[Candide à ture] Sakopi Komzar et Rose Gwada.

*Brâkmar, dans les bas quartiers.

Un bruit résonne dans cette petite ruelle de Brakmar, la cité Pourpre. Un bruit de métal. Celui d'une canne, frappant le sol au rythme lent et calculé, d'un pas d'eniripsa. Seul ce bruit sur le pavé usé, semble fendre le calme de l'instant dans cette ruelle si esseulée. L'eniripsa arrête sa marche.

Il est difficile de lui donner un âge approximatif. Des traits fins, des cheveux blancs et long noués en catogan, coulent dans son dos ainsi qu'une barbe tout aussi blanche, soigneusement taillés.. Des yeux couleur gris et un air amusé sur ses lèvres, figé. Il est habillé avec de riche, mais très usagés vêtements d'aristocrate noir, ainsi que d'un chapeau haute forme et cette canne d'ébène. Ses mains sont gantées.

L'arrêt de sa marche semble être due à la présence d'un jeune mendiant dans cette petite ruelle.

La voix de l'éniripsa est assez grave, mais rassurante.

-"La fortune ne se fait pas en attendant l'aide d'autrui jeune homme. Lève toi, marche et va chercher ce que tu attends."

Le jeune garçon n'avait même pas fait attention à son arrivée. Il est habillé de loque, sale comme peuvent être les rats de la ville Pourpre. Surpris, il bafouille rapidement quelque chose, avant de faire la demande classique, dans ce genre de cas.

-"Un kama monsieur, par pitié ..."

L'éniripsa se frotta la barbe, songeur. Ce sourire amusé toujours sur ses lèvres. Cela donne un décalage certain à la scène.

-"Hmm ... Nous allons jouer à un jeu, toi et moi. Répond à mes questions et tu recevras un quelque chose, en fonction des dites réponses que tu apporteras."

-"B-bien ..."

-"Pourquoi es-tu dans cette situation ?"

Le jeune garçon raconta donc son histoire tragique d'orphelin, la mort de ses parents après un jugement honteux de la part du système "judiciaire" de Brâkmar ... Une histoire somme toute classique, dans cette ville.

-"Je vois ... Et quel est ton but ?"

Son ton est neutre. Laconique.

-"J-je ... Je voudrais seulement retrouver mes parents et faire comme si de rien n'était ..."

L'éniripsa laisse un léger temps avant de répondre. Un flottement bien long, pour le jeune garçon qui était suspendu à chaque mot de son interlocuteur.

-"Dans ce cas, tiens."

Il lui donna une fiole, à la lueur cyan. Le liquide était lumineux, attirant. On dirait presque qu'elle nous appelait à la boire.

"Boit ceci et je te promes que ton souhait sera exaucé."

Le ton se fut plus léger, avec un arrière goût de paternalisme.

Une potion pour faire revenir les morts ? Pour voir les morts ? Cet homme doit faire des miracles !

Se furent sans doute les dernières pensées du jeune mendiant, avant de mourir sans douleur et sans cri. L'éniripsa avait tenu parole. Il prit le corps bien léger du jeune mendiant.

Un bruit résonne dans cette petite ruelle de Brâkmar, la cité Pourpre. Mais celui-ci disparut, comme la vie qui venait d'être prise.

*Dans un havre sac.

Le corps fut déposé non loin de l'entrer, le chapeau, manteau et veston furent accrocher nonchalamment sur un des crochets. A côté d'un tablier imbibé de sang coagulé. L'éniripsa s'étira. Bien que le cadavre ne pesait pas bien lourd, de si longs efforts physiques n'était pas au goût du "bienfaiteur". Son visage était d'une neutralité glaciale, désormais.

-"Rose ! Viens par la, nous avons du travail pour ce soir."

Une disciple de Sacrieur arriva dans l'entrée. Celle-ci semblé jovial, un large sourire aux lèvres. Elle semblait jeune, une vingtaine d'année, tout au plus. Ses cheveux étaient eux aussi blanc, avec un léger reflet rosé. Elle portait des vêtements somme toute classique d'intérieur. C'était une belle jeune femme.

-"Monsieur, vous êtes déjà rentré ? J'allais justement commencer à faire le re..."

-"Je n'ai que faire de cela ! Je ne répéterai qu'une seule fois. Nous avons du travail, va préparer la pièce maintenant."

Son ton fut sec, cassant. Il alluma un cigare. Un nuage de fumée accompagna son geste. La jeune femme s'en alla, sans objecter quoique ce soit.

Le temps que l'éniripsa termina son cigare, il avait troqué ses vêtements de sorties, contre ceux de médecin. Ou dans le cas présent, ce qui ressemblais le plus à ceux d'un boucher. Il arriva dans une pièce, qui semblait tout droit sortie d'un temple sacrieur. Au centre, une large table d'opération siéger en reine. Le cadavre était étendu sur cette dernière, nu. Rose avait elle aussi, mit un tablier de même acabit. Le matériel était disposé de façon parfaitement ordonné, tel un orchestre attendant le premier geste du maestro.

-"Bien."

Un seul mot suffit pour faire comprendre, que l'opération avait débutée. Rose se plaça au-dessus du cadavre déposa ses mains sur la peau glacée et une forme de magie sanguine s'infiltra en lui, durant la durée du contact. Le sang coagulé reprit sa forme habituelle, les organes redevinrent vascularisés et le coeur, reprit un faux battement. Bien entendu, le cerveau maintenant définitivement mort du jeune garçon ne reprit pas vie. Il s'agit ici d'une maintiens artificielle du corps, non pas de réanimation miraculeuse.

L'éniripsa eu un sourire en coin malsain. Qu'avait t'il de plus beau qu'un corps en aussi bon état, si jeune, si parfait ? Il resta un court instant à contempler cela, avant de faire une large incision au niveau de l'artère fémorale. Le sang commença a jaillir en grande quantité, mais aussi prestement que l'incision fut faite, il la recouvrit d'un baume. La plaie se referma d'elle même et une sorte de seconde peau se forma sur cette dernière. A nouveau, il tenta d'inciser ... Et le scalpel ne fit que riper sur la surface maintenant solidifié de la plaie. Il sorti une montre à gousset. Une minute ... cinq minutes ... dix minutes. Il eu un sourire satisfait. Il avait gagné trois minutes sur son ancienne formule et cela le ravissait au plus haut point.

Il prit ensuite une scie chirurgicale, découpa sans aucune gêne le bras droit du jeune homme -Qui s'accompagna d'un nouveau jaillissement de sang- et appliqua le même procédé. La plaie se ferma encore une fois et cette seconde peau fut de nouveau présente. Il jeta un oeil à son assistante, commençant à être fatiguée par l'épreuve de devoir gérer le flux sanguin -et de pourvoir à son afflux et quantité-.

-"Bien arrêtes toi-la pour ce soir. Nous devons attendre de toute façon, pour savoir si le bras restera vascularisé de toute façon. Les dix dernières tentatives furent des échecs, mais je sens qu'avec ce brave garçon, cela sera une réussite ! Met le donc au frais, nous attendrons demain voir si j'ai réussi."

Il n'était pas à son coup d'essai. Il essayait ses derniers temps de mettre au point un baume miracle de combat. Capable de remettre un membre en état de marche après une coupure nette, avec en plus, cette seconde peau solide comme l'acier, durant un certain laps de temps. Néanmoins, les effets secondaires sur les sujets vivants étaient encore assez ... particuliers. "Mais on n'arrête pas le génie", aimais t-il dire.

Ils se changèrent une fois de plus.

-"Quant est-il de l'affaire avec la Main, Rose ?"

-"Cela ne fut pas sans mal, mais j'attends une réponse pour une prise de rendez-vous, Monsieur."

-"Quel nom as-tu avancé ?"

-"Sakopi Komzar."

-"Parfait, parfait ..."

Hrp:

Bonjour et bienvenu sur le forum !

Commençons par le plus important : j'ai beaucoup aimé ! Le texte est assez long mais on se laisse très facilement embarquer dans l'histoire de ce médecin et de son assistante sans pouvoir en décrocher.

D'un point de vu de la langue, il y a, comme tu le précises quelques fautes de conjugaison (notamment entre l'imparfait et le participe passé) mais mis à part cela rien n'est venu me déranger.

Tu fais le lien avec la Main à la fin de ton texte en sollicitant un rendez-vous pour des raisons qu'on imagine (à moins que je ne me trompe ?).

Et pour ton inquiétude sur les confusion entre le BG de Dofus et celui de Wakfu, ne t'en fais pas. On peut très bien RP sans connaître tout le BG sur le bout des doigts (c'est d'ailleurs mon cas).

Finalement, ton scientifique m'a fait penser au début de la physiologie au XIXème siècle qui est une période fabuleuse pour la science (ah les dissections de Claude Bernard, j'en ai presque la larme à l’œil).

Je crois que je n'ai rien à ajouter, mis à part que je suis impatient d'en savoir plus sur ce personnage (et peut-être d'assister à ce premier rendez-vous).

Bonsoir, et bienvenue sur le forum

Effectivement, le texte abrite tout un écosystème de fautes différentes (d'ailleurs certains verbes sont bien conjugué sur une phrase, et non pour la phrase suivante). C'est dommage, d'autant qu'on sent qu'il y a un relâchement à partir du milieu du texte, le début étant relativement épargné. Juste, comme je vois que tu utilises les tirets pour encadrer les propositions incises, tu n'es pas obligé de mettre un tiret si la phrase est terminée, car le tiret remplace en fait la virgule. De plus on utilise normalement un tiret cadratin (Alt+0151 —), ou demi-cadratin (Alt+0150 –), mais pas un quart de cadratin (-). C'est du détail, mais tu l'utilises souvent donc ça pourrait te servir.

En toute honnêteté, la qualité du fond a largement surpassé ces désagréments de forme. L'histoire est vraiment intéressante et originale, tu as un style agréable, et je n'ai pas pu m'empêcher de voir quelques parallèles avec la scène du clochard d'American Psycho.


Pour le lien avec la Main du Valet Noir, je pense qu'on peut facilement s'arranger pour dire que les services d'un médecin ne seraient pas inintéressant pour nous, et que, à force de vouloir en apprendre plus sur nous et à nous démarcher, tu as réussi à te dégoter un entretien. À confirmer par mes pairs.

Je suis donc pour que tu nous rejoignes.

Le personnage a l'air original et intéressant, il n'y a rien à redire sur le texte ! Je suis donc POUR !

Pour la confusion entre les terminaisons en -er ou en -é, un truc tout con à faire, c'est de remplacer le verbe par un verbe du 2 ou 3e groupe. Genre "faire" : si tu tombes sur "fais" ou "fait", ça te fait une terminaison en -é pour un verbe du 1er groupe. Si tu tombes sur l'infinitif (faire), la terminaison est en -er.

Sinon Scriabine, je veux bien que tu me dises comment tu fais pour faire des tirets en cadratins ou demi-cadratins sur autre chose que word... :v

Mêmes remarques qu'au-dessus, je trouve le personnage très intéressant, on suit facilement le texte ^^ Je suis donc pour

PS pour Emyn : Alt+0150 et Alt+0151

Bienvenue à toi sur notre forum !

Pareil que mes collègues : tu as un très bon style d'écriture, j'ai vraiment aimé lire ton RP. Ton personnage est intéressant et collera certainement bien dans notre univers. Le lien avec la Main n'est pas donné explicitement mais on suppose facilement que c'est pour pouvoir assouvir tes besoins en cadavres et en experiences. On dispose également d'alchimistes qui pourraient t'intéresser.

Comme l'a souligné Scriabine, tes fautes sont venues graduellement dans ta candidature comme si tu avais laché l'affaire au milieu. C'est dommage et surtout on dirait qu'elles sont aléatoires, par moment tu arrives à les corriger et parfois non. On verra ce qu'on peut faire sur ça, mais comme le début de ton histoire en était très peu pourvu, je ne suis pas trop sorti de l'histoire car j'étais déjà plongé dedans.


Tout ce pavé pour dire que je suis bien évidemment pour ton adhesion.

Bien le bonjour, et un grand merci pour l'accueil !

En effet, et malgré le passage du texte sur Bonpatron et suite à une bonne lecture, mon tas de petites bébêtes affreuses sont restées ! J'ai maintenant l'image d'un petite monde tout moche, avec cette comparaison à un écosystème ... Et je trouve cela adorable, d'ailleurs !

L'inspiration pour les travaux de Sakopi viennent en grande partie des tableaux de Léon Lhermitte sur Claude Bernard, ainsi que celui de Rembrandt sur les dissections du docteur Tulp ! Ainsi qu'une pointe sur Leonard De Vinci qui avait lui même travaillé sur des cadavres, si je ne m'abuse.

Je prend d'ailleurs bien note pour les tirets cadratins, dont je ne connaissais pas du tout l’existence ! Pour la scène du SDF d'American Psycho, je dois dire que ce film manque depuis longtemps à ma culture cinématographique. Mais je dois dire que je me serai largement inspiré de ce passage, si je l'avais vu avant ! Et j'irai d'ailleurs le voir sous peu, tant le personnage m'intéresse, héhé.

Il n'y a pas eu de baisse d'attention sur l'écriture, ni la correction ! Tout à était fait d'un même bloc, mais je pense que le premier passage est simplement beaucoup plus "simple", la où la seconde partie étant un peu plus technique et complexe, les erreurs se sont donc accumulées au fil de l'écriture.

Pour "spoil" un peu, Sakopi cherche donc à entrer en contact avec la Main, car si il se considère (à tort ou à raison !) comme un excellent médecin, mais il n'est que piètre marchand, tant l'argent en lui même ne l'intéresse pas. C'est un passionné assez extrême, qui a dépensé bien plus dans ses recherches, que ces dernières ne lui on rapportées ! Ses kamas s'étant épuisés au fil du temps, il à donc besoin de s'associer, afin de pouvoir faire perdurer cette soif terrible de connaissance sur les corps humains, et la médecine en générale.

Je suis disponible tout les soirs entre 21h et minuit (voir un peu plus en fonction de mes horaires de travail) ainsi que le mercredi passé midi, et le jeudi tout entier (sauf quand des heures sup' me tombent dessus avec un large sourire moqueur.)

Encore une fois, un grand merci pour cette accueil ! Je dois dire que d'être reçu de cette façon, donne envie de s'investir ! En espérant pouvoir vous croisez rapidement en jeu,

Cordialement,

Sakopi Komzar.