui pique mon attention, ne ressemblant pas aux morceaux de fer vieilli habituel des grange. Une clé ouvragée, en acier polie. Le genre de chose que l'on vous donne en même temps que l'achat d'un coffre.

« Le vieux à des sous à cacher. C'est très bien. »

Éloïse redescend à mes côtés. Elle est désormais parfaitement coiffée et vêtue. Mon odorat perçoit même quelques notes fruitées. Elle me propose a boire, j'accepte, et nous voici bientôt l'un en face de l'autre. Moi sur le canapé, elle sur un fauteuil dons les accoudoirs ont été recousu maintes fois.

- Vous … Vouliez me parler ? Me demande-t-elle. Vous semblez, un peu différent de la fois où vous étiez venu parler à Papa.

- Oui, je suis désolé de me présenter ainsi. Fis-je avec le ton sincère de l'homme qui ne se plaît pas à s'habiller de la sorte. Mais je me dois partir bientôt, pour mes affaires. Et n'aurais pas accepter de le faire sans venir vous parler, et avant que mon visage ne vous soit moins familier.

- Vous n'êtes pas difficile à .. enfin … je pense que je vous aurais reconnu.

Je passe la remarque sous silence, mais lui sourie, portant à mes lèvres la boisson chaude qu'elle m'a préparer.

- Éloïse, je sais que votre père n'aimerait pas me voir parler avec vous. Aussi est-ce pour cela que je voulais vous voir seule. Vous savez que votre père et moi, nous sommes quittés avec quelques égards l'un envers l'autre.

- Je … crois que oui. Il parlait de la ferme et de club de danse.

Je me racle la gorge.

- Hum. Quoi qu'il en soit, je repars pour Bonta. Mais … enfin, vous trouverez ça ridicule, mais …

J'attends quelques instants.

- Bonta ?! Dit-elle avec une voix aussitôt rayonnante.

- … Je me demandais si vous ne pourriez m'aider. Je crois deviner à votre voix, que vous ne semblez pas être allé là-bas très souvent.

- Jamais, se plaint t-elle d'une petite voix. Mais vous avez parlé de vous aider ? Je ne comprends pas.

Mon regard se fixe alors sur les siens, et je tente de prendre les mêmes airs que Kalirr lorsqu'il s'adresse aux autres trèfles.

- Je travaille pour une agence de vêtements, j'étais partie me ressourcer loin de la ville afin de trouver des idées. Et vous m'avez donné l'air d'une jeune fille capable et astucieuse, qui pourrait m'aider en ce sens.


- Moi ?! Vous aidez dans …

- Mais parfaitement. Fis-je joyeux. J'ai besoin d'un modèle, et accessoirement d'une personne pour m'aider dans mes choix. Mais je désire trouver quelqu'un qui sorte des masses de Bonta. Quelqu'un avec des idées nouvelles et ai un bon instinct en terme d'esthétique.

- Vous plaisantez ?

- Vous sortez du lot, c'est évident. À vous voir, je me croirais en plein quartier des tailleurs, et non dans une ferme d'Amakna. Éloïse, je crois deviner à vous voir, que vous n'êtes pas voué à l'agriculture. Et que vos talents en terme de mode ne saurais jamais être découvert si l'on ne vous en donnait pas la chance. Cette chance, je vous la propose. Accepter de partir avec moi, à Bonta, ne serait-ce que pour 1 ou 2 jours. Le temps de vous présenter quelques noms, et de mettre à l'épreuve vos talents.

- Partir ? À Bonta ?!

- Vous serez rentré sitôt que vous le désirerais. Si l'expérience vous plaît, alors nous trouverons bien un arrangement pour que votre nouvelle vie décolle.


- Mais… Papa à ..

- Votre père ne tiendra pas cette ferme éternellement. Et l'argent que procure un travail dans la capitale, vaux plus que les meilleures récoltes et n'en demande pas tant d'effort. Imaginez-vous, quand vous pourrez lui offrir une maison de campagne flambant neuve, à deux pas des murs de la ville. Ne sera-t-il pas bien pour profiter de sa retraite, pendant que vous pourrez vivre de votre passion ?

Je vide mon verre, et me lève. Je passe beaucoup de temps à parler, et je ne dois pas m'éterniser. Tout mon bluff repose sur le fait qu'elle soit suffisamment crédule et que son père ne soit pas là pour me jeter dehors.

- Éloïse, je me dois partir dès à présent. Je n'attends que votre réponse.

- Maintenant ?!

- Je le crains.

Jet de décision = 74 (échec)


- Je dois d'abord en parler à mon père. Je suis navré. Je ne peux partir si précipitamment.

Je me retiens de pousser un murmure de colère. Trop sotte, mais trop fille-à-papa. Je la regarde et passe ma main sur mon menton.

- Vous avez parfaitement raison. Vous êtes une femme raisonnable. Alors voilà ce que je vous propose. Je suis à la capitale pour dix jours. Si d'ici là, votre décision était de partir, ma porte vous sera grande ouverte. Je vous note l'endroit où je me rends généralement le soir, vous m'y trouverez assurément.

Je note le nom de la taverne Alakarte, le lieu de boisson du quartier des tailleurs. Je m'en vais ensuite, non sans lui glisser un dernier mot d'encouragement et un regard plein de douceur.

« Quelle petite idiote !! Non mais tu l'as vue avec son regard "Oui mais papa ceci, mais papa cela". Ce vieux croulant tient sa fille mieux que c'est propres jambes ne le tiennent lui. »

Je peste sur le chemin vers le centre d'Amakna, je dois emprunter un Zaap et m'organiser pour l'éventuel arriver d'Eloïse. Évidemment, je n'ai ni atelier de mode, ni connaissance et encore moins de contact dans ce milieu. Mais le but est juste de lui en mettre plein les yeux. Puis de lui faire miroiter ce qu'elle désire. Quand elle aura oublié la ferme, je n'aurais aucun mal à ce que ce soit elle, qui s'empresse de me donner les droits du terrain.

« Et puis cette veste de… » M'emportais en la retirant et en la jetant au fond de mon havre-sac.

- Allez ne trainons pas. Je me doute que ce ne sera pas en la laissant parler avec son père que cela la fera venir, il va encore falloir que j'y contribue.

***


Bonta. M'y voici depuis moins de 24 h, et j'ai déjà grand-peine à regarder les environs sans en avoir les entrailles qui se tordent. Les seuls arbres sont soigneusement plantés dans des pots ou des petits carrés de verdure entouré de pavé. La faune locale se limite en Chacha et Piou. Les gens sont désagréables, personne ne sourit, ils sont tous bruyants et sentent comme l'intérieur du labo d'Emyn.

Bref … La ville. La vie rêvée de tous ceux qui ne savent pas quoi rêver. J'ai posé mon havre sac à l'arrière d'une boulangerie, dans un coin tranquille où les seules à venir sont les boulangers en fin de journée. Nous sommes au milieu de la matinée, et il est évident qu'aux prix des chambres, je me contente de mon petit chez-moi.

J'ai passé toute la matinée a me pencher sur le dilemme d’Éloïse. Elle a dû parler à son père depuis que je suis partie, et il lui à sûrement bien interdit de venir. J'ai donc préparé plusieurs lettres. Je les lui enverrais. Si je ne reçois aucune nouvelle, j'abandonne. Si j'en reçois, je me suis laissé 10 jours pour la faire venir. Au-delà, l'insistance serais trop longue et je n'ai pas envie d'attirer l'attention, tant dans la campagne d'Amakna qu'ici même, à Bonta.

J'invoque un petit tofu, lui accroche la première lettre et l'envoie. Il arrivera là-bas d'ici ce soir, ou même dans la nuit. Cette lettre me servira d'accroche.

« Bien arriver à Bonta. Ai parlé de vous à quelques amis, ils sont curieux et enthousiastes. En espérant que vous aussi, vous le serez, je prépare déjà ma prochaine collection de Fraouctor. »

Jet de lettre 1 : 64 (2e : 11) = Réussite de situation.



Les lettres ne m’aideront cependant pas, une fois qu'elle sera sur place. Je vais devoir tout miser sur l'apparence et la fausseté. Heureusement, je sais vers qui me tourner pour ce genre de chose.

Je sors de mon Havre sac, habillé d'une manière moins gênante et plus sobre que pour Éloïse. Je traverse Bonta à pied, posant mes pattes sur les pierres froides et lisse, sautant par-dessus les flaques d'eau. Je descends ainsi la ville angélique jusqu'aux abords du port. Après une rapide recherche, je trouve sans difficulté ce dont j'étais venu quérir l'aide.

Une écaflipe est adossé à un mur, jetant un regard attentif sur les passants, prête à sourire au premier qui solliciterais son regard. Malgré la brise qui vient de la mer et l'odeur des étales de poissons qui siège non loin, elle ne semble pas en gênes et attend là, une visite ne sachant tardé.

- Bonjour. L'accostais-je avec un sourire aimable.

Ses yeux se retournent, ils me scrutent rapidement. Elle me sourit et me parle avec une voix qui ne semble pas collée à l'allure dont elle dispose. Une voix fatiguée, un peu éteinte, certainement aider par quelques produits qui lui sont une unique consolation, à un quotidien bien morose.

- Je souhaiterais requérir vos services, pour une affaire qui vous semblera étrange au premier regard. Mais dont je peux garantir qu'elle vous sera rentable.

- Tu veux t'amuser quoi, j'ai rien contre les gars avec des idées un peu barrés, mais j'fais pas non plus dans les mœurs Brakmarienne.

- Je peux vous assurer que vous n'aurez rien de plus à faire qu'à parler. Et je vous paierais en supplément, en l'échange de votre discrétion.

- C'est mon métier. Fit-elle.

- J'ai simplement besoin que vous vous faisiez passer pour quelqu'un. Vous sauriez le faire ?

- J'suis pas plus maldoué qu'une autre. Raconte, le bleuté. Qu'est qu'tu veux.

- D'ici quelques jours, je compte vous inviter à dîner, aux côtés d'une amie. Il est très important que cette amie pense rencontrer des gens du milieu de la mode.


- Drôle de plan séduction. Sourit-t-elle.

- L'objectif est différent. Si vous êtes convaincante, j'en aurai pour mon argent, et vous de même, assurément.

- Et si non ?

- Je vous paierais simplement pour le temps de vos services. Sans rien en demander de plus. Puis-je ainsi vous … réserver à cette occasion ?

Jet de négociation : 5 (réussite)


- T'es un drôle de type, tu me plais bien. Je dirais pas non, ça me changera pour sûr. Mais j'ai pas tellement l'allure d'une Miss.

- Je suis sûre que vous posséder des habits qui feront l'affaire. Je n'ai pas non plus envie d'être trop voyant. Je vous recontacterais.

Je la laisse ainsi, non-content d'avoir validé une partie de mon plan.

Ma correspondance a porté ces fruits, et j'eus une réponse. Il ne me fallu que deux autres lettres pour enfin obtenir ce que j'attendais : sa date de venue.

Ma seconde lettre avait été rédigée, de façon plus professionnel.

« L'agence de Bonta à beaucoup à faire en ce moment. Et l'on m'a posé des questions à votre sujet, il semblerait que votre profil suscite une vive émotion, et que votre aide, même passagère, ne saurait être qu'apprécier. Je tâche de ne pas trop vous mettre de poids sur les épaules. Mais les descriptions que je pus faire de vous, ne laissent personne indifférent. Je crois que Bonta vous réclame plus que moi-même. »

Lorsque me fut remise sa réponse, et que je sentis bien là, que malgré les ordres de son père, elle ne demandait qu'à venir ici ; j'écris mon ultime lettre. Celle-ci n'avait plus pour but de convaincre, ni d'insister sur les raisons de sa venue. Elle n'était là que pour presser son arrivé, et son impatience.

« Éloïse. Depuis ce matin, ma concentration s'en retrouve troublée. Voici que je dois, par deux fois, m'éclipser de l'atelier pour tâcher de jeter vos yeux hors de mon esprit. Il m'est assez troublant de penser à de pareilles choses, mais j'avoue que votre visite, en plus d'une utilité professionnelle, m'offrirait également un plaisir personnel. Notre dernière discussion fut brève et… il me semble qu'une seconde pourrait se prolonger sans mal, car enfin, j'aimerais à mieux vous connaître. »

À ces mots, je n'attendis guère longtemps avant sa réponse : « Quitte Papa, demain, serais à Bonta avant Midi. À très bientôt. Signé : Éloïse ».

Nous y voici.

***


- Éloïse ! M'exclamais-je en levant une main.

Tâchant de me défaire de l'abondance régulière que l'on trouve sur la place du Zaap de Bonta, j'avance vers Éloïse. Elle semble encore plus ravissante que lorsque je l'ai quitter. Elle porte une robe fleurie et cousue de motif très soigné et colorer. Une touche qui la démarque du nombre, je n'en aurais jamais cru autant.
Je m'approche d'elle, son regard me croise et elle fait quelque pas vers moi aussi. Afin d'être à mon aise, je n'ai revêtus de tenu trop classieuse. Une tenue correcte, que j'ai tâché de laver et parfumé avec des produits « emprunté » à l'atelier des alchimistes voisin. Elle me sourie et sautille jusqu'à moi, les yeux pétillant, regardant tout autour d'elle.

- Woaw … la ville est … si grande. Et si lumineuse.

- Bienvenue à Bonta. Tu as supporter le Zaap.

- Un peu … secoué, mais ça en valais la peine. Que je suis contente. J'ai promis à papa que tout ceci en vaudrait la peine.

- Allez venez, ne restons pas au milieu de tous ces gens, je vais vous montrer les plus beau coin de la ville. Histoire que vous puissiez vous y retrouver.

J'aurais eu 1000 choses de plus à lui expliquer si j'avais été à Brakmar. Mais je du me contenter des banalité et des quelques repère fait avant sa venus.

Jet d'orientation : 70 (2e : 95) = échec de situation



Malheureusement, je ne pus pas aborder tous les points sur ma liste, car trop empressé de lui en mettre plein les yeux, je m'égarais moi-même. Pensant avancer vers le quartier des tailleurs, nous voici mêler au vapeurs et au tintement persistent du quartier des forgerons.

- Et … et donc là si on continue, on retombe sur la porte nord.

- Hum .. je .. je vois mais. Cette marche est assez longue, et je ne suis pas habituer à circuler autant en pleine ville. Pouvons nous nous reposé un instant.

Je la laisse retomber sur le banc le plus proche. Tâchant de réunir en ma mémoire, de quoi nous permettre de retourner au quartier des tailleurs. Notre rendez-vous à la taverne ce fera ce midi, j'avais recontacter l'écaflip des rues à ce sujet. Il faut donc ne pas faire faux bond à cette partie importante du plan. Seul, ma crédibilité sera vite remise en cause.

- Pourquoi ne vous êtes-vous pas mis avec ce genre de vêtement si raffiné comme la dernière fois ? Me demande t-elle, en reprenant son souffle.

- C'est que, je ne voulais pas paraître trop pompeux, et j'aime me faire moins voyant lorsque je ne travail pas. Après tout, il ne faudrait pas que je puis éteindre la lumière que vous émaner.

Elle rougie. Après quelques secondes, tout en tâchant de rester naturelle, je crois deviner la toiture de la grande tour de la milice. En me référant à elle, je pense pouvoir deviner l'endroit où aller pour rejoindre la taverne voulu.

Notre détour infortuné m'oblige à accélérer le pas. Éloïse peine à me suivre avec ces chaussures fine.

- Et quand m'emmènerais vous à votre atelier ? Me demande-t-elle impatiente.

- Mais très bientôt. Juste après manger. Nous devons d’ailleurs rencontrer une des grandes personnalités de la mode à Bonta. C'est avec elle que j'ai longtemps discuté de vous.

- Vraiment … vous me faites trop d'honneur.

C'est au prix d'un effort, que je ne pratique que fort rarement, que j'entre à la taverne Alakarte, assez essoufflé, mais heureux de constater que l'écaflip est là. Elle a déjà commandé quelques verres, et est vêtue de façon …

- C'est elle ? Me demande Éloïse.

Jet de 1ere impression : 86 (échec)


- Oui …

Éloïse fronce les sourcils. Déçue de celle en qui j’avais tant miser.

- Elle ressemble à une de ces …

- Oui, c'est vrai que le style Bontarien est un peu particulier. Et vous connaissez les écaflip, ils supportent mal les fortes chaleurs.

- Ni la boisson… Dirait-on.

Je crois mourir de honte. Car à dire vrai, mon agent à poil est penché d'un peu trop prêt sur sa table, et son regard semble des plus vagues. Je m'avance, tente de me redonner un peu de prestance et m'assois.

- Bonjour. Lui lançais-je avec un timbre un peu plus ferme, afin de la faire réagir.

- Oh … C'est toi. Me dit-elle mollement.

- Oui, c'est MOI. Et voici mon invité. Tu te souviens d’Éloïse ?

- Heu .. oui, bien sûr, le petit modèle. Sourit-t-elle.

- Exacte, tentais-je d'atténue. La demoiselle si prometteuse. J'espérais que nous pourrions discuter un peu plus des détails, avant de partir visiter l'atelier.

Je commande à manger, avec le ventre rempli, j'arrive à tirer un peu ma danseuse des rues de ces tourments viticole. Éloïse semble à l'aise, et peut-être, malgré moi, l'ais-je rendu davantage confiante en moi plutôt qu'en notre invité. La discussion se fait en enchaînant mensonge sur mensonge. Je ne m'y connais absolument pas, et reste attentif à la moindre erreur qui pourrait me sembler trop grossière. En cas de secours, je pourrais toujours prétexter des termes et méthode particulière à l'histoire de Bonta, auquel Éloïse n'en connaît pas plus, que moi pour la broderie.
Elle écoute attentivement. Je tâche de la faire boire un peu, afin de délier la maille récalcitrante de cette jeune rêveuse.

Jet pour faire boire : 79 = échec


Les verres se succèdent, et je me surprends à moins tenir que la demoiselle. Les paysans ont la gorge bien accrochée. Nous perdons également notre écaflip. Décidément, elle ne m'aura servi à rien. Tant pis, je dois continuer sans elle. Au vu de son état, inutile de dire qu'elle ne sera pas prête à me demander son salaire. Je serais déjà loin ce soir. Avec ou sans résultat.

Je sors avec Éloïse, prétextant que le surmenage pousse certaines fois à une consommation un peu trop poussé. Je laisse l'écaflip se débrouiller avec l'addition. Direction : L'atelier.

J'ai moins préparé cette partie, espérant ne pas en venir ici. Mais l'étape de la taverne étant un échec du début à la fin, je dois jouer cette ultime carte. Après celle-ci, pas de retour en arrière. Je n'aurais que ma marche retour et mes talents de Coeur pour parvenir à mes fins.

Nous marchons et j'arrête Éloïse devant une luxueuse boutique de vêtement.

- Oh, regardé. On dirais que cette boutique... Mais oui, ce sont bien nos modèles.

Éloïse se rapproche, plus curieuse que jamais. Je scrute du regard la présence d'une vendeuse. Tant que nous sommes seuls, ça peut marcher. Je rejoins la demoiselle et tente de lui présenter une robe en inventant diverses anecdotes de confection et d'innovation. J'évite de le crier, et le lui dis sous le ton de la confidence.

- Comprenez que ce genre de détails … ne devrais pas quitter l'atelier.

Les yeux d'Éloïse brille. Il faut que cela continue.

Talent de Beau-parleur : 61 (2e : 7) = réussite de situation


Mes discours se font de plus en plus confiants à mesure que les secondes s'écoulent. Une chance que lorsqu'une vendeuse approcha, elle n'osa pas me couper dans une explication qui lui sembla véridique. Éloïse me pose des questions, sur mon parcours, sur mes projets, sur mon atelier, qu'elle se contente alors d'imaginer, et auquel je peux inventer 1000 détails.

- […] Mais bien sûr, nous veillons à refaire nos stocks, et pour cela, nous commandons […]

- C'est incroyable… vous êtes donc si … important ici.


- Si l'on peut dire. Mais je veux m'attribuer trop de mérite.

- Laissez-moi tout de même vous en crédité. Vous avez été si gentil, cette visite, votre collègue… même si elle n'était pas au mieux, et votre cours. Je rêve désormais de pouvoir m'atteler moi-même à la confection de pareille beauté.

- Dans ce cas. Je peux peut-être. Mais pas ici. Venez.

Je conduis la jeune innocente au-dehors. Nous sommes en pleine après-midi. Le soleil décroît doucement, mais l'air est chargé de sa chaleur. Je l'arrête sur un pont, marquant la liaison entre quartiers des tailleurs et celui des boulangers. M'arrêtant ainsi, je me retourne vers elle, et fait mime de réfléchir.

- Éloïse ?

- Oui ?

- Je me demandais. J'ai cru remarquer, tout à l'heure, que vous n'étiez pas trop habitué à la ville, malgré le fait que vous aimiez Bonta.

- La ville est vraiment magnifique, j'aime ces couleurs et c'est haut bâtiment, mais c'est vrai que c'est un peu épuisant de l'arpenter de long en large.

- Et les gens de Bonta, comme vous l'avez vue. Ne sont pas tous comme moi. Certains font même de piètre compagnon de tablée.


- Ne vous en faites pas pour ça, je ne peux juger votre collègue. Qui suis-je, moi qui ne connais rien de la difficulté de votre travail.

- Certes. Mais … je dois vous avouer que j'apprécie votre compagnie, et qu'il me serait désagréable de ne plus vous parler.

Jet de séduction : 15 = réussite



- Je .. dois avouer que .. votre compagnie ne m'est pas désagréable non plus.


- Une idée un peu folle m'a traversé l'esprit. Bonta … commence à m'asphyxier, c'est pour cela que je me retrouve parfois, à parcourir la campagne. Ainsi, pourquoi ne pas créer notre propre atelier par chez vous, je vous prendrais comme assistante, et à nous deux, nous pourrions débuter une petite affaire en Amakna. Cela ne vous éloignera pas de votre père le temps qu'il finisse ses jours de labeur dans la terre.

- Vous … voulez travailler avec moi ?! S'empourpre-t-elle.

- J'ai tant de choses à vous apprendre, et vous avez tant de capacité. Oui, je pense que ce serait une chose à tenter. Et puis si cela ne marche pas, j'ai assez de contact ici pour reprendre quand bon me semble.

Éloïse semble quelque peu perdu. Déboussolé et paniqué par mon idée.

- Mais l'ennui.. C'est qu'il nous faudrait un Atelier. Construire un tel bâtiment depuis les fondations n'est pas donner, et le terrain aussi n'est pas très abordable en ces terres nourricières. À moins que …


- Que … ? S'empresse-t-elle de demander, trop déçue de voir cette idyllique avenir s'évanouir.

- Votre père ne possède-t-il pas une vielle grange, celle que nous avions visiter. Et n'en fait-il aujourd'hui plus rien.

- Mais … oui … vous avez raison. Vous penser que … ?

- Pourquoi pas. Cela me semble bien. Quelques petites rénovations, et l'argent économiser en travaux nous paiera tout le matériel.

- Ce serait formidable, oui.

- Alors c'est décider. Il faudrait absolument que je présente l'acte de propriété à la maison des métiers de Bonta. Ainsi je pourrais décider d'établir une « boutique officielle » de notre lignée de mode. Cela facilitera les finances et surtout la clientèle. Car l'entreprise à déjà un nom ici, et ne tardera pas à attirer le tout Amakna.

Éloïse me prend alors dans ses bras, et je la serre doucement, remuant la queue avec avidité. Par dessus ses cheveux, mes dents dessine un sourire carnassier.

« Enfin … les choses sont sur le points de se conclure. »

Éloïse reparti le soir-même. J'ai tout de même insisté pour qu'elle en fasse la surprise à son père.

Jet de Persuasion (De Eloïse): 79 = échec

La jeune fille, si elle devait réapparaitre, ne le ferais certainement pas seule. Elle reviendra certainement avec son père sur le pas de ma porte. L'espoir subsiste toujours dans l'esprit du diable-bleu sur le fait qu'elle amène avec elle le précieux "acte de propriété". Il serait dommage de ne pas leur réserver l'accueil adéquat à une telle situation. Shanigami y réfléchissais déjà.
Shanigami
Shanigami
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Comédie III
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Cette compétence fait état de la constitution d’un réseau d’information et/ou d'influence au sein d’une certaine communauté, faction, cité, caste, guilde, etc. Le membre pourra ainsi en tirer des renseignements ou des services utiles, de temps à autr
Millésime 649
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Message par Shanigami 04.12.21 14:02

PARTIE 3 – DISPARITION ET APPARITION

Avec la participation de Arlène Kwinzel.

[Quelques part, dans un petit débit de boisson clandestin.]

Dans une ambiance feutré, au fond sonore mêlée des conversations anonymes et des entrechoquent des pintes. Un homme à demi encapuchonnée, dont les mains seul trahissent son pigment azuré, s'entretient avec une demoiselles à la silhouette tout à fait charmante. Mais dont les yeux, si toutefois on s'en approche assez pour les voir, semblent pourtant alerte et empli d'une certaine malice.

- Arlène. C'est la saison des moissons en ce moment et j'ai deux épis gênant mon champs de vision. J'aurais besoin d'une faux.

La partenaire du diable bleu, toute recouverte d'une coiffe qui masquait son visage, fit tinter quelques une des petits rond brillant qui composait sa tenue.

- Faux et usage de faux ? Demanda t-elle l'air enjouer.

Tâchant de ne pas perdre de son sérieux, et de masquer la légère sensation d'inconfort qu'il éprouvait en se tenant face à l’Arlequine, il rit. Puis déposa ses mains autour de son verre avant de se pencher très légèrement en avant.

- Ahah. J'ai simplement besoin que tu t'arrange pour que ces deux mauvaises herbes ne soient plus. Tout simplement.
- Où qu'on peut les voir pousser ? Demanda t-elle sans perdre de son entrain et de sa voix enjouer.
- Ce sont des pousses d'Amakna. Mais ils devraient quitter Bonta dans l'heure. Ce serais dommage de laisser ces plantes se répandre si loin.
- Ton désherbage, tu l'veux comment ? Localisé ou terre brûlée ?

Shani réprima les images qui lui venait en tête. Tuer avait toujours été dans les choses qu'il répugnait le plus. Mais la situation lui échappais, et il redoutait que cette rencontre prochaines, n'aboutissent qu'à des ennuis. Il devait profiter de sa seule fenêtre d'ouverture, lorsque la jeune paysanne et son père serais assez loin d'Amakna et de Bonta. Là, seul au milieu de rien, leurs noms et leurs sorts n'alerterais aucun regard. Secouant la tête et se donnant plus d'aplomb, il parla sans trembler.

- Je ne veux pas que ça revienne à la saison prochaine. Coupe à ras.
- C'quel genre de mauvaise herbe ? Quoi qu'y a à savoir d'sus ?
- Une jeune pousse et sa vieille branche. Des fleurs sans épines. Z'ont juste une petite feuille que j'aimerais récupéré, pour mon herbier.

Il est vrai que ce rendez-vous avait été pris avec précipitation et que l'agent du Coeur avait négliger les détails de l'affaire sur laquelle il souhaitait discuter avec sa comparse aux lames acéré.

- 'va m'falloir plus de détails. Insista la femme.

Shani lui décrit donc Éloïse, la jeune fille qui rêvait de quitter les champs pour partir vivre la grande vie à Bonta. Et Edgard, le vieux paysans, dont la sagesse était un peu trop dangereux pour l'affaire que Shani avait conclu avec sa fille, étant donner que cette dernière n'avait pas eu la présence d'esprit de ne pas mêler son vieux père au projet de l'éleveur de tofu.

- Ça doit r'sembler à un axe à dents ?
- Y a des Trools qui s'éloignent un peu trop des bois parfois, et quand on les rencontres ils nous ferais disparaître dans leurs foret parrait-il.
- Trooll d'histoire.. conclu l'invité, qui finit son verre d'une traite avant de disparaitre, sans que personne n'eu pu dire par où elle s'en était aller.

Lorsque Shanigami contempla le ciel, à sa sortie nocturne du bistrot, il savait que quelques part, loin d'ici. Deux plumes tomberais sur le sol, sans un bruit. Et que le vent porterais alors jusqu'à lui, l'odeur de leur corps et les regard apeurer remplie d'incompréhension. C'est l’œil humide et le regard alourdis par la fatigue et la culpabilité, qu'il partit dormir.

Jet de rencontre : 51 (2e 88) = échec de situation

Au fond de son vieux Havre-sac, dans une odeur quelque peu inconfortable et dans les piles d'affaires qu'il avait à sa disposition, Shanigami relisait insatiablement la dernière lettre qu'il avait reçu de la jeune Éloïse. Lettre qui, avait scellé son destin.

« Monsieur, suite à notre dernière rencontre, j'ai parler longuement à mon père de notre affaire et des immenses possibilités qui nous seraient offertes si je pouvais me joindre à vous pour travailler dans la grande ville de Bonta. Malheureusement, cette tête de mule refuse d'entendre raison et il ne semble pas convaincu, au point même ou je le soupçonne de douter de votre bonne foi. Il insisita pour venir avec moi à votre rencontre, afin de discuter de certaines choses. Je suis persuadé que vous saurez lui faire entendre raison. Je pense fort à vous, il me tarde de vous revoir.
Éloïse.
»

Ce que redoutais le plus Shani, se fut que le vieux paysans ai cerné les réel intention du jeune Osamodas. Pourquoi avait-il fallu qu'elle lui en parle ! N'aurait t-elle pas pu simplement s'emparer de l'acte de propriété et revenir discrètement.
Shani aurait préféré que cela se fasse sans heurt. La jeune pousse n'aurait pas eu à subir les conséquences de la protection de son père. Et eux-deux, désormais, n'aurais pas craindre le courroux que le Coeur avait jeter sur eux.

Ils ne renterais pas avec cette acte de propriété. Il se l'était jurer. Mais il se doutais que le prix de deux vie, lui serait cher payé. Le Pique, bien que compagnon de cartes, ne faisait jamais cadeau de leur services. Arlène était efficace, autant dans le maniement des lames, que dans la négociation de ces récompenses. Peut-être avait-elle appris des talent de Kalirr en ce domaine.

Le bleuté partit au soleil levant, attendre au point de rendez-vous, le retour de l'oiseau de proie. Il s'agissait d'un ancien entrepôt laisser à l'abandon, dont l'ancienne fonction devait se trouver à mi chemin entre la contrebande d'alcool, et la mise en boite de hareng, à en juger par l'odeur. Lorsque viendra l'heure où lui sera annoncer la nouvelles de sa funeste demande, Shani aura fait un pas de plus, loin des idéaux auxquels il avait pu un jour songer.
Sans qu'il ne la vit approcher, la voix élancé de la jeune femme vint se faire retourner sur lui-même l'homme aux cornes saillante.

- Dis voir, l'Bleuet, j'ai que'que chose pour toi ! C'est c'papelard qu'tu voulais récupérer, non ? Ses proprios l'ont... égaré, dira-t-on, dans la gueule d'un Trooll. Ça explique l'odeur. Pas d'bol, j'ai rien pu faire pour sauver les deux loustics ! Triste, hein ?

Shani, une fois après avoir repris une expression neutre, tendis la main. Celle-ci trembla légèrement à mesure qu'elle s'approchait du papier blanchâtre.

- Alors ... tout est finit ? Tu as fais le nécessaire. Osa t-il demander.
- Voui-voui-voui ! C'est pas c'que tu voulais ?
- Si bien sûre. Merci infiniment Arlène. Décidément, tu me sauvent de tous mes mauvaises passes.

Le regard de Shani était sincère de gratitude. Lorsque sa main fut tendu et que ses doigts se posèrent sur le papier, il ne fut pas compliquer de discerné, débordant du tissus de sa manche, les cicatrices sphérique creusant la peau de son bras. Maques indélébiles des expériences dont il fut la victime et dont Arlène fut l'une des deux actrices de son sauvetage.

L'Arlequine accusa le coup puis s'ébroua, dans une multitude de tintements métalliques.

- En parlant de passes...

La dégingandée siffla deux longues notes avant de crier à pleins poumons :

- C'EST BOOOOON ! TU PEUX VENIIIIIR !

La porte du local s'ouvrit timidement, la lumière de l'extérieur masquée, temporairement, par la déplacement d'une forme aux proportions peu communes et, tant bien que mal, une créature massive franchit l'huis, faisant craquer les boiseries par endroits, tant la manœuvre lui semblait malaisée.

- J'ai ram'né une copine, annonça obligeamment l'Arlène. Dis bonjour, Betty.

Le mastodonte, vouté comme ce n'était pas permis, marmonna à la limite de l'inaudible :

- B'jour Betty.

A bien y regarder, et en dépit de sa voix fluette qui ne collait pas du tout à sa stature, la nouvelle-venue était une Craqueleuse pour le moins singulière. Au lieu de la roche qui constituait la majorité du corps de ses semblables se trouvait une matière translucide, voire quasi-opaque par endroits. L'aspect n'était pas sans rappeler à Shanigami ces Craqueleurs de glace de l'île de Nowel, mais, sous les latitudes amaknéennes, un pareil spécimen aurait déjà fondu. Il fallait que ce soit autre chose... Du verre ? Ou bien du...

- Pas mal, hein ? Gloussa l'arlequine. C'du cristal !

Shani dû y regarder à de multiples reprise afin de s'assurer que la lumière ne lui jouait pas quelques effets trompeur. La créature était belle est bien faites de pierres, d'un aspect qu'il n'avait pour le moins jamais vue jusqu'alors.
Osamodas lui même, dans sa toute puissances, n'aurait pu crée tel créature sans que Shanigami ne l'eu imaginer, avant de l'avoir lui même vue.

- C'est ... très impressionnant. Annonce Shani, avec un mouvement de tête poli envers la désormais nommé Betty. Je ne connaissais pas de telles amies.

- Mais, heum ... pourquoi nous rend t-elle visite en un pareil moment ?

— Betty faisait partie d'un de ces convois d'esclaves qu'les Kanigs font v'nir jusque chez eux. Sauf que l'dit convoi a été attaqué par les Troolls qu'ont boulotté qui-tu-sais et j'ai cru comprendre qu'les bestiaux comptaient s'farcir la cristalline. J'sais pas encore trop dans quel sens, j'juge pas, c'est leur façon d'vivre, mais t'jours est-il qu'ça enthousiasmait moyennement la Betty. Pas vrai, louloute ?
— Moui... minauda la Craqueleuse de sa toute petite voix.
— Alors disons que j'lui ai proposé de s'faire la belle tant qu'les Troolls s'l'était pas faite, c'te belle. Elle a hésité, hein ?
— Moui... concéda Betty.
— Mais quand j'lui ai dit que j'connaissais un homme — un vrai ! — qui savait causer et prendre soin des femmes, auprès duquel elle pourrait s'sentir en sécurité et s'éva... s'épanouir, elle a fini par s'laisser convaincre. Et nous v'là ! Arlène haussa un sourcil interrogateur. T'étais bien à la r'cherche de filles pour ton hôtel particulier, non ?

Le diable bleu eu soudain un sourire.

- Bien sûre. Je ne me vois pas mettre ton amie à la porte tandis que grâce à toi, elle va avoir un lieu à elle. Je prendrais soin d'elle et veillerais à ce qu'elle soit bien traitée.

Se tournant vers le monstre de cristal, Shanigami s'avance et lui fait face, remuant doucement la queue dans une sorte de danse ondulante, il pose son regard sur sa désormais protégée.

- Hein Betty, ça te dis de mener une vie tranquille ? Et de te faire de nouvelles amies ?

Il lui tendis un poing lever, en guise de demande d'approbation.
Ce que le diable ne dirait pas à l'Arlequine, c'est qu'en plus de filles pour satisfaire ces futur clients. Il avait également besoin d'assurer la protections de ces propres employées. Et Betty ferais une dissuasion des plus efficace, pour qui souhaiterais s'en prendre à sa futur affaire.

L'entretien coupa court par la suite.
Betty rendis aux dresseur, un mouvement du poing, qui si elle l'avait voulu, aurait pu aplatir ce dernier sans le moindre effort. Ses doigts minéral vinrent heurté la paume du jeune homme. Concluant ainsi leur accords. La grelottante demoiselle laissa là l'improbable duo du cœur de glace et du Cœur.

Ouvrant le parchemin, qu'il avait fermement maintenue entre ses doigts, Shanigami contempla, ravit, l'acte de propriété de la grange. Désormais qu'elle était à lui, il n'avait plus qu'une chose à faire : Entamer les travaux.

Il fit route vers Amakna, traînant avec lui les pas lourd et sonore du craqueleur de cristal.
Shanigami
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Le dernier niveau de comédie permet au membre de manipuler son interlocuteur, pour lui tirer des renseignements, orienter ses décisions, etc.
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Cette compétence fait état de la constitution d’un réseau d’information et/ou d'influence au sein d’une certaine communauté, faction, cité, caste, guilde, etc. Le membre pourra ainsi en tirer des renseignements ou des services utiles, de temps à autr
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Où la Main se pique de noblesse.
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Où la Main s'engage dans un bras de fer.
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Où la Main fait peau neuve.
Mystérieux Papa Nowel
Pour survivre à Nowel, il faut devenir Nowel.
Fossoyeur
Si elles apprenaient que vous avez détruit la Main du Valet Noir, toutes les milices du Monde des Douze vous féliciteraient autant qu'elles vous jalouseraient.
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Vers de nouvelles aventures...
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Message par Shanigami 04.12.21 14:24

[Résumer des événements ayant eu lieu après coup]


Shanigami commença à retaper seul sa grange. A savoir qu'il s'agissait principalement d'appliquer de la peinture sur des planches déjà pourris, et à retirer à la main la mousse qui s'était introduit dans les jointure du bâtiment.

Adelan, s’entretint avec Shanigami à propos d'une de ces contact. Vanelli. Une Sram, employés dans une maison close : La Botanique. Situé dans les terres de Srambad.
Elle s'accorda à proposé une entrevue avec elle, lui expliquant qu'elle pourrait l'aider à dégoter ces premières employés.

La rencontre eu lieu, avec la présence exceptionnel de Adellan, Emyn, Kucci, ainsi que Hadriniel. La jeune Sram leur expliqua la situation : elle prévoyait de se débarrasser de son actuelle maquerelle, et souhaitais faire ainsi sortir de Srambad et mettre à l'abri toutes ces amies et collègue.
Shanigami n'aurait qu'à les attendre.

Sur les 12 filles promises, seules 8 vinrent à la rencontre du diable.
Devant l'état encore déplorable de la grange, Shani expliqua qu'il ne voulu vraiment commencer les travaux important que lorsque les filles aurait donner leurs avis en matière de goûts pour ce qui est de leurs chambrés.

Il les installa, toutes les 8, à l'intérieur de l'ancienne maison d'Eloise et de Edgard, désormais vide depuis la disparitions de ces anciens propriétaires.

Voici le plan (préliminaire) qu'il présenta aux demoiselles.
Rez-de-chaussée:
1er Etage:

Shani partit demander de l'aide à son roi : Emyn.
Celui-ci le renvoya vers le très respectable : Kalirr Dancrage, afin de trouver des artisans de qualités prêt à travailler pour la rénovation de son entreprise.

L'arriver de Marx, un gobelin à la tête d'un groupe de ses semblable, marqua le réel commencement des travaux. Malheureusement, il sembla également que la créature était des plus sensible aux conditions de travaille et aux divers droits et garantis que lui et ses semblables méritait.
Tel que :
- La garantis de disposé d'un lieu de pause adéquat.
- L'acquisition d'un troisième jour de repas rémunéré
- Le doublement de la prime de risque et "d'accident de chantier"
- D'une disponibilité en matériel neuf et d'un droit à l'opposition en cas de conditions de travail contraires aux normes établi par la conventions des gobelins ouvriers.
(Liste non exhaustives)

Ce qui promet un allongement conséquent du temps chômage technique qui attends les huit demoiselles de bonnes fortune du diable bleu.
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Message par Shanigami 15.02.22 11:52

Le Diable Bleu


Assis derrière son bureau, une liasse de papier noircis de listes divers en main. Le récent propriétaire du discret mais non moins actif Diable Bleu, avait le regard vague en direction de la porte d'entrée.
Les affaires avait démarrer pour lui depuis quelques semaines, mais tout, dans son entourages, semblait se distordre et se dissoudre à mesure que Xélor faisait avancer les aiguilles de sa grande horloge.

Il empoigne une feuille, sur laquelle un tableau gravé de divers noms y sont inscrit, ainsi que des numéro associé. A chaque feuille correspond une fille.
Sur chaque colonne correspond Chambre, et sur chaque ligne est écris un nom de client. Des annotations sont inscrit dépendant des précision sur le tarif pris, où sur des informations que les filles ont jugé utile de rajouter.
Comme convenus, elles gagneront un supplément pour chaque informations utile.

Toutes les filles se doivent de tenir à jour leur feuille de travail. Elles l'écrivent elle-même une fois un service finit. Sauf Thalie, qui ne sait pas encore écrire et qui doit se faire aidée d'une autre fille.

Shanigami passe une main dans ces cheveux. Il laisse échapper la feuille de ces mains, tournant son regard de façon évasive sur son bureau. Celle-ci est ornée de divers objet, qu'il à pris grand soin d'entreposé de façon éparse.

Une paire de grelots. Accroché au dessus de la porte, tintant à chaque entrée.
Une longue mèche de poil de tifoux, qu'il espère être en réalité une reproduction, à été nouer autour d'un fil et descend doucement depuis le petit lustre central, au centre de la pièce.
Une flèche, que Shani à réussit à faire faire à un artisan qui n'avait bien compris l'utiliser de prendre tant d'effort pour perfectionner un fût composé de deux type de bis : Ébène et If, entrelacer dans une sorte de vrille. Ce qui donne à l'objet un côté esthétique unique, mais aussi une inutilité complète en cas d'utilisation. L'objet tiens dans un vase, au milieu de quelques fleurs.
Une petit koinkoin en peluche, fait face à la fenêtre et semble regarder avec curiosité tout ce qui semble se profiler sous ses yeux.
Des cartes à jouer sur une étagère, un sablier sur le rebord de son bureau, un collier en pierre précieuse acheter aux enchère il y de cela longtemps fixé sous un miroir, une vieille pipe usée de Pandala qui prend la poussière entre deux dagues en forme d'épée Iop. Un jouet pour enfant en forme de violon qui est adosser à un tabouret sur lequel repose un minuteur mécanique en forme de bombe.

- ET CE PUTAIN DE DIABLE BLEU !!! Hurle Shani en se prenant la tête dans les mains, se retenant de justesse de frapper sur la table et de faire volé en l'air tous ces papiers.

Tous ... ils sont tous partie. Disparue, Mort, Oublié, Abandonnée. Tous les gens qui lui aurait un jour sembler proche. Que restait-il de Arlène ... Kalei ... Varjo ... Sim .... Edain ... Pinnoze ... Garn...
La liste est trop longue.

Alors que lui reste t-il ? Que doit-il encore faire ? Quoi, acheter un masque en bois, une canne blanche, une peluche chachat et une saloperie de corde pour se jeter du haut du 2e étage ?!

Shani se redresse, et fait les 100 pas. Ils n'avaient pas le droit de partir. Pas le droit de le laisser seul, alors que lui devais rester et contempler les sac de kamas qui ne servirais plus à aucun trèfle. Les informations qu'il est quasiment le seul à utiliser désormais, la salle du pique, fonctionnel et entièrement vide de toute intention futur.

On toque à la porte.

- QUOI ! dis Shani avec fermeté.

Peut-être trop, puisque c'est avec une voix timide que s'annonce une jeune fille.

- Oh, Fifi, pardon. Qu'y a t-il ?
- Je ... y a un client qui ... qui commence à faire trop de bazars.
- Et bien ... envoyer Betty.
- Oui mais ... il est dans la chambre... elle compte sur ses doigts, la 4. Et Betty elle...
- Ne monte pas les escalier je sais. Bon ba ... je vais voir ça.

Shani fait volte face, saisi quelque chose fixé à côté de son bureau et suis la jeune fille qui le mène à la chambre.
Shanigami glisse un œil discret au rez-de-chaussée d'où il voit le restaurant et la zone privé. Peu de client sertes, mais l'endroit n'a pas vocation à devenir une salle de fête.
Arriver devant la chambre 4, il ouvre sans plus de précaution. A l'intérieur, une vive odeur rappelle les dojo d'Amakna après de longue séance d'entraînement. Il y a aussi quelques note de parfum, propre à masquer des vérités qu'il préfèrent garder secret.

Le client, un homme au ventre rond et à l'aspect bourru, tiens Érato par le poignée et refuse de lâcher prise en vocifèrent des propos décousu par l'alcool et peut-être même d'autres substance.

- Ce mec ! Commence la jeune fille, tâchant de se dégager et tentant de saisir une lampe posé non loin. Se crois permis de venir demander n'importe quoi, et à menacer Fifi.
-Je vois. Lâche Shani, dépliant le fouet qu'il avait pris plus tôt et gardé en main. Je vous demande de quitter cette chambre sur le champs. Mes filles ne sont pas des poutch ingball, et tout service payé se doit d'être d'abord disponible.

Le gros homme tourne un regard embué vers le propriétaire des lieux. Il le désigne d'un doigts accusateur.

- Je paie, je prends !

Froncement de sourcil de la part de Shani. Les excès sont rare mais pourquoi faut-il que cela se produise constamment avec des individus plus solide et corpulent que lui. D'un geste il déploie son fouet et vient l'abbatre sur le bras qui tenais Erato. Celui-ci, dans un réflexe lâche pris et la jeune fille tombe au sol, sous l'impulsion de sa propre force à se dégager.
L'osamodas reprend aussitôt son fouet en main, évitant au possible de laisser l'occasion à l'homme de se saisir de extrémité de sa lanière. L'homme semble enragé par la douleur, si telle sensation existe encore dans son état, il se rue avec frénésie sur Shanigami qui fait un pas en arrière, retournant dans le couloir, et laissant l'homme s'engouffrer de lui-même contre la barrière de protection qui le sépare des 5 mètre de vide entre le plancher du balcon et le rez-de-chaussée.
Se retournant, Shani fait de nouveau claqué son fouet sur les jambes de l'ivrogne qui est plus fort que lui sertes, mais aussi bien plus lent pour ne pas réussir à l'éviter.

Erato sort à son tour, tenant Fifi par la main pour la menée à l'écart. En bas, le bruit et le craquement significatif du corps du craqueleur de cristal en mouvement se fait entendre. Betty prend certainement place au milieu de l'espace qui est sensé servir de zone tampon entre les salons privé et les toilettes. Dès qu'il aura réussis à le faire tomber dans les escalier, la créature géologique fera le reste et pourra balancer de mec dehors.
Quelques client, présent en bas, lève les yeux et s'inquiète du bruit.

Shani espère que ces filles à leurs côtés, auront suffisamment de tact pour dévier leurs attentions et éviter que d'autres ne partent, d'eux-même cette fois-ci.

- Ne m'obliger pas à recommencer, menace Shani. Veuillez descendre immédiatement et quitter mon établissement avant que ...

Il n'a pas le temps de finir sa phrase, qu'Erato se jette sur l'homme après un bref élan et une impulsion trop précise et maitrisé pour ne pas avoir été le fruit d'un entraînement. Elle plonge sur l'individu et lui assène un coup à l'aide de ce que Shani croit-être des dagues. Mais, qui après un instant de doute, se trouve être une barre à fixation que certains client peuvent utiliser, sur demande et tarif, évidemment.
L'homme titube sous le coup et tombe à la renverse. Erato poursuis avec acharnement de frappé l'homme plusieurs fois, au visage. Shani lève la voix, mais elle ne semble pas l'entendre. Elle gronde des injure et des menaces. Le nom de Fifi est prononcer.

Shani s'approche finalement et saisi la fille par le bras. Elle se retourne avec fureur, mais le regard de Shani tente à la détendre.

- C'est bon Erato. Il ne lui fera plus de mal désormais.

Leurs regards se plongent synchoniquement sur le visage de l'homme tuméfier et rougie par les hématomes que lui ont procurer les coups de l'amatrice d'art martiaux.
Erato se relève. Essouffler. Shani tends une main et récupère l'objet qu'elle avait utiliser pour s'attaquer au client.
Il semble moite, et quelque chose semble avoir altéré sa couleur. Du sang.

Les voix, dans son dos de Fifi et Erato se perde après le claquement d'une porte.
Elle ne reprendrons pas leur poste de la journée, pense Shani.

D'un pied il tente de pousser l'homme, le faisant difficilement rouler jusqu'au marche. Il en dévale plusieurs avant que Betty ne parvienne à l'attraper et ne s'éloigne avec, quittant la salle principale pour se diriger à la réception. Shani la suit de peu, et pars demander à Gobtroptkine.

- Son nom, tu le connais ?
- Voui. Sait incertain Kroub. Kroubjh... tente de déchiffrer le gobelin.

Shani jette un œil à la liste des entrée.

- Krouetch. Dis Shani. Bon ba ajoute le sur la liste noir. Je vais voir si j'ai quelque chose sur lui.

Shani remonte à son bureau, esquivant au passage les regard tourner vers lui. Le calme revient vite et l'ambiance reprends ses habituels air de plaisance. Mêlée de rire, de chuchotement indiscret et de verre que l'ont descend en bonne compagnie.
Un tour rapide dans ses archives client, lui informe que l'homme est issue d'Astrub. Pas grand chose à son sujet, si ce n'est qu'il à sembler mentionner une sorte de lien avec un commerce de boucherie du coin. Shanigami range le dossier, pas suffisant pour porter quoi que ce soit contre lui. Il va devoir laisser couler et espérer qu'il ne revienne pas semer de troubles.

Il se rassied dans son siège, croise les doigts, et pensent à ceux qu'il ne recroisera jamais.

[FIN DE CETTE PARTIE]

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